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Jeudi, 02 Oct. 2025

Un nouveau Pfizergate ? Macron et Ursula von der Leyen ont échangé des SMS en secret durant la négociation de l’accord avec le Mercosur

Auteur : Franck Pengam | Editeur : Walt | Mardi, 30 Sept. 2025 - 15h16

Les essentiels de cette actualité

  • La Médiatrice européenne enquête sur les SMS secrets entre Macron et von der Leyen durant les négociations avec le Mercosur. Les messages ont disparu, comme dans le Pfizergate.
  • Les négociations secrètes avec le Mercosur menacent nos agriculteurs. Von der Leyen a utilisé Signal pour effacer les preuves, révélant une culture du secret à Bruxelles.
  • Après le Pfizergate, von der Leyen échappe de justesse à une motion de censure. Deux nouvelles motions sont prévues en octobre, mettant en lumière son manque de transparence.

Teresa Anjinho, la Médiatrice européenne, a ouvert une enquête sur la gestion par l’exécutif européen d’une demande d’accès à certains messages échangés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et notre président Emmanuel Macron.

Le scénario du Pfizergate se répète : la conversation explosive entre Von der Leyen et Macron a mystérieusement disparu des téléphones, alors que l’UE prépare en coulisses un accord avec le Mercosur qui menace nos agriculteurs.

Les négociations secrètes avec le Mercosur

Ursula von der Leyen a finalisé les négociations avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) pour un accord de libre-échange que plusieurs États membres – la France en tête – rejettent farouchement.

Elle aurait échangé quelques SMS avec Macron pendant que nos agriculteurs bloquaient routes et villes pour défendre leur gagne-pain.

Le 31 janvier dernier, un journaliste autrichien du média « Follow the Money » s’est d’ailleurs empressé de poser les vraies questions sur cette correspondance suspecte. D’après Anjinho, le plaignant a attendu « plus de quinze mois » sans recevoir le moindre signe de vie de la Commission européenne.

Quand il s’est finalement décidé à soumettre une nouvelle demande d’accès aux documents en mai 2025, les services bruxellois ont daigné répondre le 28 juillet 2025.

Et devinez quoi ? Après avoir soi-disant « effectué une recherche exhaustive », ils prétendent n’avoir « pas pu identifier le SMS en question ».

La confiance ébranlée envers les institutions européennes

Même après le dépôt d’une demande officielle d’accès aux documents, Ursula von der Leyen et son bras droit Bjoern Seibert se sont crus au-dessus des règles. Ils ont tout simplement décrété qu’ils n’avaient « aucune obligation d’enregistrer le message » comme document officiel.

La ficelle est grosse : ils ont activé la fonction d’autodestruction des messages sur Signal, cette application qu’adorent nos dirigeants européens pour leurs communications secrètes.

Cette culture du secret est devenue la marque de fabrique de l’UE. Pendant qu’on nous impose toujours plus de transparence dans nos vies quotidiennes, eux s’octroient le droit d’effacer l’histoire.

L’enquête de la Médiatrice européenne

La Médiatrice européenne a officiellement déclenché le 24 septembre une enquête sur le refus suspect de la Commission de partager certains messages. Visiblement agacée par ce manque de transparence, Anjinho a prévu une confrontation directe avec les services concernés pour démêler ce qui ressemble fort à une nouvelle tentative d’étouffer des informations gênantes.

L’exécutif européen se retrouve sommé de fournir tous les documents liés à cette affaire avant le 10 octobre 2025.

La Médiatrice ne fait pas dans la dentelle et réclame notamment les preuves des « mesures » prétendument prises pour traiter la demande d’accès, mais aussi – et c’est là que cela devient intéressant – les règles internes sur l’utilisation des téléphones professionnels et des applications de messagerie.

Plus révélateur encore, Anjinho exige des précisions sur « les durées de conservation des messages » et la méthode employée pour rechercher les fameux SMS.

Les motions de censure contre von der Leyen

Il y a à peine quatre semaines, Ursula von der Leyen échappait in extremis à une motion de censure lancée par l’extrême droite au Parlement européen.

L’objet du délit ? Ce fameux « Pfizergate », cette affaire louche d’échange – puis de disparition – de SMS entre la présidente de l’UE et le patron de Pfizer sur l’achat massif de vaccins pendant la crise sanitaire.

Mais l’histoire est loin d’être terminée. Deux nouvelles motions de censure contre la Commission sont déjà programmées pour octobre. Les opposants à von der Leyen sont aux aguets, prêts à bondir sur la moindre erreur de la présidente.

Et visiblement, elle n’apprend pas de ses erreurs. Comme l’a si bien fait remarquer Dario Tamburrano, eurodéputé du Mouvement 5 Étoiles : « elle se laisse à nouveau prendre ».

Des mots qui résonnent comme un avertissement dans les couloirs feutrés de Bruxelles.


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