Undercover : à l’Élysée, le jeu truqué des politiciens masqués, ou le grand bluff des soirées françaises

Dans les chaumières de France, de Paris à la Navarre, un jeu fait fureur : Undercover. Autour d’une table, entre amis, on rit, on bluffe, on se trahit joyeusement. Chacun reçoit un mot secret, sauf ce rusé Mr. White, qui improvise dans le vide sans rien savoir, et ces malins Undercover, qui bluffent avec des synonymes tordus pour duper les Civils. Le but ? Débusquer l’imposteur, rire un bon coup, et recommencer.
Mais, pendant que les Français s’amusent à démasquer les faux-semblants, une autre partie, bien plus cynique se joue dans les antichambres du pouvoir. Ici, pas de carte à retourner : les politiciens, champions du mensonge, ont transformé la politique en un Undercover permanent, où la vérité est traquée comme une proie rare, et où ils détournent les mots avec une audace qui frise le grotesque.
Le tableau est accablant tel qu’illustré par un sondage d’aout 2025, 78 % des Français n’ont pas confiance dans le gouvernement, et 74 % considèrent la corruption trop importante en France. 89 % veulent que l’Ukraine négocie la paix avec la Russie, cependant on nous présente la Russie comme l’ennemi de la France pour justifier un plan à 800 milliards de réarmement de l’Europe ! Alors que 68 % réclament un retour à la souveraineté nationale, lassés des décisions imposées par une caste déconnectée, on vend l’Union européenne comme unique solution. Pire, 82 % expriment une défiance massive envers les institutions, voyant dans les politiques des joueurs masqués qui jonglent avec leur avenir. Ces chiffres hurlent une vérité : nous sommes les Civils d’une partie où les élites jouent les Undercover, utilisent tous les stratagèmes pour rester dans le jeu. et refuser de quitter le jeu malgré les votes d’élimination ! « Pour notre bien » « dans notre intérêt » disent-ils !
Prenons François Bayrou, le maestro de Matignon. Son mot secret, « dette », devient « les Français » dans un tour de passe-passe éhonté. Face à une dette qui explose – prévue à 100 milliards d’euros d’intérêts annuels d’ici 2029 –, il rejette la responsabilité sur les citoyens, refusant de montrer les cartes de sa responsabilité ainsi que de celle de son parti qui a voté tous les budgets masquant ainsi la santé politique ou financière de la France. Comme un Undercover acculé, il use de mille artifices : promesses floues, alliances opaques avec son « ami » Macron, silences sur les fonds européens. Il ne veut pas être démasqué, et tant pis si l’intégrité des Français en prend un coup ! Emmanuel Macron, lui, est un maître du déni. Son « ennemi » se mue en « Russie » pour justifier ses postures guerrières, tandis que le poids de la dette – qu’il a largement contribué à gonfler – est refilé aux ménages via des taxes déguisées. Refusant de quitter la partie, il brandit des réformes cosmétiques et des discours grandiloquents, jouant l’immunité comme un joker usé.
Et ce n’est pas tout, nous devons doublement nous méfier. En effet, ces politiques ont détourné le sens des mots avec une perversité digne d’un scénario de film noir ou « vrais mensonges côtoient les fausses vérités dans de nouveaux standards de la propagande » Le « bénéfice pour les patients » des vaccins s’est mué en « bénéfice pour Pfizer », comme je l’ai souligné dans une réponse à Jean-Pierre Raffarin.
Le débat est tout à fait normal à partir du moment où il n'est pas biaisé par des arguments d'autorité et qu'il est soutenu à partir de faits indépendants afin d'éviter toutes formes de décisions et de rhétoriques basées sur des opinions que chacun à le droit d'avoir mais qui se…
— Xavier Azalbert FreeSpeech (@xazalbert) September 1, 2025
« Le débat est normal s’il n’est pas biaisé par des arguments d’autorité ». Le « donner des armes, c’est la paix » en Ukraine devient un oxymore sanglant, et l’ « Ukraine, c’est notre voisin » une excuse pour s’immiscer sans vergogne. Même les médias, avec leur « subventions » transformées en « servile », jouent les complices, relayant les bluffs officiels pour ne pas perdre leur pitance.
Dans ce Undercover politique, ils se traquent entre eux avec un délire kafkaïen : Bayrou esquive, Macron fanfaronne, et les autres s’accrochent à leurs postes comme des Undercover refusant l’élimination – la rente est bonne. Ils se sentent « à leur place » à l’image d’une fameuse locataire du perchoir qui a décrété dans un livre comme étant « A ma place » quand elle regagna le perchoir en 2024 après la dissolution de l’assemblée nationale décrété par Emmanuel Macron lors du désaveu des élections européennes à l’encontre de sa formation politique.
Le mensonge est leur arme de prédilection, et ils le manient avec une arrogance qui ferait rougir un joueur de poker professionnel. Pendant ce temps, les Français, avec leurs 82 % de défiance, votent comme on élimine un imposteur, mais les règles du vote sont truquées : les bulletins de santé cachés, les dettes maquillées, les mots vidés de sens.
Ce qui rend Undercover si savoureux entre amis, c’est la légèreté du mensonge, l’éclat de rire quand l’imposteur est démasqué. Mais dans l’arène politique, le rire s’efface. Les Français, eux, ne veulent plus jouer à deviner. Ils veulent des mots clairs, des engagements tenus, une partie où l’on ne mise pas leur avenir sur un bluff. Car si le jeu continue, avec ses Mr. White sans vision et ses Undercover aux promesses trompeuses, c’est l’intégrité même de la République qui risque d’être éliminée.
- Source : France-Soir