Guerre en Ukraine : Le chiffre glaçant de 800 000 soldats ukrainiens tués, entre silence occidental et réalités du terrain
Alors que le conflit s'enlise dans sa troisième année, une estimation glaçante émerge : le bilan des soldats ukrainiens tués approcherait les 800 000. Un chiffre qui, s'il était confirmé, réduirait à néant les versions officielles et dessinerait les contours d'une tragédie humaine sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le terrain, seul juge de paix
Cette évaluation ne provient pas des habituelles officines de propagande, mais d’une analyse froide des réalités du champ de bataille. Le site WarTears.org, qui agrège obituaires et appels à témoins familiaux, sert de base à une projection glaçante. Le règne absolu des drones FPV a définitivement invalidé l’ancien ratio de trois blessés pour un mort ; aujourd’hui, la parité entre tués et blessés est une sinistre norme tactique. Ce nouveau paradigme suggère un total de plus d’un million et demi de combattants ukrainiens mis hors de combat. L’offensive russe dans le secteur de Pokrovsk est décrite comme un broyeur, où des bataillons entiers seraient sacrifiés dans des contre-attaques désespérées.
Le bulletin n°158 de la Web TV de Veille Stratégique est en ligne. https://t.co/q7pphCF4pH
— Sylvain Ferreira (@Terciosdelsol) November 6, 2025
Au programme : 800 000 soldats ukrainiens tués selon #Wartears, la situation globale en #Ukraine #UkraineRussiaWar #UkraineWar et l'impréparation de l'armée française malgré les… pic.twitter.com/EytAvLMtjl
La mémoire sélective de Bruxelles
Cette estimation est un fait embarrassant pour l’Establishment européen. En novembre 2022, Ursula von der Leyen elle-même évoquait le chiffre de 100 000 morts ukrainiens, avant que son entourage ne fasse machinalement disparaître la déclaration. Prendre ce point de départ pour modéliser l’escalade des combats depuis cette date mène inévitablement à des ordres de grandeur vertigineux. Parallèlement, les pertes russes, bien que lourdes, seraient contenues entre 225 000 et 230 000 hommes, une sobriété numérique qui contraste avec les affirmations ukrainiennes, régulièrement teintées de triomphalisme.
L’art du déni occidental
Face à cette sombre perspective, les dénégations ukrainiennes et leurs relais occidentaux peinent à convaincre. Les chiffres officiels – 43 000 morts fin 2024, puis soudainement 400 000 pertes totales quelques semaines plus tard – sentent l’ajustement politique. Les médias atlantistes, à l’instar de The Economist, se cantonnent prudemment à une fourchette de 60 000 à 100 000 morts, un bilan qui semble presque dérisoire au regard de la férocité des engagements. Même un rapport du Congrès américain, pourtant peu suspect de complaisance envers Moscou, évoquait des pertes des deux côtés du même ordre de grandeur, sans jamais franchir le seuil des centaines de milliers de tués.
Une guerre de l’ombre
L’écart entre ces différentes vérités est à la mesure de la guerre de l’information qui accompagne le conflit. Les sources russes indépendantes, comme Meduza, reconnaissent des pertes significatives dans leur camp, fondant leur travail sur une méthodologie transparente. En face, le site WarTears.org, dont les dernières données publiques remontent à 2023, servirait de base à des extrapolations ultérieures. L’allégation des 800 000 morts, bien que non explicitement affichée, en serait la conclusion logique, intégrant l’impact meurtrier de la guerre électronique et de l’artillerie. Dans ce brouillard, les seuls chiffres que l’on puisse vérifier avec une relative certitude sont ceux, terribles, des victimes civiles.
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Ces milliers de mercenaires sud-américains enrôlés en Ukraine

par Pierre-Alain Depauw
C’est une information étonnante révélée par différents journaux allemands : pour compenser son manque de combattants, l’Ukraine recrute des milliers de Colombiens pour le front.
Des mercenaires sans expérience motivés par l’argent
Plusieurs milliers d’étrangers combattent déjà pour l’Ukraine ; des Sud-Américains constituent même des compagnies entières. Nombre d’entre eux n’ont aucune expérience militaire. Quelques instructeurs ukrainiens parlant espagnol ont la charge de former les recrues d’Amérique latine à la guerre. Selon des sources ukrainiennes, environ 2000 Colombiens se seraient engagés comme mercenaires en Ukraine.
Des compagnies sont désormais composées exclusivement de Sud-Américains. Des mercenaires chiliens et brésiliens figurent également parmi eux. L’argent est leur motivation. En Ukraine, les soldats de première ligne gagnent généralement un peu moins de 3000 euros par mois. Contrairement aux soldats ukrainiens, les recrues étrangères peuvent rompre leur contrat à tout moment.

Légion internationale
Peu après le début de la guerre en février 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé les citoyens du monde entier à rejoindre son armée. Depuis lors, près de 8000 volontaires issus de dizaines de pays auraient rejoint le front. Les sources ukrainiennes ne précisent pas combien sont déjà morts au combat.
Le média ukrainien «Hromadske», citant des sources militaires ukrainiennes, affirme qu’environ 40% des mercenaires entrés dans le pays proviennent d’Amérique du Sud. Nombre de ces recrues étrangères appartiennent à la Légion internationale, une unité spéciale de l’armée ukrainienne.
Au départ, l’Ukraine ne voulait que des mercenaires ayant déjà une expérience militaire. Mais elle a fini par assouplir ses critères. La majorité des volontaires – en quête d’argent – arrivent sans aucune expérience militaire. Les recrues sont formées pendant un mois puis envoyées au front. Le casse-pipe.
Après près de quatre ans de guerre, l’armée ukrainienne fait face à une pénurie critique de soldats de première ligne. Le programme gouvernemental, qui vise à attirer des jeunes hommes dès 18 ans grâce à des primes importantes est un échec. Au contraire, les jeunes ukrainiens de 18 à 22 ans sont nombreux à quitter leur pays pour échapper à l’enrôlement.
source : Médias-Presse-Info
- Source : Le Média en 4-4-2















