Instabilité politique. Le grand désarroi des patrons de PME et des artisans-commerçants

« Personne ne voit d’où viendra la lumière » : le grand désarroi des petits patrons titre le quotidien économique Les Echos (source ici) dans un article qui a le mérite de poser l’un des vrais sujets économiques depuis la dissolution stupide de notre grand phare éteint du Palais d’il y a un an alors qu’il avait une majorité relative qui lui permettait de gouverner. Mal, mais de gouvernement quand même.
Pour les Echos, « l’instabilité politique française et les remous internationaux plongent les dirigeants de PME et d’ETI dans l’incertitude. Alors que le contexte économique est fragile, beaucoup mettent sur pause leurs projets d’investissement ».
Et c’est terrible car évidemment cela entraîne notre pays au mieux dans une mollesse économique nuisible au pire dans une récession terrible.
Les Echos donnent deux exemples.
« On serre les dents. » La confidence de Baptiste Reybier, directeur général de Fermob, fabricant de mobilier de jardin (140 millions d’euros de chiffre d’affaires et 500 salariés) situé à Saint-Didier-sur-Chalaronne, dans l’Ain, résume à elle seule le stress des chefs d’entreprise français en cette rentrée de septembre : tenir, en attendant d’y voir plus clair, à l’international comme dans l’Hexagone. Et les patrons de PME (plus de 99 % des entreprises françaises sont des TPE-PME), qui ont les reins moins solides que les grands groupes, sont plus exposés encore.
« Cela avait mis un coup d’arrêt à toutes nos commandes », s’épanche Bénédicte Durand, qui dirige Altheora, expert des matériaux composites (38 millions d’euros de chiffre d’affaires et 300 salariés) implanté à Mauves, en Ardèche ».
Le problème c’est l’effet ciseau comme on dit en économie.
Moins d’investissements, de dépenses et de croissance d’un côté et de l’autre des dépenses sociales qui au contraire montent (plus de chômage, moins d’impôts, de recettes de TVA etc).
Forcément la situation budgétaire déjà catastrophique s’aggrave jusqu’à la chute finale.
Nous sommes vraiment dirigés par des Mozarts de la finance…
Incroyable de nullité.
- Source : Insolentiae