La France, un pays sous tutelle en voie de tiers-mondisation
Voilà à quoi ressemble la France de Macron Sarkozy et Hollande. La triplette des «Daltons» de l’Élysée a transformé ce pays en nation émergente. Vu que l’impôt sur le revenu existe depuis le financement de la première guerre mondiale, il va falloir financer le budget de la France pour 2025 avec encore plus de dette où par la spoliation de nos comptes bancaires. Ceux qui ont donné mandat de prélèvement sur leur compte pour les impôts et la retraite seront potentiellement à la merci de Berçy qui lorgne sur le matelas des économies des Français. Et comme si ce n’était pas suffisant, les assurances vies vont être redirigées vers des fonds ISR, anciennement appelé ESG, pour financer le fond spéculatif de l’OTAN et de la transition écologique. La mort du dollar nous coute très cher, même s’il a fallu au Jackson Hole Forum, forum des banquiers centraux de la planète, de ruser pour nous voler notre argent public avec la transition climatique.
Le cabinet McKinsey, affilié à la CIA, s’est introduit à l’Élysée pour parachever la technostructure de la dette, qui nous a couté 1000 milliards sous le mandat d’Emmanuel Macron.
La technique de la grenade de la dissolution est une volonté de mettre le pays sous la tutelle du FMI et de la Commission européenne d’Ursula von der Leyen. Ceux qui détestent la France sont ceux qui possèdent notre dette.
Macron, le Rassemblement National et le Front de gauche, évitent de parler du véritable problème de notre économie, à savoir le remboursement de la dette. Quel que soit le parti qui arrivera au pouvoir, la mise sous tutelle de la France est inévitable.
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Comme les pays émergents, la France pourrait être placée sous la surveillance du FMI
Le Fonds monétaire international somme la France de réduire son déficit public et de stopper le «quoi qu’il en coûte». Comme la Cour des comptes qui alertait récemment le gouvernement sur la déconfiture des comptes publics, le FMI hausse le ton et reproche à la France de dépenser plus qu’elle ne produit.
Bref, de vivre perpétuellement à découvert.
La dégradation des comptes est si rapide que l’instance de Washington a adressé, fin janvier, à la France un avertissement qui malgré des mots choisis annonce clairement l’avenir : faute d’assainissement rapide, la France pourrait faire l’objet de mesures de surveillance spécifiques comme certains pays Afrique subsaharienne.
Dans cet avertissement du 30 janvier 2023, le Conseil d’administration du FMI note que la réponse budgétaire de la France aux chocs successifs en 2020-22 a été rapide et efficace, «mais coûteuse», réduisant sa marge de manœuvre budgétaire et creusant l’écart de la dette publique par rapport aux pays de la zone euro.
FMI : des recommandations peu écoutées
Il réclame des réformes, notamment afin de rationaliser les «dépenses» fiscales et d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques.
L’instance de Washington suggère depuis plusieurs années, la rationalisation des effectifs de la fonction publique, la réduction des doublons entre les différents niveaux des administrations publiques, et la simplification des régimes de minima sociaux. Autant de recommandations sur lesquelles l’État français fait la sourde oreille.
Constat : Bruno Le Maire affirmait il y a quelques jours que le déficit public français retombera à 3% à horizon 2027. La vision du FMI est moins angélique.
D’après ses prévisions, la France est un pays surendetté et restera le cancre de l’UE au moins jusqu’en 2027. Le déficit public tricolore atteindra 5,4% en 2023 pour se stabiliser vers 5% jusqu’en 2027.
Une contre-performance à comparer avec celle de l’Allemagne qui devrait réduire son déficit public à 0,5% du PIB d’ici 4 ans, l’Espagne le ramenant à 4,3%, l’Italie à 3% et l’ensemble de la zone Euro à 2,5%.
Le FMI considère qu’un assainissement budgétaire soutenu axé sur les dépenses à moyen terme est essentiel pour reconstituer des réserves et ramener la dette tricolore sur une trajectoire descendante.
FMI : de nombreux domaines ciblés
Parmi les solutions préconisées, il cite l’élimination progressive des aides accordées pendant la pandémie, puis un «assainissement régulier, soutenu par des réformes des dépenses, tout en laissant une marge de manœuvre pour accélérer les investissements dans les transitions écologique et numérique».
Washington recommande aussi des politiques visant à améliorer les résultats scolaires et à réduire l’inadéquation des compétences avec le marché du travail.
Parmi les sources d’économie engagées, le FMI se félicite de la mise en œuvre des plans de réforme des allocations de chômage. Et estime que la réforme des retraites pourrait permettre de réaliser une partie de l’ajustement nécessaire.
Voici quelques jours, Thierry Breton commissaire européen au Marché intérieur, affirmait que ce n’est pas l’UE qui demande une réforme du système de retraite français.
Il aurait pu préciser que c’est le FMI !
- Source : Tous Contribuables