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Samedi, 20 Avr. 2024

La partition du Mozart de la Finance, dilatée comme jamais

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Lundi, 01 Mai 2023 - 20h19

Véritablement renaissants, les Marcheurs ont presque tous un faible pour le gribouillage. Quand il n’agenouille pas de Russie, dans ses rêves, Bruno Le Maire dilate des anus. Sage précaution, étant donné que cette histoire a bien l’air de devoir se finir sans vaseline.

A part Darmanin, qui se contente d’inspirer des SMS assez houellebecquiens eux aussi (« l’effort de baiser avec toi… »), toute la Macronie écrit, apparemment déterminée à prouver qu’on peut faire pire que les Houellebecq de la dernière période. Houellebecq a d’ailleurs ses entrées aux ministères de ses disciples, qu’il décrit dans sa dernière sécrétion romanesque : à Bercy, on réchauffe des surgelés, et les fellations sont confiées à une iranienne. Pareil à Racine, Houellebecq évoque probablement Le Maire tel qu’il est. Dans Fugue Américaine, ce dernier, cornélien, se voit plus entreprenant :

« Tu viens, Oskar ? Je suis dilatée comme jamais. » En disant ces mots elle avait un visage d’ange ; si elle était folle d’amour, moi j’étais en extase.

Recto et verso du fantasme renaissant

Les mauvaises langues, ici, discerneront aisément la métaphore d’une sorte de programme de gouvernement, qu’Elisabeth « gardienne de débiles » Borne n’expose pas avec une pleine clarté pendant ses visites en EHPAD.

Un peu le programme qu’on devinait déjà, lorsque la Young Global Playmate Schiappa, alias Marie Minelli, intimait à l’esclave sexuel de ses rêves ministériels : « Vas-y bouffe-moi la chatte ».

Et en effet, le programme de la Macronie ressemble de plus en plus à un jeu scatophile dont les soumis sont obligés de manger les excréments de McKinsey. 100 jours à ce régime là, ça risque de nous sembler long !

Moyennant leur diète bien vitaminée, il se peut en effet que ces enfants gâtés aient fini par voir la France comme cet univers parallèle de porno de gare, où le gueux se transforme, comme par magie, en victime consentante : plus de casserolades, plus de « débats constructifs », plus « d’apaisement » – juste une gigantesque partouze SM à grands coups de 49.3 et de BRAV-M !

De Bakhmout aux passions rectales du Mozart de la Bitance, en passant par Schiappa en une de Playboy, il faut se rendre à l’évidence : la Macronie – tout en s’efforçant de nous convaincre d’y renoncer – adore la bidoche. Seul problème : c’est nous qu’ils saignent.


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