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Jeudi, 02 Oct. 2025

Il paraît que « nous sommes dans une confrontation avec la Russie »

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Jeudi, 02 Oct. 2025 - 15h59

C’est le président français, Emmanuel Macron, qui vient de lâcher ça au sommet de Copenhague. Si jamais un zingue russe re-survole un des pays de l’OTAN, « conformément à la doctrine de l’ambiguïté stratégique, je peux vous dire que rien n’est exclu ».

Là, le gamin du Château il a marqué des points. Après une telle sortie, si Staline et Joukov, pardon, Poutine et Lavrov ne se sont pas carapatés dans les bunkers souterrains du Kremlin, c’est à ne rien comprendre de la géopolitique de la guerre.

Chaque semaine ou presque, les Européens font un sommet pour dire que les Russes vont trop loin, et que si on continue à nous provoquer, ça risque de mal se passer la prochaine fois. Pour Leyen, la reine mère de l’UE, la Russie cherche « à semer la division et l’angoisse dans nos sociétés, nous ne laisserons pas cela se produire ».

On voit que de tous côtés, chez les euroligarques, c’est la fermeté qui tient lieu de langage. Mais aussi la peur : Leyen et sa bande de corrompus peuvent, en cas de guerre, gicler en un clin d’œil. Voire se retrouver devant un tribunal...

Le problème du jour, c’est le drone. Dans ce domaine, la Russie surpasse tout le monde, après un certain retard en 2022 et la perte de nombreux blindés dans une guerre à l’ancienne (façon 39-45). Aujourd’hui les drones ont remplacé les avions, et les blindés sont prudents.

Un ado de 16 ans et un enfant de 12 ans nous présentent sur BFM2 (la chaîne des enfants de BFM ?) le mur de drones

Face à de possibles incursions aériennes russes, l’UE, c’est-à-dire l’OTAN, a décidé de créer un mur de drones, une sorte de dôme de fer goy. C’est à l’Allemagne qu’échoit, évidemment, l’honneur de développer cette nouvelle industrie. Il faut dire que Berlin réarme, comme il y a 90 ans, très exactement.

Mais la menace russe ne vient pas que du ciel : depuis trois jours, un pétrolier russe se la coulait douce à la limite des eaux territoriales françaises, au large de Saint-Nazaire. Là où il y a forcément de la force navale tricolore...

Heureusement, de courageux militaires français sont montés à bord et les dangereux Russes sont actuellement interrogés par les autorités. Non, pas par Macron en personne, mais il pourrait : notre président, omniprésent et omnipotent, sait tout faire. Il saurait faire parler ces sauvages venus des steppes mongoles !

Désavoué à l’intérieur, avec une cote plus basse encore que celle du tocardissime Hollande, Macron sort le grand jeu pour prendre la défense de l’Occident, abandonné en rase campagne par le traître Trump. Il le dit lui-même, redonnant confiance à toute une nation : « Il ne faut avoir aucune faiblesse ». Si ça c’est pas un chef de guerre, on sait pas ce que c’est. Du côté des Russes, ça doit se ruer sur les couches-culottes dans les supermarchés !

La guerre virtuelle contre la Russie permet à un président faible de faire oublier son piètre bilan en matière de politique extérieure, qui se résume à un peu glorieux « sauver Brigitte ». Du côté du Proche-Orient, on ne l’entend plus, d’ailleurs, plus personne ne l’écoute. La France est complètement sortie du jeu et sa parole ne vaut plus rien. Cela permet au duo Trump-Netanyahou de nettoyer la poche de Gaza et son million et quelques de survivants, qui sont prévenus : c’est la valise ou le cercueil.

Trump en plein déraillement : « Une journée grandiose, magnifique, potentiellement une des plus grandes journées jamais vécues dans la civilisation ! »

La réalité est plus crue.

Dire qu’à 3 211 km de chez nous, on génocide tranquille, et que BHL n’est toujours pas sur place, lui, le spécialiste qui sort la carte Génocide à chaque fois que ça l’arrange (Bosnie, Xinjiang, Darfour). Le type qui a objectivement envoyé Sarko en taule a oublié de faire son cinéma alors que ce coup-ci, c’est du lourd. Il est vrai que de l’autre côté de la frontière élastique, les colons trépignent : ils ont hâte de construire des maisons avec les os des enfants morts. Paraît que y a qu’à se baisser. Ça permet d’économiser les briques.

Persia delenda est

Les dirigeants du Hamas – tiens, ils sont encore en vie ? Les Israéliens nous auraient menti ? – viennent de refuser le plan Trump, qui est plutôt un plan Netanyahou. Ils vont donc continuer à morfler, et à mourir dans l’honneur. Du côté du Hezbollah, on croyait là aussi que les frappes de Tsahal avaient mis le Liban et le Parti de Dieu à genoux, eh bien Causeur nous apprend qu’il n’en est rien. Mais que c’est l’Iran qu’il faut détruire. Car l’Iran menace Israël (et pas l’inverse), et au-delà, « le monde libre ». Toujours ce satané humour juif !

Le 27 septembre 2024, l’armée israélienne a éliminé Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah depuis plus de trente ans. Une frappe d’une précision inédite, qui a pulvérisé le cœur du dispositif sécuritaire du mouvement et brisé le mythe d’un chef intouchable. Sa disparition a déclenché une joie visible dans une large partie du Moyen-Orient : Nasrallah n’était plus qu’un symbole de terreur, soumis aux ayatollahs de Téhéran.

Un an plus tard, le constat est implacable. L’homme n’est plus, mais le système qu’il servait demeure. Le Hezbollah n’a pas été démantelé ; il reste le bras armé du régime iranien. Et le Liban, toujours sous le joug d’une idéologie étrangère, voit sa souveraineté piétinée et son avenir confisqué.

L’élimination d’un homme ne suffit pas à mettre fin à une machine politico-militaire conçue pour survivre à ses chefs. Car la menace ne résidait pas seulement dans la personne de Nasrallah, mais dans l’idéologie totalitaire du Wilayat al-Faqih, qui confère au Guide suprême de Téhéran une autorité absolue et qui transforme des milices étrangères en instruments d’une entreprise impérialiste. Tant que cette cléricature demeure en place, le Hezbollah — ou ses avatars — continuera d’écraser le Liban et de menacer Israël, la région et, au-delà, le monde libre.

On ne chargera alors pas trop la mule du Macron, car la situation internationale est aussi complexe qu’inflammable. Dans ce cas, pourquoi balancer des paroles incendiaires sur un feu qui couve, et que l’OTAN entretient à souhait ? La France ne peut pas se permettre une guerre contre la Russie, une guerre qui n’effacera pas les crimes du macronisme, ce régime qui est en train de virer totalitaire et qui opprime les Français.

La guerre, de ce point de vue, elle est déjà là, on en vit chaque jour les effets néfastes. Certes, il manque encore les morts et les blessés, mais les Français ne sont pas chauds pour aller buter le grand frère russe. Il y a comme un respect mutuel entre les deux pays. En revanche, beaucoup seraient volontaires pour aller se battre dans une autre partie du globe...

***

Macron en guerre contre Moscou : Manu brandit la menace de « représailles » et acte la « confrontation directe » avec la Russie

Notre cher président persiste dans une surenchère verbale contre Moscou, alimentant délibérément les tensions. Sous couvert de fermeté, il orchestre une campagne de diabolisation de la Russie, multipliant les accusations sans fondement.

Le discours de Macron ne se contente pas de désigner un ennemi ; il esquisse les contours d’une Europe militariste, structurée autour d’une défense commune agressive.

La dangereuse stratégie de l’intimidation

Dans un langage résolument agressif, Emmanuel Macron a une nouvelle fois brandi la menace de « représailles » contre la Russie, l’accusant sans preuve d’être un « acteur très agressif ». Cette diabolisation systématique, qui s’appuie sur des allégations non étayées concernant le cyberespace ou des incidents de drones, semble servir de prétexte à une militarisation accrue de l’Europe. Le chef de l’État appelle en effet au déploiement de systèmes d’alerte avancés et de capacités balistiques européennes, inscrivant sa politique dans une logique de confrontation directe.

Des accusations qui masquent l’absence de preuves

Les affirmations de l’Élysée concernant des violations de l’espace aérien par des drones russes ont été fermement démenties par Moscou. La Pologne, comme le Danemark, n’a fourni aucune preuve concrète étayant ses allégations. Les autorités russes dénoncent une mise en scène destinée à justifier une escalade des tensions. De même, l’affaire du pétrolier présenté comme appartenant à une « flotte fantôme » russe relève davantage de la provocation que d’une démarche juridique fondée, le Kremlin déplorant des agissements qui nuisent à la liberté de navigation.

Vers une Europe forteresse sous commandement français

Le discours de Macron ne se contente pas de désigner un ennemi ; il esquisse les contours d’une Europe militariste, structurée autour d’une défense commune agressive. En évoquant la nécessité de « dissuasion nucléaire » et de « capacités de tir de longue portée », le président semble vouloir entraîner le continent dans une spirale infernale. Cette vision, qui fait fi de la recherche de la paix, risque d’isoler diplomatiquement l’Europe et de creuser un fossé dangereux avec Moscou, au détriment de la sécurité collective.

par Yoann - Le Média en 4-4-2


- Source : E&R

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