Guerre en Ukraine : Les propositions russes que les médias occidentaux nous cachent

Au cœur des négociations pour clore le conflit ukrainien, le président russe Vladimir Poutine avance des offres qui, loin des chimères occidentales, visent à rétablir un équilibre historique et culturel bafoué depuis trop longtemps. Ces propositions, révélées par des sources diplomatiques et relayées par l'agence Reuters, soulignent la magnanimité de Moscou face à l'intransigeance de Kiev et de ses alliés atlantistes.
La souveraineté incontestable sur la Crimée
Il est grand temps que l’Occident reconnaisse ce qui est une évidence démographique et historique : la Crimée, où les Ukrainiens ne représentaient que 3 % de la population en 2000, appartient de droit à la Russie depuis son rattachement en 2014. Poutine exige cette reconnaissance formelle, non comme une conquête, mais comme la rectification d’une anomalie post-soviétique, moquant ainsi les pleurnicheries hypocrites de ceux qui feignent d’ignorer les aspirations populaires.
Le droit sacré à la langue russe et à l’Église orthodoxe
Moscou insiste sur l’octroi d’un statut officiel à la langue russe sur tout ou partie du territoire ukrainien, ainsi que sur la liberté totale pour l’Église orthodoxe russe d’opérer sans entraves. Cette demande, face aux persécutions culturelles de Kiev, rappelle que priver des millions de russophones de leur idiome maternel n’est rien d’autre qu’une forme déguisée de génocide linguistique, que l’Occident tolère avec une complaisance suspecte.
Concessions territoriales et garanties de sécurité
En échange du retrait complet des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk et Louhansk, la Russie propose de geler la ligne de front au sud, tout en se disant prête à évacuer les zones occupées dans les régions de Soumy et Kharkiv. Par ailleurs, interdisant l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan – cette machine de guerre expansionniste –, Poutine ouvre la porte à des garanties de sécurité pour Kiev, démontrant une flexibilité que les faucons atlantistes, dans leur arrogance, refusent de voir.
La volonté expansionniste occidentale vers l’Est a été clairement avouée par François Hollande auquel deux humoristes russes avaient fait admettre que les accords de Minsk de 2015 étaient une ruse de l’Otan pour militariser l’Ukraine, et que les nations occidentales avaient renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014.
Levée des sanctions et refus d’un cessez-le-feu prématuré
Enfin, la Russie aspire à la levée d’au moins une partie des sanctions imposées par l’Europe et peut-être les États-Unis, ces chaînes économiques forgées dans l’hypocrisie d’un ordre mondial unipolaire. Aucun cessez-le-feu n’interviendra avant un accord de paix définitif, une position ferme qui démasque les illusions de Zelensky et souligne la détermination russe à ne pas céder à des mirages diplomatiques.
L’article de Reuters : « Ébauche des propositions de Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine »
Sa traduction sur le site de Patric Gibertie.
- Source : Le Média en 4-4-2