Braun-Pivet et Leyen réélues, Trump vivant : Bonne ou mauvaise nouvelle ?

La rubrique est nouvelle mais facile à comprendre : tu prends une nouvelle – une news, pour les affranchis – et tu dis si elle est bonne ou mauvaise, point barre.

On explique juste pourquoi, parce que des fois, une nouvelle qui a l’air bonne peut être mauvaise et inversement. C’est souvent le temps qui décide, donc à nous de nous substituer au temps (bonjour les calculs) et à ne pas nous réjouir ou pleurnicher de manière primaire.

Mettons qu’on apprenne que Rudy a pris 2 ans ferme pour le braquage du Fonds Marianne. Tout le monde, même les cancres du fond de la classe R&R, crie « bonne nouvelle ! », « y a enfin une justice ! », et puis badaboum, des racailles, des hybrides et des fichés S le persécutent en taule, genre « va vider la tinette », « ramasse la savonnette », du coup la justice franc-mac le sort fissa en moins de 24 heures en lui refilant des indemnités monstrueuses. Le mec gagne sur les deux tableaux : au grattage du Fonds Marianne, et au tirage.

Autre contre-exemple, et après on arrête : Poutine, après avoir avalé la Transnistrie et Odessa, s’offre un dessert avec l’Estonie, dont l’ex-PM est la folle de l’OTAN Kaja Kallas. Tout le monde se dit « go Poutine », « bien joué l’artiste », et paf, l’OTAN déclare la guerre à la Russie et nous, en tant que bons soldats français, on est envoyés sur le front pour tuer des Russes. Rectification : pour être tués par des Russes.

On doit donc se méfier de ses réactions premières : émotion et information ne font pas bon ménage.

On pourrait chipoter en établissant des degrés entre la mauvaise et la bonne nouvelle, mais on n’est pas là pour se casser la tête non plus, ce sera bonne ou mauvaise, point à la ligne. En revanche, l’explication peut être alambiquée, car là, on entre dans la complexité et le risque. Dernière chose : on part de captures photo ou vidéo de la presse mainstream, ça authentifie la rubrique.

Yaël Braun-Pivet réélue présidente de l’Assemblée à l’issue du 3e tour

Bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce que c’est avec ce genre de magouille « républicaine » que les Français, qui ont voté pour le changement populiste les 30 juin et 7 juillet, vont commencer à comprendre que l’oligarchie se fout totalement de leur gueule. Ça va donc faire monter la conscience, et la colère. Tout cela nous rapproche donc de la fin du Système, ou de la révolution, c’est-à-dire un changement de Système. On n’a pas dit que c’était pour demain, mais on approche du but.

Matignon : Olivier Faure propose de départager Laurence Tubiana et Huguette Bello par un vote

Olivier Faure: "Quand on n'arrive pas à avancer, il y a un mode assez simple en démocratie pour départager des candidatures: c'est le vote" pic.twitter.com/n5eNjoQQWD

— RMC (@RMCInfo) July 18, 2024

Bonne nouvelle : le RN est le premier parti de France, en mode british il aurait eu une majorité écrasante à la Chambre, et voilà qu’on nous propose comme PM deux métastases du réseau mondialiste. Ça apprendra au RN à être lui-même, c’est-à-dire non seulement un parti d’opposition, mais un parti authentiquement révolutionnaire. Ça sert à rien de se cacher et de jouer les agneaux, les Français veulent un loup, un Poutine à leur tête !

Ça viendra, quand les circonstances le décideront.

Ursula von der Leyen reconduite par les eurodéputés pour un second mandat

Après la réélection grotesque de la Braun-Pivet, la pire présidente de l’Assemblée depuis 58 et dont la place est à la Knesset, voici que les eurodéputés ont remis en selle la pourriture qui nous entraîne vers la misère et la guerre. En vérité, ce sont les dirigeants des 27 qui ont reconduit la truande, le Parlement européen carpette ne faisant qu’entériner.

Ne loupez pas le trumeau qui nous parle du climat.

Avant de trancher bonne ou mauvaise nouvelle, un petit coup de sororité qui pue la social-traîtrise à 100 000 km :

Vous comprenez pourquoi Emmanuel Macron aime autant la France si soumise ? pic.twitter.com/Q3pnmAIkhz

— Jordan Bardella (@J_Bardella) July 18, 2024

Bonne nouvelle, évidemment. Le petit populo européen voit désormais que tous les partis de gouvernement, plus les socialistes et les écolos, sont pour la guerre, hormis évidemment les populistes de droite, et on ne compte pas Meloni-la-félonne dedans. Un grand mouvement pour la paix se dessine entre les patriotes européens.

C’est paradoxal : les patriotes des 27 sont généralement contre la guerre, eux qu’on accuse de nationalisme agressif, alors qu’il s’agit d’un nationalisme respectueux des autres nationalismes (on dira un inter-nationalisme), et en même temps, les gauchos, qui sont par essence antinationalistes, sont pour la guerre mondiale !

Plus tard, dans les livres d’histoire, on pourra dire que la gauche a voté pour la guerre, ce qu’écrit Moreau dans son livre, en haut à droite.

Bon, y a que des bonnes nouvelles dans ta rubrique ? Non, il y en a une mauvaise : Trump a été loupé. Quoi ?

Si Trump avait été abattu ce 13 juillet 2024 (mais ça peut se reproduire), il y aurait eu un ouragan politique aux USA. Cette élimination, couplée avec celle de Kennedy sur un arc de 60 ans, aurait monté le peuple américain – déjà bien remonté – contre son oligarchie.

Et c’est Candace, l’avenir des Républicains, qui aurait pris la main, ses followers passant de 8 millions à 80 millions, soit l’audience de Trump sur Twitter avant que le prédécesseur de Musk ne zappe l’ex-président (en janvier 2021). Candace, c’est la fusion entre Michelle et Donald, elle incarne l’union sacrée. Or, Donald est vivant et investi officiellement à la tête des Républicains pour le vote du 5 novembre, la belle attendra donc son heure.

« Ils essayent de nous dire que le bon sens est une conspiration ! »

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— Refuge du Guitariste (@RejeanLoiseau) July 14, 2024

Non, arrêtez vos conneries, on n’a pas dit que c’est Candace le cerveau du complot du 13 Juillet !

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Braun-Pivet au perchoir : il faut que tout change pour que rien ne change

Décidément, Emmanuel Macron pousse la provocation jusqu’au bout. Alors qu’il fait traîner la nomination d’un nouveau gouvernement en longueur, prolongeant ad libitum la présence de Gabriel Attal, devenu “en même temps” président du groupe parlementaire macroniste, il a passé une alliance avec ce qui reste de LR pour maintenir Yaël Braun-Pivet au perchoir. Bref, vote toujours, tu m’intéresses ! Visiblement, le Président engage un bras-de-fer avec le peuple, et avec la démocratie…

Donc, on récapitule.

Le 9 juin, Emmanuel Macron dissout l’Assemblée Nationale.

Le 30 juin, son parti est au bord de la disparition. Fort d’un accord tacite avec Mélenchon, que nous avons évoqué, il organise un “front républicain” pour faire battre le Rassemblement National et pour sauver son “bloc” avec les voix du Front Populaire.

Le 7 juillet, il limite les dégâts, demeure la deuxième force parlementaire, mais ne nomme pas de Premier Ministre issu du Front Populaire. Nous avons dit quel calcul cynique il partage avec Mélenchon dans cette stratégie.

Pour l’élection à la présidence de l’Assemblée Nationale, il n’oppose aucune candidature alternative à celle de Yaël Braun-Pivet.

Au premier tour du scrutin, celle-ci ne recueille que 124 voix, contre 142 pour Sébastien Chenu, et 200 pour le communiste Chassaigne.

Finalement, LR et Horizons retirent leurs candidats.

Grâce au report de voix de la droite, Braun-Pivet gagne au troisième tour, avec une majorité relative de 220 voix, contre 207 pour Chassaigne, et 141 pour Chenu.

Et c’est reparti pour un tour… comme si les élections n’avaient pas eu lieu…

Il fallait que tout change pour que rien ne change.

Source: Éric Verhaeghe - Le Courrier des Stratèges