Le nouveau délire de Bruxelles : L’auto-identification de genre dès la maternelle

L’Union européenne persiste dans sa dérive idéologique. La Commission, dirigée par Ursula von der Leyen, a adopté une « stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2026-2030 » qui franchit une nouvelle étape. Ce texte promeut l’auto-identification de genre, y compris pour les mineurs, sans limitation d’âge. Une mesure présentée comme un progrès, mais qui inquiète sur la protection de l’enfance et l’emprise croissante du militantisme sur les institutions.
Florian Philippot, président des Patriotes, a relayé l’information sur X, en citant un extrait du document officiel : la Commission entend « faciliter les échanges de bonnes pratiques entre les États membres afin de soutenir le développement de procédures légales de reconnaissance du genre fondées sur l’autodétermination et exemptes de toute restriction d’âge ». Une formulation technique qui masque une réalité lourde de conséquences.
Tiens une nouvelle dinguerie absolue signée UE !
— Florian Philippot (@f_philippot) October 14, 2025
« L’Union européenne veut permettre l’auto-identification de genre dès l’enfance ! »
« Bruxelles veut permettre aux enfants de changer de genre à tout âge et SANCTIONNER tout État qui s'y oppose » !
(cf :… pic.twitter.com/rHtJ3fr5Ik
Concrètement, cette stratégie pourrait permettre à des enfants, parfois très jeunes, de modifier leur identité civile sans autorisation parentale ni avis médical. Des pratiques jusqu’alors encadrées par les législations nationales pourraient être uniformisées sous la pression bruxelloise, au nom d’une conception absolutiste de l’autodétermination.
Ce projet s’inscrit dans une logique plus large. L’Union européenne, qui s’érige en gardienne de la morale progressiste, use de son pouvoir normatif pour imposer des standards sociétaux contestés. Après les conflits autour des quotas migratoires ou des valeurs traditionnelles en Hongrie et Pologne, Bruxelles ouvre un nouveau front : celui de l’identité de genre chez les mineurs.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains dénoncent une ingérence inacceptable dans l’autorité parentale et les équilibres éducatifs. D’autres s’inquiètent des dérives médicales potentielles, évoquant des traitements hormonaux ou chirurgicaux précoces, au nom d’une idéologie qui rejette les réalités biologiques.
Cette stratégie illustre une alliance troublante entre le militantisme woke et les instances européennes. Au nom de l’inclusion, on brouille les repères ; au nom des droits, on fragilise les plus jeunes. Florian Philippot résume cette inquiétude : « L’UE veut TOUT détruire, qu’il ne reste plus rien ! Notre devoir est de la détruire avant, par le Frexit ! »
Et que l’on ne s’y trompe pas : Bruxelles prévoit déjà la riposte. Face aux résistances prévisibles, la stratégie inclura des mécanismes de contournement de l’autorité parentale, qualifiée de « potentiel obstacle aux droits de l’enfant ». Quant aux détracteurs, qu’ils soient simples parents soucieux ou critiques politiques, ils seront immédiatement catalogués comme des « complotistes d’extrême-droite » ou des « relais de Moscou », un épouvantail commode pour discréditer toute opposition et éviter un débat de fond sur ce projet de société.
Face à ce rouleau compresseur idéologique, l’appel à la résistance nationale prend tout son sens. Il ne s’agit plus seulement de défendre des frontières, mais de préserver l’intégrité de notre jeunesse contre des expérimentations sociétales imposées d’en haut.
L’enfance, nouvelle frontière de l’idéologie ? Avec cette stratégie, Bruxelles le laisse craindre. Entre protection des mineurs et promotion de l’autodétermination, le choix est clair : il appartient aux nations de reprendre la main.
- Source : Le Média en 4-4-2