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Jeudi, 12 Sept. 2024

Les délires budgétaires macronistes que vous avez manqués cet été

Auteur : Éric Verhaeghe | Editeur : Walt | Lundi, 19 Août 2024 - 18h06

Après les Jeux Olympiques, présentés comme une parenthèse enchantée par les médias subventionnés, Emmanuel Macron doit atterrir dans la triste réalité d’un pays en pleine décomposition. Malgré le mur de la réalité qui commence à se dresser, l’équipe au pouvoir s’enferme dans une série de dénis qui coûteront cher à ceux qui les perpètrent, le jour où l’addition devra être payée. Nous résumons ici quelques choix hallucinants que les Français vont payer.

La trêve olympique aurait pu constituer un moment à la fois d’apaisement et de retour à la rationalité pour Emmanuel Macron. Il n’en est rien : le délire pensier continue, dans un pays usé jusqu’à la corde où l’art de se divertir, comme dans toutes les cours décadentes, passe avant les choix de bon sens.

Si vous avez manqué l’actualité cet été, nous vous faisons le résumé des moments essentiels qui éclairent l’étrange contexte de rentrée :

  • à elle seule, la cérémonie d’ouverture des Jeux a coûté au moins 120 millions € pour 4 heures de spectacle,
  • les Jeux en eux-mêmes devraient coûter 12 milliards (quasiment le budget des universités), dont un bon milliard d’heures supplémentaires pour les près de 80.000 gendarmes et policiers mobilisés
  • malgré cette ruine, le Président a annoncé qu’il faudrait préparer l’héritage de ces Jeux sans chercher “à faire d’économies”.

« Le sport comme la culture sont des investissements légitimes, ce ne sont pas des budgets sur lesquels on doit faire des économies »
Emmanuel Macron

  • dans le même temps, les préparatifs du budget vont bon train, même sans gouvernement. Nous parierons qu’Emmanuel Macron fera tout pour que ce soit le gouvernement Attal démissionnaire qui le fasse adopter en décembre 2024, au mépris des élections.
  • selon les informations qui circulent, les lettres plafonds envoyées par Bercy ne tiendront pas l’engagement européen de baisser le déficit à 4,2% du PIB, alors même que la Commission européenne mène une procédure pour déficit excessif contre la France.
  • Gabriel Attal propose de lancer l’impôt participatif, qui permettrait de flécher une partie de l’impôt sur le revenu vers une politique publique de son choix. En Italie, ce dispositif permet aux contribuables de choisir l’utilisation de 0,8% des sommes qu’ils paient : un gadget !

Bref, tout indique que le gouvernement est bien décidé à n’annoncer aucune économie, alors même que les budgets de fonctionnement dérivent dangereusement.

Rappelons que le Nouveau Front Populaire, qui aspire au pouvoir, propose de transformer la France en prison fiscale pour les revenus supérieurs à la moyenne.


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