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Jeudi, 26 Déc. 2024

Ordo ab chaos. La dissolution n’est pas un «coup de théâtre». Juste un scénario écrit de longue date pour rendre le pays ingouvernable et préparer une reprise en mains d’ici à 2027

Auteur : Olivier Demeulenaere | Editeur : Walt | Mardi, 11 Juin 2024 - 15h37

On reconnaît la patte de Jacques Attali, déjà à la manœuvre sous Mitterrand et Chirac, derrière cette mise en scène d’une cohabitation de Macron avec la pseudo-extrême droite. S’ils remportent comme prévu les législatives, Bardella et le RN vont avoir le plus grand mal à nouer des alliances, trouver une majorité au Parlement et gouverner sereinement face à l’agit-prop’ antifasciste qui se déchaînera avec délectation.

Tout est cousu de fil blanc. Cette stratégie de la tension, augmentée par l’arrivée des JO et le gros événement terroriste ou pandémique, voire financier dont le système a déjà posé les jalons, nous promet un été très, très chaud… dont les extrêmes porteront le chapeau.

N’oubliez pas : tous ces politiciens sont des acteurs du grand spectacle démocratique !

La cruche Valérie a fait du bon boulot. La déroute historique du parti présidentiel fournit l’alibi parfait pour la dissolution de l’Assemblée

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Alerte ! La dissolution de l’Assemblée est une escroquerie politique

Élections européennes : le bilan sans concession d’Alexis Poulin

source : Tocsin

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Une dissolution pour une république du chaos et un État européen

Emmanuel Macron vient d’annoncer la dissolution de l’Assemblée à la suite du score important du RN aux élections européennes. Cette recomposition politique du pouvoir cache la nouvelle orientation prise par les mondialistes qui accélèrent la création de l’Europe fédérale pour lutter contre la montée de l’extrême droite.

La France est un pays qui n’est pas mature pour s’extirper de la tutelle du pouvoir profond.

Si Macron a décidé aussi rapidement de dissoudre l’Assemblée nationale c’est pour mieux diviser les forces d’oppositions et préparer l’élection d’Edouard Philippe pour 2027.

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La nouvelle union politique brisera les clivages politiques. Ceux qui luttaient contre Macron se feront une joie de faire alliance contre Bardella.

Mais ne nous y trompons pas, le RN est euro compatible, Otan compatible, et LGBT compatible. L’espoir du peuple français s’évanouira devant l’immobilisme du nouveau pouvoir politique, qu’il rendra inévitable le projet d’État européen, puisque ce sont les élections européennes qui ont scellé la défaite de la démocratie.

Macron a eu tout son temps pour placer ses hommes de l’ombre dans la haute administration.

Ils sont présents dans toutes les institutions de la France et vont devenir un contre-pouvoir face au RN de Marine Le Pen.

Berçy ne changera pas et sera toujours sous la coupe de la direction du Trésor qui a validé la transition écologique, le droit européen s’imposera à Bardella, même s’il est Premier ministre.

L’autre point important est la responsabilité sécuritaire des Jeux olympiques qui sont menacés d’un attentat. L’immaturité politique du RN devra affronter et assumer toutes les irresponsabilités qui ont été décidées par le duo Hidalgo et Macron.

Ces élections étaient à la fois un piège et une opportunité pour tester la continuité du pouvoir profond afin de désigner de nouveaux responsables d’une crise majeure.

Comment Bardella va-t-il gérer la crise de Nouvelle-Calédonie, comment va-t-il négocier le conflit en Ukraine et la guerre de Gaza ?

Du point de vue de l’étranger, la victoire de l’extrême droite au Parlement européen ajoute de l’incertitude à l’orientation politique future de l’Europe. Le parti du chancelier Olaf Scholz a obtenu le pire résultat de son histoire et Giorgia Meloni s’est imposée en remportant le plus grand nombre de voix. L’Europe se divise et le pouvoir profond s’en réjouit.

Le glissement du Parlement européen vers l’extrême droite rendra plus difficile l’adoption de nouvelles législations nécessaires pour répondre aux défis sécuritaires, à l’impact du changement climatique ou à la concurrence industrielle de la Chine et des États-Unis.

Le Parti populaire européen (PPE) de centre droit d’Ursula von der Leyen, sera le parti le plus largement représenté dans la nouvelle législature, avec 189 députés. Elle s’est empressée de déclarer qu’«Aucune majorité ne peut être formée sans le PPE et ensemble (…). Nous construirons un bastion contre les extrêmes de gauche et de droite».

«Mais il est également vrai que les extrêmes, de gauche et de droite, ont gagné du soutien et c’est pourquoi le résultat est assorti d’une grande responsabilité pour les partis du centre».

Ursula von der Leyen est la grande gagnante de cette soirée électorale pour assurer la réélection…

L’analyse de ces élections, montre un glissement vers la droite dû à l’augmentation du coût de la vie, à l’immigration, au coût de la transition écologique et à la guerre en Ukraine qui sont les sujets prioritaires des partis nationalistes et populistes.

Cette nouvelle redistribution des forces politiques va permettre au pouvoir profond de se refaire une virginité et mobiliser les forces progressistes contre les extrêmes pour générer des guerres civiles dans toute l’Europe et proposera la paix en créant un État européen.

source : Geopolintel

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Macron, échec et mat !

par Al Ousseynou Hachem

Faire la courte échelle au RN relève d’une stratégie macroniste. Bardella est paradoxalement le sauveur des conseillers de «Macron», le fait que ce dernier lui obéisse en dissolvant l’assemblée en est symptomatique.

En fait, hypothèse 1 – «Macron» (plutôt son entourage) va sortir gagnant : si le RN passe, il bombera le torse en vociférant le fameux «Je vous ai compris» et nommera un premier ministre issu du RN qui ne pourra pas tenir ses promesses électorales et s’essoufflera d’ici la présidentielle, ce qui ouvrirait la voie à un choix autre que le RN lors de la prochaine présidentielle.

Hypothèse 2 – la majorité actuelle est reconduite et c’est comme si de rien n’était. C’est un calcul socialement nébuleux. Pour le moment dans les deux cas, il est gagnant parce qu’il se maintient au pouvoir mais le fait est qu’une majorité RN à l’assemblée est la preuve de son échec économique et politique ainsi que du désaveu des valeurs macronistes. 

Il faut aussi attirer l’attention sur la synchronicité de la grande rotation politique dans les principaux pays d’Europe dont le déclencheur a été les élections au Parlement européen. 

Les faucons traditionnels de la politique ont été exclus des partis d’Europe parce qu’ils se sont révélés être des colombes et ont saboté de toutes les manières possibles la mission sacrée qui leur était prescrite par l’État profond – mettre en commun les ressources de l’Europe et déclencher un affrontement direct avec la Russie.

Les changements à venir augurent de l’horizon de préparation de la prochaine croisade de l’Europe unie, cette fois contre la Russie. Les élections au Parlement européen sont une excellente occasion pour anéantir durement ceux qui ont échoué et qui ne sont pas assez radicaux – une flagellation publique démonstrative avec une manifestation obligatoire envers leurs prédécesseurs.

Dans le même temps, le contrôle du Parlement européen est conservé par des ultra-libéraux promouvant un agenda transhumaniste. Il ne faut pas s’attendre à des changements dans la politique européenne mais plutôt simplement à un changement de «dirigeants». Macron partira également très prochainement. Scholz, qui a également essayé de son mieux de saboter lentement, est également sur le point de s’en aller, le nouveau chancelier suit déjà un programme éducatif. La prochaine vague de «gouverneurs des pays européens» sera irrationnellement encore plus militante contre la Russie.

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La dissolution finale ?

par H16

Coup de tonnerre dans un ciel bleu : alors que les bulletins de l’élection européenne sont encore tout chaud sortis des urnes, Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour ceux qui ne se doutaient pas de cette manœuvre politicienne du locataire de l’Élysée, c’est une vraie surprise ; Attal, le pantalon encore sur les chevilles, a donc appris dès ce dimanche soir que son CDD prenait fin dans les prochaines semaines.

Petit archange parti trop tôt, il ne nous aura sans doute pas gratifié de ses meilleurs moments et sera probablement regretté par l’EPHAD de Montcuq, mais l’Exécutif fut, ce dimanche soir, formel : des prochaines élections législatives auront donc lieu le 30 juin (premier tour) et le 7 juillet (pour le second).

Cependant…

On attendra l’avis éclairé de constitutionnalistes chevronnés, mais il apparaît à première vue qu’il va y avoir un petit souci : Macron, malin, a judicieusement choisi de doucher la victoire du RN aux européennes avec cette dissolution, mais le chef de l’État, en la déclarant ce dimanche, savait qu’il n’avait pas vraiment le choix dans la date.

En effet, la constitution impose que le scrutin intervienne dans une fenêtre de 20 à 40 jours après l’annonce de cette dissolution, ce qui nous amène entre le 30 juin et le 19 juillet. Or, certains auront noté que les Jeux olympiques – dont on sait déjà qu’il se dérouleront dans la plus sobre des sérénités – s’ouvrent précisément ce 19 juillet, ce qui pourrait poser quelques problèmes logistiques. Dès lors, on comprend que le second tour doive se tenir impérativement avant, le 14 juillet constituant le dernier dimanche réellement pratiquable.

Toutefois, le facétieux petit article L157 du code électoral impose que les futures listes soient déposées, au plus tard, le quatrième vendredi avant le scrutin, ce qui nous ramène, goguenard, au vendredi 7 juin.

Les différents partis politiques vont donc devoir se dépêcher pour déposer leurs candidatures dans le passé. On espère que la Delorean électrique 0-émission sera prête rapidement.

Rassurons-nous : la souplesse d’endoscope de nos juristes et de nos politiciens garantit que ce petit souci de date sera rapidement réglé (je baisse, j’éteins, je décale) et que le plan de Macron pourra se dérouler comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal.

Et quel plan machiavélique ! Pour les rares qui n’auraient pas compris, il semble assez clair que le président de la République utilise ainsi cette déroute électorale probablement calculée – Merci Mélusine Hayer – pour pousser le RN au pouvoir.

Et c’est probablement cette perspective qui déclenche une véritable apoplexie chez la plupart des politiciens (timing diabolique alors que la France subit actuellement un problème d’approvisionnement en ventoline) : on sent déjà monter la volonté de la classe médiatique de nous imposer sans finesse de l’évocation de jeux olympiques se tenant pendant que la France sombre dans le ventre fécond de ses heures les plus sombres, et on se doute qu’il en ira de même pour toute la classe politique lorsqu’elle sera sortie de sa stupeur post-électorale.

Mais pour le président, tout cela tombe bien : d’une part, Ken & Barbie Marine & Jordan ne rêvent que de ça. Le concombre endimanché, affûté comme du beurre chaud, est tombé dans le panneau avec une gourmandise que seul Gérard Larcher, devant le rab de frite à la cantoche du Sénat, pourrait surpasser. D’autre part, l’état général du pays est suffisamment catastrophique pour que ceux qui en hériteront subissent la véritable tempête de merde qui ne manquera pas de déferler dès que possible, fusillant définitivement tout espoir pour nos deux pigeonneaux nationalistes d’accéder ensuite à la présidence.

On le comprend : il existe maintenant une réelle probabilité que le pays se retrouve avec une majorité RN à l’assemblée, qui obligera ce parti à dégoter des ministrables. La gageure est de taille, mais parions que le défi de trouver des remplaçants encore plus mauvais à Le Maire, Darmanin ou Séjourné sera fièrement relevé par le parti nationaliste. Au passage, il sera laissé comme exercice au lecteur le soin de trouver quelques noms potentiels, l’absence de têtes visibles étant particulièrement symptomatique de ce parti d’appendices politoïdes taillé pour occuper les médias plus que le pouvoir.

Néanmoins, des mondes parallèles ne sont pas totalement à écarter : soyons fous et imaginons un instant que les Français, comprenant le traquenard qui est en train de se mettre en place, décident finalement de ne pas donner plus de voix au Rassemblement national. Dans cette hypothèse amusante, les législatives aboutiraient à un résultat délicieusement différent de celui probablement souhaité par le chef de l’État qui devrait recomposer un gouvernement sur une base essentiellement équivalente à celle actuellement en place.

Dans cette hypothèse, le sabotage du pays continuerait dans les mains de Macron.

Et tant qu’à imaginer des mondes parallèles, celui dans lequel le parti présidentiel ferait des accords avec l’actuel Parti socialiste n’est pas à écarter : le président retrouverait potentiellement une majorité, ce qui lui laisserait les coudées franches pour achever de ruiner le pays dans une orgie de lois, de ponctions, de normes, d’égalité et de bisous.

En tout état de cause et comme le dit cette célèbre philosophe électorale, «on ne se trompe jamais quand on donne la parole aux Français». Dès lors, il apparaît assez clairement que, quelle que soit l’issue de ces scrutins prochains, ce pays est foutu.

 

source : Hashtable


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