En Guinée-Bissau, le président de la transition a prêté serment
Le général Horta N’Tam a prêté serment en tant que président de la transition de la Guinée-Bissau et chef du commandement militaire. Il dirigera le pays pendant un an, rapporte l’AFP, citant la conférence de presse des militaires ayant mené le coup d’État du 26 novembre.
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a été arrêté le 26 novembre, trois jours après la tenue de l’élection présidentielle et avant la proclamation officielle des résultats. Selon lui, le «coup d’État» a été organisé par le chef d’état-major de l’armée de terre. Embaló a par la suite reconnu avoir été renversé.
Avec le dirigeant de la Guinée-Bissau, ont également été arrêtés le chef d’état-major des forces armées Biague Na Ntan, son adjoint Mamadou Touré, ainsi que le ministre de l’Intérieur Bocé Candé. Selon les médias, les militaires ont aussi arrêté l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira, ainsi que l’opposant Fernando Dias, tous deux candidats à l’élection. Après cela, les militaires ont déclaré exercer un «contrôle total sur le pays», avoir «suspendu le processus électoral» et fermé les frontières.
Selon les militaires, le coup d’État a eu lieu en raison de la découverte d’un «plan de déstabilisation» impliquant «des responsables politiques, un baron de la drogue et des ressortissants étrangers».
De son côté, le candidat indépendant à la présidentielle en Guinée-Bissau, Fernando Dias, a accusé Embaló d’avoir «fabriqué» le coup d’État. Selon lui, le dirigeant déchu a perdu l’élection et n’a pas voulu en reconnaître les résultats.
- Source : African Initiative (Russie)










