À propos de la visite d’Ahmad al-Chareh, alias Abou Mohamad al-Joulani, aux Nations unies à New York

Communiqué du Bloc national syrien à propos de la visite d’Ahmad al-Chareh, alias Abou Mohamad al-Joulani, aux Nations unies à New York.
La présence à l’ONU d’Ahmad al-Chareh, président transitoire de Syrie, constitue un précédent fâcheux, une violation flagrante des principes et des résolutions concernant la lutte contre le terrorisme, en même temps qu’une grande trahison des victimes, une injure à la dignité humaine.
Le Bloc national syrien, formé d’opposants au régime islamiste instauré à Damas après la chute du régime bassiste, en 2024, est constitué d’opposants de la diaspora syrienne et de personnalités de l’intérieur. Il se propose d’instaurer un état de droit en Syrie fonctionnant selon les principes démocratiques.
Sa dénomination s’inspire d’une ancienne formation «Le Bloc national», un parti politique syrien qui s’est illustré dans la lutte pour l’indépendance lors du mandat français dans le pays. Le précédent parti a été créé après une conférence nationale en janvier 1920, par Ibrahim Hananou.
Ci joint le texte du communiqué parvenu à la rédaction de https://www.madaniya.info
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Il n’échappera à personne que la présence de criminels de guerre et d’auteurs de crimes contre l’humanité dans l’enceinte du Palais des Nations unies à New York ne constitue pas une nouveauté.
Que la présence d’Ahmad al-Chareh – de son nom de guerre Abou Mohamad al-Joulani, telle qu’il est spécifié à l’ONU de la part du comité de lutte contre le terrorisme -, constitue une violation flagrante des principes de l’organisation internationale, une organisation ayant pour vocation première la préservation de la paix et de la sécurité internationales.
Pendant 14 ans, tout au long de la guerre de Syrie (2010-2024) le Conseil de sécurité de l’ONU n’a émis qu’UNE SEULE RÉSOLUTION, à l’UNANIMITÉ : la résolution 2254, dans lequel il mentionne spécifiquement Daech (l’État islamique) et Jabhat Al-Nosra, la franchise syrienne d’Al-Qaïda.
Dans un paragraphe spécifique, la résolution demande à tous les États membres de les combattre. En août 2025, le Conseil de sécurité a souligné la nécessité pour tous les membres de mettre en œuvre ce paragraphe.
La présence d’Ahmad al-Chareh à l’ONU constitue un précédent fâcheux, une violation flagrante des principes et des résolutions concernant la lutte contre le terrorisme, adoptées par l’Assemblée générale, ainsi que par le Conseil de sécurité de l’ONU, en même temps qu’une grande trahison des victimes, une injure à la dignité humaine.
En considération de sa conception d‘un état civique et démocratique, exprimant la volonté du peuple syrien et de ses aspirations à la liberté, à la dignité et à la souveraineté nationale, le Bloc national syrien exprime son refus catégorique de la présence d’Ahmad al-Chareh aux travaux de l’Assemblée générale de l’ONU en sa qualité de représentant du peuple syrien en ce que cette représentation n’a jamais eu lieu, mais a été décidée dans des pc militaires dont la moitié des participants figuraient sur la liste noire du terrorisme international.
Comment l’ONU peut-elle continuer à fermer l’œil sur la persistance de pratiques terroristes criminelles de nature confessionnelle à l’encontre du peuple syrien, allant de la zone côtière de la Méditerranée (ndlr qui abrite une forte population de rite alaouite) à Soueida, (à forte majorité druze, dans le sud de la Syrie), de même que les assassinats, les enlèvements de personnes et le blocus alimentaire.
Les pratiques criminelles sur une base confessionnelle se perpétuent à l‘encontre du peuple syrien.
Les Syriennes et les Syriens jouissent-ils de la sécurité ? L’ONU respecte-t-elle ses propres résolutions au regard de telles pratiques ?
Le peuple syrien qui a consenti de lourds sacrifices pendant plus d’une décennie en faveur de la liberté et de la justice ne saurait tolérer être représenté par une dictature ne disposant d’aucune légitimité, ni électorale, ni constitutionnelle, de surcroît rejetée par la volonté du peuple.
En consentant qu’Ahmad al-Chareh participe à ses travaux et s’adresse à elle du haut de sa tribune, l’ONU cautionne le refus de l’orateur de faire droit aux revendications du peuple syrien visant au changement démocratique du système politique du pays, de mettre fin à ses comportements abusifs, à la fin du terrorisme et à son opposition à l’établissement d’un état aménageant la coexistence de tous ses concitoyens.
Le Bloc national syrien souligne expressément la nécessité que la représentation des Syriennes et des Syriens dans les forums internationaux se fonde sur la représentation nationale et populaire issue de la libre volonté des Syriens dans leur ensemble.
Traduction: Palestine Solidarité
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«Nous connaissons les suspects» : à l’ONU, micros coupés en pleines interventions sur la Palestine
par RT France
À l’Assemblée générale, les micros des représentants de la Turquie, de l’Égypte, de l’Indonésie et du Canada se sont mystérieusement éteints pendant leurs discours sur la Palestine. Coïncidence ? Hasard ? Ou simple problème technique ? Les réseaux sociaux ont déjà désigné les coupables…
Une réunion de l’Assemblée générale des Nations unies sur la Palestine s’est tenue aux États-Unis, au cours de laquelle le territoire palestinien a été officiellement reconnu par des pays tels que la France, la Belgique, l’Andorre, le Luxembourg, Malte et Saint-Marin. À la veille de la session, la Palestine a également été reconnue par l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal. Cependant, le processus ne s’est pas déroulé sans incidents : les microphones des représentants de la Turquie, de l’Indonésie, de l’Égypte et du Canada ont été coupés pendant leurs interventions.
Ainsi, le micro du président turc Recep Tayyip Erdogan a été coupé dès qu’il a déclaré qu’Israël devait retirer ses forces de Gaza. La voix du président indonésien Prabowo Subianto a disparu alors qu’il évoquait l’envoi de casques bleus à Gaza. Quant au Premier ministre canadien Mark Carney, son intervention s’est interrompue immédiatement après sa déclaration sur la reconnaissance de l’État palestinien. Le représentant de l’Égypte a lui aussi été coupé pendant son discours sur la Palestine.
La réaction a été immédiate : les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires ironiques sur le sabotage «évident» de la part d’Israël et de ses services secrets. «Nous connaissons les suspects», écrit l’un d’eux avec sarcasme. «Faites sortir ce technicien israélien de là», demande un autre. «Délibéré ou intentionnel ????», s’interroge un troisième, tandis qu’un quatrième recommande, par précaution, de ne pas s’approcher des microphones.
We know the suspects
— JokiAbsen (@mucleeee) September 23, 2025
Certains commentateurs ont évoqué l’implication possible des États-Unis dans cet incident, suggérant même de transférer le siège de l’ONU vers un autre pays.
Erdogan stoppé net par la «limite de temps»
Après l’intervention, le service de communication de la présidence turque a expliqué que le micro d’Erdogan avait été coupé au bout de cinq minutes, conformément aux règles fixant la durée des discours. Selon le communiqué, l’allocution du président turc avait été interrompue à plusieurs reprises par des applaudissements, ce qui a conduit à un dépassement du temps imparti. Néanmoins, le journal turc Sabah a avancé l’hypothèse d’une cyberattaque.
Les autres pays dont les représentants ont été coupés lors de leurs interventions n’ont pas commenté l’incident. Cependant, le public souligne que si «un est un accident» et «deux est une coïncidence», les occurrences suivantes, «d’un autre côté», soulèvent des questions qui restent sans réponse.
source : RT France
- Source : Mandaniya