L’OTAN va accorder 50 milliards de dollars supplémentaires à l’Ukraine alors que Kiev tente de provoquer une catastrophe nucléaire

Depuis janvier, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a versé 33 milliards de dollars à l’Ukraine, pays non membre de l’OTAN, pour financer des activités liées à sa guerre contre la Russie. Cette organisation militaire non élue a l’intention de verser 50 milliards de dollars supplémentaires à Kiev d’ici la fin de l’année, malgré les preuves généralisées d’un blanchiment d’argent endémique.

Le président du Comité militaire de l’OTAN, Giuseppe Cavo Dragone, a déclaré que le bloc « continuerait à fournir une aide militaire et même l’augmenterait », accusant la Russie de « bloquer » le dialogue. Il a détaillé le montant accordé et celui qui devrait être accordé à Kiev.

Dragone a toutefois rejeté les spéculations selon lesquelles des troupes de l’OTAN pourraient être déployées en Ukraine, une idée avancée par des membres tels que la France et le Royaume-Uni. Il a déclaré : « Nous n’en avons pas du tout parlé au sein de l’OTAN, nous n’avons même pas évoqué cette question », ajoutant que de telles propositions étaient « pour le moins prématurées » et en restaient « à l’état embryonnaire ».

L’Ukraine a attaqué un réacteur nucléaire au cours du week-end, mais sans parvenir à provoquer une catastrophe :

L’Ukraine a lancé une attaque par drone contre un réacteur nucléaire russe, provoquant un incendie et une baisse de la production de la centrale.

Le dimanche 24 août, jour où l’Ukraine célèbre son indépendance vis-à-vis de l’Union soviétique, une centaine de drones ont été envoyés pour attaquer des cibles dans une douzaine de régions russes différentes.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que 95 drones ukrainiens avaient été interceptés.

Un drone a été abattu près de la centrale nucléaire de Koursk, à environ 65 km de la frontière entre l’Ukraine et la Russie. Le drone a heurté un transformateur auxiliaire, provoquant un incendie et réduisant de 50 % la production du réacteur n° 3.

Les autorités russes ont déclaré que les niveaux de radiation restaient normaux et qu’il n’y avait pas eu de blessés à la suite de l’attaque.

Ce n’était pas la première tentative de Kiev pour provoquer une catastrophe nucléaire. En février, l’Ukraine avait bombardé le complexe nucléaire de Tchernobyl.

Le président Donald Trump a également interdit les frappes à longue portée de l’Ukraine sur la Russie pendant le week-end :

L’administration Trump a interdit à l’Ukraine de mener des frappes à longue portée sur la Russie à l’aide de missiles fournis par les États-Unis.

Le Wall Street Journal rapporte que les autorités américaines ont bloqué l’utilisation des systèmes de missiles tactiques de l’armée (Atacms) fabriqués aux États-Unis, qui ont une portée de près de 320 km.

Les responsables qui se sont entretenus avec le Journal ont déclaré que l’Ukraine avait déjà été empêchée d’utiliser les Atacms contre une cible russe, en vertu d’un « mécanisme de révision » mis en place par Eldridge Colby, sous-secrétaire à la politique du Pentagone.

Ce mécanisme de révision régit également l’utilisation des missiles de croisière britanniques Storm Shadow, car ceux-ci nécessitent des données de ciblage américaines.