La Cour pénale internationale «est conçue pour l’Afrique et non pour l’Occident»
Qu’on ne se le cache pas ! Il est indéniable que la Cour pénale internationale joue le rôle d’un gardien vigilant dans le paysage politique occidental. Elle agit comme chien de garde dans le «jardin» de l’Occident constamment à l’affût du souverainisme des Africains et d’autres «jungles» ! La CPI est bien un outil de l’Occident prédateur au service du Grand Capital. Elle agit comme une épée Damoclès sur les irréductibles.
La CPI, issue du Statut de Rome de 1998, est toujours sujette à controverse en ce qui concerne les «réserves», les «amendements» et les «interprétations» voire les «exceptions» (comme les crimes «d’agression»). Ce Statut de Rome n’a pas été signé, même par les «Grands» (États-Unis, Russie, Chine, Inde). Avec un budget dépassant les 150 millions de dollars, la CPI doit être régulièrement entretenue par ses créateurs, mais aussi ses donateurs comme la fondation Soros. Khan et sa clique sont fonctionnaires, il serait donc surprenant qu’ils ne jouent pas les partitions du chef d’orchestre ! L’indépendance financière n’est donc pas assurée. Même la Cour africaine dépend d’un financement occidental.
La CPI doit justifier son travail et prouver sa loyauté. Afin d’inspirer confiance aux populations ciblées, on a opté pour des Ocampo, des Karim, des Khan (et demain des Mohamed), des personnes à la peau noire, brune ou jaune, au lieu des types «Européens» qui pourraient être perçus comme partiaux, mais qui sont désignés comme «conseillers».
Ils prétendent ne pas être membres, mais en réalité, c’est pour dissimuler leurs liens. Ils sont partie prenante du fonctionnement de la Cour en exerçant leur influence à travers leurs ONG et leurs lobbys ! Une tactique de camouflage, semblable à celle utilisée dans l’armée.
À propos de la CPI et de sa décision contre le Hamas et Israël
En écoutant l’annonce du procureur de la CPI, on a constaté que c’est le procès du Hamas qui est mis en avant, reléguant ainsi celui de Netanyahou et de Gallant au second plan. Il semble avoir réussi à trouver une manière de mélanger les genres pour brouiller les vues et les avis.
Ce procureur, Karim Khan, a révélé, probablement pour prouver l’impartialité de la Cour, qu’il a été menacé de ne pas s’en prendre à Israël. Selon ses dires : «un haut dirigeant américain élu» lui aurait signifié, un jour, au sujet des crimes commis par les États-Unis en Afghanistan que la CPI «est conçue pour l’Afrique et pour des voyous comme Poutine et non pour l’Occident et ses alliés». On le savait, mais lorsqu’elle visait des Africains, ce Karim n’avait rien révélé. Actuellement, cette Cour se réveille parce qu’elle se sent obligée de prendre une décision en raison des pressions, des preuves des crimes israéliens multiples et publiques, ainsi que des réactions de la CIJ. Cependant, il a manœuvré de manière rusée en utilisant une astuce minable qui consiste à accuser les deux parties, pour faire bonne mesure, en les mettant au même plan ! Mal lui en a pris, il a commis une grave erreur en assimilant la victime colonisée et le colonisateur bourreau dans le même procès tout en favorisant ce dernier ! Il a commencé par accuser trois hauts responsables palestiniens de «pénalement responsables du meurtre de civils» (2.35, en citant les crimes), puis deux hauts responsables sionistes seulement qu’il «accuse…de ces crimes ‘présumés’» (9.31 en les citant) !
«Crime contre l’humanité et crimes de guerre des responsables palestiniens sur les israéliens» ? Est-ce sérieux ? On aurait cru que ce sont les Palestiniens qui ont colonisé les Israéliens pendant 76 ans ! Il a mentionné qu’Israël «a le droit de se défendre», mais il a omis de préciser le «devoir» des Palestiniens de combattre les colons qui spolient leurs biens. Inversant ainsi l’histoire tourmentée de ce peuple !
Fustigé, paradoxalement, par les Palestiniens et des sionistes d’Israël, mais soutenu ailleurs (notamment la France), cette «sortie» semble une mystification visant à prouver sa pseudo «bonne conscience» et peut-être, à justifier le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine qui, comme le monde le sait, a été émis sur instigation de ces mêmes «hauts dirigeants» de l’UE et des lobbys américains. Il semble que chacun joue un rôle méprisable dans un jeu de dupes avec les principaux bailleurs de fonds ! La CPI ne se «retourne» pas contre ses maîtres, mais tripote. À moins qu’il ne s’agisse d’un coup de gueule de Khan, suite à des menaces insupportables, visant à anéantir cette Cour !
Les magistrats de cette CPI sont des laquais ! La CPI est un instrument occidental, une supercherie pour les dupes, un attrape-nigaud ! Où sont les «enquêtes» contre Obama, Busch, Clinton, Hollande et Sarkozy pour leurs crimes en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yougoslavie et Soudan ?
Ne jamais croire à leurs fripouilleries, même s’ils vous offrent le paradis sur la paume des mains ! La CPI doit disparaître et l’Union Africaine s’est déjà prononcée pour le retrait du Statut de Rome.
Le Sud global prend le relai et met à l’épreuve
L’Occident devenant sourd, muet et aveugle, ce sera désormais le Sud Global qui prendra le relais des poursuites judiciaires, en utilisant leur CPI, contre les auteurs de génocides et des crimes de guerre qui sont couverts/niés/politisés/sélectifs/partiaux pour répondre à leurs intérêts géopolitiques égoïstes ! Comme disait l’autre «accompagner le menteur jusqu’au seuil de sa maison», tâche dont l’Afrique du Sud a pris la responsabilité.
Elle prétendait être un «remède» contre les folies meurtrières des hommes, mais le temps l’a révélé comme un «poison» aux yeux du monde. Même un fou peut faire la distinction. Quand un prétendu remède se révèle poison, personne n’en voudra. Cette CPI soutient qu’elle accomplit «honnêtement» son travail, mais la réalité montre le contraire – une justice sélective et raciste, fonctionnant plus «à charge» qu’à «décharge», niant presque les tribunaux nationaux – peu importe qui en sont les membres, souvent liés par des relations amicales et/ou professionnelles antérieures.
Voici un extrait d’article intitulé «l’ombre de Soros plane sur la CPI» :
(Je n’arrive pas à retrouver le lien)
«Examinant la genèse du mandat d’arrêt lancé par CPI, l’ombre du milliardaire Soros, condamné en France pour «délit d’initié», apparaît… avec la présence au sein des organisations internationales de son ancien voisin et ami intime, le ministre des AE et du Commonwealth … et ancien vice-SG des Nations unies, Lord Malloch Brown. Ce dernier, après avoir officié au fonds spéculatif de Soros, le Quantum Fund basé dans les Antilles néerlandaises, et de l’Open Society, connu pour ses «révolutions de couleur», vient d’être nommé par Gordon Brown comme son ‘envoyé spécial’ en charge d’organiser le sommet du G20 le 2 avril à Londres.
En janvier 2005, le SG Kofi Annan choisit Malloch Brown, ancien journaliste de la revue de la City de Londres, The Economist, et ancien vice-président de la Banque mondiale, comme son «chef de cabinet»… Pure coïncidence… à peine quelques mois plus tard en avril 2005, Annan livre les noms de 51 suspects, soupçonnés des massacres au Darfour, au procureur de la CPI, l’Argentin Luis Moreno-Ocampo. L’affaire du Darfour fut le premier cas confié par le Conseil de sécurité à la CPI…
Comme Malloch Brown, Moreno-Ocampo a travaillé pour la Banque mondiale, comme «consultant sur la corruption». Avant d’occuper ce poste, il fut le président pour l’Amérique latine et les Caraïbes d’une ONG que finance George Soros, Transparency International…
En 2005, Moreno-Ocampa affirmait… «qu’un jour les États-Unis deviendraient eux aussi membre de la CPI». «Qui ne peut pas soutenir la nécessité de sanctionner un génocide ?», prédisant que «d’ici vingt ans, tout le monde sera membre de la Cour». «Nous vivons la décennie de l’Afrique. Les années 1980 était la décennie de l’Amérique latine, les années 1990 celle de l’Europe de l’Est, et maintenant nous devons travailler avec l’Afrique» dit-il. «L’Afrique est en effet une cible de choix de la CPI, qui commença par traquer des suspects dans la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire et le Burundi…»
En conclusion
Netanyahou et Gallant ne seront jamais inquiétés tant que les États-Unis les soutiendront, même s’ils se rendent dans des pays occidentaux «démocratiques», signataires du Statut de Rome, car Israël est considéré comme un peuple «élu» et «démocratique» ! Netanyahou le sait et le prouve par sa réaction «il s’agit de la 1ère fois où un État démocratique qui se bat pour sa vie est accusé par la justice internationale de crime de guerre…». Lors d’une interview avec la chaîne ABC, Netanyahou se montre à la fois confiant et menaçant : «Je ne suis pas inquiet à l’idée de voyager, mais lui (Khan) devrait plutôt s’inquiéter». Question simple : est-ce que la France, en tant que pays «démocratique» qui soutient la décision de la CPI, aurait l’audace de les arrêter et les livrer à la CPI s’ils se rendaient sur son territoire ?
Israël ne se pliera pas aux juridictions internationales, que ce soit la CPI ou la CIJ ; même au risque d’être exclu de l’ONU ! Si la France est en accord avec la CPI et que les milieux sionistes français restent prudemment dans l’expectative, cela laisse supposer qu’il y a matière à suspicion.
La CPI, institution des mondialistes, demeurera un tigre en papier qui protège le «jardin» occidental. Ce genre de «justice internationale» prétendument «indépendante» n’a jamais existé et n’existera jamais ! Demander à cette Cour, qui est manipulée à des fins politiques par un Occident prosioniste, de juger en faisant la différence entre un génocide en direct et la lutte armée contre l’occupation, est tout simplement inconcevable. Ne nous berçons pas d’illusions ! C’est la première fois qu’une instance judiciaire internationale parvient à se mettre à dos à la fois la victime et le coupable !
On l’observe également avec toutes les organisations de défense des «droits de l’homme et des libertés» qui sont manipulées contre finances. Voici quelques-unes : Amnesty International (AI), Association Internet pour la promotion et la Défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, Reporters Sans Frontières, Freedom House, Fédération internationale pour les droits humains, TRIAL International, Committee to Protect Journalists, Avocats sans frontières, l’Institut Arabe des droits de l’homme, La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, Médecins sans frontières, Organisation Mondiale Contre la Torture, Association pour la Prévention de la Torture, Association ou organisme LGBT etc. Elles ont le même objectif hégémonique avec des missions différentes !
Dans cette confusion, il n’est pas étonnant que des pays européens comme l’Irlande, la Norvège et l’Espagne reconnaissent, aujourd’hui, l’État de Palestine.
On retiendra, toutefois, que ce ne sera plus comme avant : cela restera, comme nous l’avons déjà mentionné par ailleurs, une épine dans leur pied, une gêne insupportable et constante. Ils seront traqués d’une autre manière, jusqu’à ce que justice soit rendue !
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- Source : ZeJournal