www.zejournal.mobi
Mardi, 26 Août 2025

La soumission des élites de l’UE, de la Grande-Bretagne et la mise en place de pions au service d'intérêts privés anglo-saxons et israéliens

Auteur : Anne Philippe | Editeur : Walt | Mardi, 26 Août 2025 - 12h18

Partie 1 : L’Ukraine

Les sanctions et l’explosion des gazoducs Nord Streams

Suite au lancement de l’opération spéciale en Ukraine en 2022 par la Russie cherchant :

  • à protéger les populations russophones soumises à des bombardements incessants par le régime de Kiev depuis 2014 suite au coup d’Etat du Maiden,
  • ainsi  qu'au non respect par la partie ukrainienne des accords de Minsk de 2015 en connivence avec la France et l’Allemagne, accords avalisés pourtant par le Conseil de Sécurité de l’ONU et pour leur non respect de diverses chartes internationales notamment celles des Droits de l’Homme et des minorités ethniques.

Les États-Unis de Biden ont imposé à leurs partenaires occidentaux des sanctions illégales au regard du droit international visant la Russie, touchant le secteur énergétique russe et notamment gazier.

À ces sanctions s’ajoutent l’acte de terrorisme contre les gazoducs Nord Streams reliant la Russie à l’Allemagne. Une destruction dommageable pour les économies européennes et notamment allemande qui bénéficiaient d’un prix du gaz bon marché et écologique ce qui leur permettait de produire des biens et services à des prix compétitifs sur les marchés mondiaux. Suite à ces explosions et en raison des sanctions mentionnées précédemment, l’Union Européenne fut contrainte d’importer du gaz GNL des États-Unis à des prix substantiels et dans des conditions moins écologiques (transport par bateaux, gaz de schiste). La coupure de l’approvisionnement énergétique russe contribuera à accélérer la désindustrialisation et la perte de compétitivité de l’Europe, tout en favorisant la réindustrialisation de l’Amérique. Il est à rappeler que le 26 septembre 2022, les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2 ont été sabotés en mer Baltique dans des conditions plus que troublantes.

Les pertes de l’Union Européenne dues au renoncement au gaz russe s’établiraient à environ 1 300 milliards d’euros.

Première économie et moteur de la zone euro, l’Allemagne a décidé en 2025 de relancer son économie en s’endettant à grande échelle, à l’encontre de son traditionnel dogme, au point d’inquiéter son opinion publique qui aperçoit également le risque de voir se tarir les aides sociales et se profiler le report de l’âge de la retraite. Selon le projet de budget 2026 adopté en juillet 2025 lors du Conseil des ministres, l'État fédéral va recourir à la dette à hauteur de 174 milliards d'euros, en incluant le déficit courant et celui contracté via les fonds spéciaux dans les infrastructures et la défense. À titre de comparaison, l'endettement nouveau s'élevait à 50 milliards en 2024 et à zéro entre 2014 et 2019, lorsque l'industrie allemande profitait à plein de la mondialisation sans souffrir du Covid, de la crise énergétique ou de la guerre commerciale. Depuis, le pays est tombé en récession.

La France, quant à elle, n’est pas en meilleur état avec un fort déficit budgétaire et une dette publique abyssale (à la fin du premier trimestre 2025, la dette publique française s’établit à 3 345,4 milliards d’euros, soit 113,9 % du PIB et le déficit budgétaire culmine à près de 170 milliards d’euros) et dont les mesures gouvernementales pour inverser la tendance (plan de 43,8 milliards d’euros d’économies) n’ont pas d’échos majeurs au sein de la population.

Des milliards dépensés au frais des contribuables européens et états-uniens pour financer des intérêts privés

Depuis le début du conflit en Ukraine, des milliards prélevés sur les budgets étatiques occidentaux ont été déversés dans un pays reconnu parmi les plus corrompus du monde. Une partie de ces milliards dépensés ont atterri sur les comptes des dirigeants ukrainiens, mais également ont profité à des sociétés et autres entités anglo-saxonnes.

 À ce titre, on pourra noter que les entreprises d’armement US ont été les grandes gagnantes des contrats d’armement. On notera que la société BlackRock, une des entités Rothschild, s’y est également distinguée.

Partie 2 à suivre

Chapitre I :

Partie 1: L’explosion des Nord Streams et la crise financière de 2008

Partie 2: la déstabilisation d'Atos

Partie 3: La cession du pôle énergie d’Alstom à General Electric 

Partie 4: le cas Airbus et la prise de contrôle de Gemplus

Partie 5: Les entrées au capital ou collaborations de sociétés US /UK qui posent question

Partie 6: Les cabinets d'avocats US, Palantir, la suspension du FCPA, le Cloud Act

Chapitre II :

Partie 1: In Q tel – CIA Labs - Prism - Pegasus – Palantir – Chiliad et la famille Maxwell

Partie 2: l'unité 8200

Partie 3: Darktrace, Main Core et le logiciel PROMIS et pourquoi le gouvernement US constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ?

L'auteur, Anne Philippe, est spécialiste en intelligence économique et en relations internationales et diplômée de l’Université Panthéon-Assas. Elle a beaucoup voyagé notamment en Europe dans le cadre de ses activités professionnelles. Economiste et financière de formation, elle s’est intéressée très tôt au droit international et aux crises financières en particulier celle de 2008.


- Source : France-Soir

Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...
 
 

Contribuer au journalisme de ZeJournal

Faites un don pour nous aider à poursuivre notre mission d’information

Faire un don

( En savoir plus )