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Mardi, 11 Nov. 2025

Les poilues du 11 Novembre, ou le cinéma féministe à la ramasse

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 11 Nov. 2025 - 15h23

D’accord, c’est facile de taper sur plus petit que soi, mais quand les petits vous mettent chaque jour des coups de pied en pensant être en impunité, ça permet de se défouler un peu, comme quand on tire un coup-franc aux 18 mètres.

Devant les fautes de l’adversaire, on lâche sa puissance, son agressivité, c’est un défouloir avec de la technique autour. Pour le coup, ce mardi 11 novembre 2025 nous offre, grâce au Point qui a fait le job, un tour d’horizon du cinéma français de fond de la cuve.

Sachez qu’on continuera à tirer sur cette cible molle tant que le niveau n’aura pas remonté.

On commence par Le Gang des Amazones, un film érotique déguisé en polar. Quatre filles à moitié à poil tout le temps préparent un braquage, comme si les filles braquaient. On nage en plein delirium féministe, de celles qui croivent qu’elles peuvent tout faire comme nous : déraciner un chêne de 600 ans avec les mains, couper du bois avec un cutter par moins 20 à l’ombre, dépecer un sanglier avec les dents.

« On n’existe pour personne, on des des meufs, depuis quand les meufs ça braque ? »

Dans les 4 Amazones, on retrouve la fille Higelin, celle qui avait osé dire des bêtises sur Macouille – ah la la, ce correcteur automatique –, sur Macron pendant un concert, une Beurette appétissante et deux autres brunes. Notez bien que les blondes ne savent pas braquer : les brunes, réputées plus dures, plus méchantes, sont calibrées pour le job. C’est de l’hyperréalisme version ciné woke.

En vérité, car on vous la doit, ce gang a existé, et on n’était pas au courant, ce qui n’exonère pas le ciné français de son syndrome wokette. Wikipédia, l’encyclopédie bien-pensante en ligne qui éradique les auteurs mal-pensants, nous affranchit en citant Hélène :

« On n’avait pas assez d’argent pour nourrir correctement nos enfants, on en a eu marre. Il fallait trouver une solution. Je me sentais incapable de me prostituer, de vendre de la drogue ou de voler des gens. La seule solution, c’était le braquage ».

Les braqueuses seront quasi relaxées par la justice (socialiste). On ravale donc notre réflexe masculiniste. Oui, les filles peuvent braquer comme les garçons, mais c’est résiduel. En général, elles préfèrent braquer le fric de leur mec.
Vous voyez, vous recommencez !

Passons au film suivant, avant qu’on soit accusés de violences contre les femmes. Le Point poursuit sa quête de sens.

Sur la Côte d’Azur, Six jours, ce printemps-là ausculte la violence sociale tapie derrière les murs d’une villa bourgeoise. Ailleurs, la justice vacille face à l’inceste dans On vous croit, huis clos suffocant, tandis que Manon Clavel crève l’écran dans Kika, superbe portrait d’une femme cherchant sa renaissance entre précarité et pratiques BDSM. Et pour les fans de manga, un nouveau chapitre de Détective Conan est aussi au programme.

Il y a le film d’Isabelle Carré sur les jeunes en HP, très tendance, ça. On est encore dans le registre de la souffrance des femmes, avec les hommes enfermeurs qui comprennent rien à la psychologie, surnommés « la Gestapo ». Dans la bande-son de ce film mode, on retrouve Zaho de Sagazan, ça veut tout dire.

Ensuite on passe à Blanche Gardin dans une histoire loufoque de Yéti, mais avec Philippe Katerine dedans, donc boycott direct. Blanche, choisis mieux tes partenaires, franchement, depuis la cérémonie d’ouverture des JO, le Katerine est pestiféré.

On pense que la bande-annonce suffit. Tout est dedans, pourquoi allonger la sauce sur 1h30 ? On en arrive à La Bonne étoile, un film rigolo sur les juifs qui n’a pas fait rire Jean-Luc Wachthausen, l’auteur de la critique.

Difficile de tirer des effets comiques d’une telle situation qui frôle sans cesse le drame. Il faut trouver le ton juste, la bonne distance, le bon scénario. Pétri de bons sentiments, Pascal Elbé signe un film sans nerfs, paresseux, un « conte tragi-comique » qui nous tire vers le bas. N’est pas la bande du Splendid ni Roberto Benigni (La Vie est belle) qui veut. Benoît Poelvoorde donne à son personnage une bonne dose de bêtise sans trop croire à cette histoire dont personne ne sort grandi.

Écoute, frérot, « frôler sans cesse le drame » c’est le principe de l’humour. Cependant, là aussi, comme Katerine qui a souillé l’image de la France avec son corps de gros ver de terre bleu, on boycotte, puisqu’il y a l’ultrasioniste Pascal Elbé aux commandes du film, le même qui voulait tabasser Dieudonné. On n’oublie pas.

On va accélérer car il fait beau et on a envie de sortir chasser le sanglier. Film suivant, la souffrance d’une mère (forcément seule) en difficulté financière, un truc sur l’inceste avec un (forcément) méchant père, et enfin le film BDSM, toujours avec cette sempiternelle souffrance féministe.

C’est l’une des perles françaises de la Semaine de la critique 2025. La vie de Kika, assistante sociale, bascule brutalement après la mort de son nouvel amour, David. Criblée de dettes et enceinte, elle va devoir emprunter des chemins inattendus pour survivre. Elle s’initie aux pratiques BDSM (sadomasochistes) comme dominatrice, où elle retrouve une certaine forme de réconfort.

L’assistance sociale : « Comment vous payez votre loyer ? »

L’héroïne BDSM : « Ben je vends mes culottes sales ».

Le critique du Point y voit un « merveilleux long-métrage, qui transcende la dimension sulfureuse du sujet pour livrer une réflexion profonde sur la précarité, la résilience et la façon dont nous gérons la douleur ». Paix à son âme.

Une femme dans le besoin qui se venge des hommes en les fouettant, c’est cool, bien dans l’air du temps. L’échange au-dessus est du niveau de cette nouvelle cinéma française. On dit une cinéma, maintenant.
Au fait, BDSM c’est l’acronyme de Bande De Salopards de Mecs.


- Source : E&R

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