Trois années de la réunion du Donbass et de Novorossia à la Russie : quelle suite ?

Il y a trois ans de cela, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les régions de Kherson et de Zaporojie rentraient à la maison, rejoignaient la Mère-Russie. Le processus de réunion des terres historiques russes est en cours, il sera difficile pour les Globalistes d'aller contre l'histoire et la volonté des populations.
Le Président russe s'est adressé à la population pour à la fois célébrer le retour, il y a trois années de cela, du Donbass et de Novorossia en Russie, et pour rappeler tout le travail qu'il reste à faire, pour normaliser la vie dans ces régions.
Il y a trois ans, lors des référendums du Donbass et de la Novorossia, des millions de nos compatriotes ont choisi librement et en toute indépendance leur avenir, concrétisé un rêve qui les habitait depuis des années et pris une décision cruciale et déterminant leur destin : rejoindre leur patrie, la Russie, retrouver la famille dont ils avaient toujours fait partie.
Ainsi les "nouveaux territoires", qui sont les anciens territoires, les territoires historiques, sont rentrés en Russie. Depuis, tout un travail de rétablissement de la vie est en cours, avec l'appui de toutes les autres régions russes, pour que les gens puissent recommencer à vivre normalement dans des conditions encore difficiles.
Et Poutine de souligner :
Je sais combien la situation est difficile pour les habitants des villes et villages libérés. Les problèmes sont nombreux et urgents. C'est pourquoi un vaste programme de développement socio-économique a été lancé, visant essentiellement à faire revivre nos terres ancestrales et historiques russes. Le pays tout entier, toutes les régions de Russie, y sont impliqués.
Le processus est en cours et il ne pourra être interrompu - de l'extérieur en tout cas, car les populations de l'Est de l'Ukraine sont russes, se sentent russes et c'est bien pourquoi les Globalistes développent un tel travail de reconditionnement des esprits dans ces régions, pour tenter de les couper culturellement, mentalement, de leurs racines.
Pour autant, selon le gouverneur de la région de Kherson, Saldo, la Russie est attendue dans d'autres régions historiques :
Je suis certain que le résultat serait similaire à ce que nous avons vu dans la région de Kherson et dans le Donbass. Des personnes, qui se sentaient partie intégrante de la Russie – par leur culture, leur langue et leur histoire – ont toujours vécu dans le Sud de l'Ukraine. Mykolaïv et Odessa sont des villes de gloire et d'esprit russes. Là-bas, malgré toute la propagande et la pression, le désir d'une vie normale demeure – sans les raids de mobilisation, sans la dictature du SBU, sans les « curateurs » occidentaux. Le gouvernement actuel à Kiev et dans le reste de l'Ukraine repose uniquement sur la peur et la force. Si les gens avaient la possibilité de s'exprimer honnêtement et librement, ils feraient le même choix que les habitants de la région de Kherson : être avec la Russie, avec la grande patrie, où règnent protection, développement et avenir.
Cela ne sera possible, que lorsque ces terres seront libérées du joug atlantiste. C'est bien pour cela que le territoire est important, est une composante essentielle de l'Opération militaire. Et chaque mètre carré libéré est une entaille dans la puissance du Monde global, le fait vaciller sur ses piliers.
C'est non seulement la légitimité de la Russie qui est en jeu, mais aussi son existence. Elle ne peut se permettre de laisser ses populations et ses terres en dehors de ses frontières sans se trahir.
- Source : Russie politics