L’euthanasie en Macronie : liberté de la fin et/ou fin de la liberté
À l’Assemblée dite nationale, l’euthanasie semble être la dernière liberté à laquelle le parti « renaissant » d’Emmanuel Macron tienne réellement. Il faut croire qu’ils sont pressés de se débarrasser de leurs électeurs.
Jadis (avant 2020), le mot « liberté » évoquait des choses bien différentes : liberté de se déplacer (désormais incompatible avec le « risque sanitaire » et « climatique »), de disposer librement des fruits de son travail (ce qui revient aujourd’hui à « mettre la planète en danger » et à « financer l’agression russe »), ou encore de se soigner comme on l’entend lorsqu’on s’estime malade (« conspirationnisme »).
Tout cela appartenant au passé, c’est désormais uniquement la gestion de la « fin de vie » (jadis connue sous le nom pré-transhumaniste de « mort ») qui – et c’est bien compréhensible – préoccupe la Macronie comme incarnation de la métastase terminale de la modernité républicaine.
L’euthanasie de la Macronie, début de la fin de la fin
C’est Jean-Marc Morandini qui nous apprend que « le président Emmanuel Macron, qui avait semblé initialement très partant pour ‘bouger’ sur la fin de vie, a paru davantage en retrait récemment ». Élu par un Boomeristan sénile en affichant une gérontophilie qui met le monde entier mal à l’aise, mais semble plaire dans les EHPAD, le mari de Brigitte a probablement de bonnes raisons de devenir discret sur le sujet.
Empoisonner des adolescents pour faire semblant d’empêcher la propagation de pandémies imaginaires, passe encore – mais on peut penser que l’épopée du Rivotril, elle, a pu ternir son aura dans son cœur de cible électoral dûment défibrillisé.
Et puis, il y a Brigitte. Grâce aux pièces jaunes mises de côté par le couple présidentiel, elle ne bénéficiera probablement pas des propositions de lutte contre l’indigence via l’euthanasie que mijoteraient d’ores et déjà certains gouvernements du Benelux. Mais il faudra bien, tôt ou tard, que ce petit théâtre lycéen – comme toutes les meilleures choses – prenne fin.
- Source : Le Courrier des Stratèges