Le socialisme à la française

Dans le Zap du 15 septembre 2025 de Réseau International (les Zaps de RI sont extrêmement bien faits et donnent un excellent aperçu de l’évolution du monde, ils constituent un trésor d’archives qui permettrait à un extraterrestre de comprendre ce qui se passe sur notre planète en peu de temps), Bruno Guigue nous parle de la Chine et du socialisme à la chinoise, que notre caste dirigeante appelle totalitarisme : «le socialisme, c’est l’amélioration constante des conditions de vie de toute la population, c’est permettre à tous d’avoir une alimentation correcte, des vêtements corrects, un logement correct, l’accès à l’éducation, à la santé et aux transports. La Chine a 48 000 Km de lignes à grande vitesse. Les Chinois sont propriétaires de leur logement. Tous les logements ont l’électricité et la plupart ont la climatisation réversible. La taille des appartements a été multipliée par 3 en 20 ans. La Chine a éradiqué la grande pauvreté. Elle a effacé les stigmates du sous-développement. Il n’y a pas de bidonvilles en Chine. Le salaire moyen en zone urbaine en Chine a été doublé dans les 10 dernières années et il a quadruplé dans les 20 dernières années».
Mais à nous, qui avons soi-disant la chance de vivre dans des démocraties prospères, dirigées par de supposés socialistes, qui ont réussi à cornaquer toutes les institutions depuis François Mitterrand comme l’explique Xavier Poussard sur Tocsin, c’est tout le contraire qui nous arrive ! Aussi bizarre que cela puisse paraître, le socialisme à la française semble se rapprocher davantage, dans son idéologie, du modèle de Mao ou Pol Pot (changer la société par la force quoiqu’il en coûte), avec en plus la corruption et l’inféodation aux intérêts financiers anglo-saxons, que du socialisme à la chinoise.
Certes, les socialistes français et leur transfuge Macron n’arrivent pas à la hauteur de ces deux grands hommes en termes de pertes humaines, de répression et de culte de la personnalité, mais ils ont tout de même à leur actif la boucherie ukrainienne, le génocide à Gaza et la destruction de notre société, pour ne citer que leurs plus récents méfaits. Quant au culte de la personnalité, songez à la manière dont les médias encensent un Macron qui se met perpétuellement en scène dans des poses qu’il juge avantageuses. D’ailleurs la République en marche de Macron n’évoque-t-elle pas de manière subliminale la Longue marche de Mao ?
L’Europe de la guerre
L’UE s’est construite sur le mythe de l’Europe de la paix. Cette Europe de la paix et de la démocratie qu’on nous a vendue est en fait, depuis l’attaque de l’OTAN contre la Yougoslavie, l’Europe de la guerre, sous dictature oligarchique. La guerre et la dictature sont devenues la seule issue de dirigeants parachutés par la finance, dont les pays ne se sont pas relevés de la crise financière de 2008-2010, elle-même aggravée par leurs démentes mesures contre le faux virus du Covid, des pays par ailleurs déstabilisés par une crise migratoire qu’ils ont eux-mêmes provoquée pour faire baisser les salaires.
La preuve, le discours martial annuel que von der Leyen, la dirigeante allemande hyper-corrompue de l’Union européenne, s’est mise à faire pour singer le discours de l’Union du président des États-Unis. Elle a cité 35 le mot Ukraine, 22 fois le mot guerre, 15 fois le mot combat et 5 fois le mot paix, comme le note Rodrigo Ballester sur Tocsin. Ce que veulent l’UE le représentant des États-Unis en Europe, c’est la guerre éternelle, avec une répartition des tâches : Israël contre les pays réfractaires du Moyen-Orient, l’UE contre la Russie et les États-Unis contre la Chine.
Une économie de guerre, comme disent les marionnettes dont l’entité maléfique UE/US tire les ficelles, a besoin pour se développer d’un peuple complètement soumis. La fausse pandémie Covid a permis d’instaurer l’état d’urgence en France et ailleurs et la surveillance augmente chaque jour. L’entité diabolique augmente inéluctablement son pouvoir et son emprise, malgré la haine que lui vouent les populations occidentales enchaînées, appauvries et matraquées par une propagande effrénée. Le Digital ID, dernière trouvaille liberticide des va-t-en-guerre européens, va leur permettre de lire tous nos messages avant le chiffrement, ce qui marque la fin des démocraties libérales, selon Alexis Poulin, dont les propos sont repris dans le même zap de RI. Mais cela ne les empêchera pas de continuer à prétendre qu’ils incarnent la prospérité, la paix et la démocratie, tandis que les pays de l’union concurrente des BRICS seraient pauvres, totalitaires et agressifs, le contraire, comme d’habitude, de la vérité.
La condamnation de Nicolas Sarkozy, ex-président de la République française
Sarkozy a été condamné hier à cinq ans de prison ferme par la justice française pour association de malfaiteurs en vue de commettre des délits (qui n’ont pas été prouvés), dans le cadre du dossier libyen lié à sa campagne de 2007. Cerise sur le gâteau, comme pour Marine le Pen, autre opposante de l’État profond socialiste français, la condamnation est assortie d’un mandat de dépôt différé avec exécution provisoire, ce qui signifie qu’il fera au moins quelques jours ou semaines de prison en attendant sa remise en liberté conditionnelle, puisqu’il a fait appel.
Les réactions sur les plateaux TV officiels ont été fascinantes. Se sont opposés, à coup de phrases lapidaires, d’éléments de langage, et de demi-vérités, les partisans de Sarkozy qui jugeaient le jugement inique, et les partisans des juges qui jugeaient le jugement encore trop doux. Celle qui s’en est le mieux sortie, à mon avis, c’est Danièle Obono, qui a réussi à élever le débat sur le plateau de LFI en faisant remarquer que beaucoup de personnes, qui ne pouvaient pas venir sur les plateaux TV pour se défendre comme Sarkozy, étaient condamnés à des peines de détention provisoires et qu’eux pourrissaient dans des prisons surpeuplées et souvent insalubres pendant des années avant que la justice daigne s’intéresser à eux. Du coup, le débat s’est orienté sur le système carcéral en général et le constat que, non seulement la prison n’améliorait pas les détenus, mais qu’elle était, en fait, un lieu idéal d’apprentissage du crime.
Jean Marie Rouart, écrivain et académicien, a, quant à lui, fait le tour des plateaux pour dénoncer ce qu’il appelle la République des juges. Ce n’est pas nouveau non plus, car depuis que les pouvoirs publics et les autres institutions ne jouent plus leur rôle, ce sont les juges qui décident de tout, de ce qui est bien ou mal, condamnable ou pas, punissable ou pas. Le problème, comme le souligne l’académicien, c’est que, eux, personne ne les contrôle. Ils peuvent faire et décider absolument tout ce qu’ils veulent, sans avoir de comptes à rendre à personne…
Or la justice n’est pas parfaite, ni même le moins du monde impartiale. Je l’ai constaté de visu en me rendant à des audiences. C’est une justice de classe, paternaliste et politique, immédiate et implacable avec les pauvres et les opposants au système, comme en témoigne son traitement des Gilets jaunes, ou de François Fillon quand il a fallu ouvrir la voie de la présidence à Macron, et laxiste avec son camp. On attend toujours les enquêtes sur l’affaire Alstom, la prise illégale d’intérêt d’Alexis Koller, et tant d’autres délits passés sous silence…
Moi, ce procès me fait penser à celui d’Al Capone. Tout le monde savait qu’il avait extorqué, corrompu, menacé, volé, assassiné ou fait assassiner des centaines, voire des milliers de personnes, pendant la Prohibition, mais il n’y avait pas de preuves. Eliot Ness et ses Incorruptibles ont tout de même fini par le mettre en prison pour… fraude fiscale ! Tout comme Al Capone, Sarkozy a commis des quantités de crimes qu’Alexis Poulain détaille dans Le Monde moderne, et dont le pire est sans doute la destruction de la Libye, un pays prospère et véritablement socialiste en matière de partage des richesses et de démocratie participative locale.
Certes, il n’y a pas de preuves que Sarkozy a reçu de l’argent de Kadhafi et ses autres crimes sont couverts par son immunité fonctionnelle, mais il mériterait certainement de finir sa vie en prison pour tous les crimes qu’il a commis, et beaucoup d’autres avec lui !
L’intervision ressuscite en Russie
Le concours international de chansons, l’Intervision, né pendant la guerre froide, était abandonné depuis 15 ans. La Russie l’a fait renaître. 23 pays se sont réunis à Moscou le 20 septembre pour fêter son dixième anniversaire.
Les pays occidentaux ont déversé des tombereaux de haine et de calomnies sur les participants qu’ils n’avaient pas réussi à intimider, à l’instar de Vassy, une chanteuse américano-australienne que les autorités australiennes ont directement menacée de privation de citoyenneté et de passeport, et de mesures de rétorsion contre des membres de sa famille si elle y allait.
Viktor Mikhin estime que cela n’a rien d’étonnant, car nous rappelle-t-il «l’Australie est un pays-bagne, un pays-prison, une poubelle historique de l’ancien Empire britannique, où l’on amenait les rebuts de la société : voleurs, violeurs, meurtriers, lépreux et prostituées infectées de nombreuses maladies vénériennes. Après avoir débarqué sur le nouveau continent, ces «pionniers» ont immédiatement commencé l’extermination planifiée, méthodique de la population indigène – les aborigènes. Un génocide, comparable en ampleur et en cruauté aux pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité. Ils empoisonnaient l’eau, organisaient des rafles, comme pour des bêtes, exterminaient des tribus entières. Cette essence bestiale – est dans leur sang, dans leur code génétique. L’establishment de l’Australie moderne – ce sont les descendants directs de ces mêmes bagnards, de ces bourreaux qui se délectaient du sang des peuples maori et aborigènes».
Notez que ce sont les mêmes qui ont peuplé l’Amérique et exterminé les Amérindiens. Et maintenant, c’est le tour des Palestiniens, toujours par les mêmes :
«Le ministre israélien de la Guerre, Israel Katz, a déclaré avec l’arrogance sioniste qui le caractérise : «Gaza brûle».
Ses propos n’étaient pas un rapport de guerre ni un compte rendu mesuré des progrès militaires. Il s’agissait d’une fanfaronnade, presque jubilatoire, comme si l’incinération d’une ville, une chambre à gaz pour un million d’êtres humains, définissait la notion israélienne de réussite militaire.
Ces deux mots résument la vérité intrinsèque du projet israélien depuis 1948 : un État qui a bâti son identité même sur la destruction de la vie palestinienne et qui se vante d’avoir réduit en ruines des villages entiers après avoir chassé ou massacré leurs habitants».
Malgré tout Viktor Mikhin est optimiste car, selon lui, on assiste aux derniers accès de rage d’un monstre qui n’effraie plus personne : «Le monde a vu une alternative. Il a vu qu’au-delà du rideau de fer que tente d’ériger autour de lui l’Occident puant, existe une vie brillante, multipolaire et libre. Et des événements tels que le concours qui s’est tenu en Russie – ce sont les premières hirondelles de ce printemps où les peuples du monde se débarrasseront des chaînes du néocolonialisme occidental et, enfin, pourront respirer librement et construire ensemble l’avenir – un avenir sans fascisme, sans diktat et sans la rage bestiale de ceux qui s’estiment en droit de décider des destinées du monde. Le triomphe mondial d’Intervision en est la meilleure et plus belle des preuves».
Le Vietnam a gagné le concours de l’Intervision. Il a reçu un prix de 30 millions de roubles, ainsi qu’une coupe en cristal.
https://reseauinternational.net/la-premiere-edition-dintervision-a-ete-remportee-par-le-vietnam
Et sur cette vidéo, à 3:13:39, on peut voir le spectacle qui a clôturé l’évènement. Pensez à la cérémonie de clôture interminable, ennuyeuse, terne et horriblement coûteuse que Macron et son copain Thomas Joly nous ont servie aux derniers Jeux olympiques.
- Source : Réseau International