Armes chimiques et terrorisme : Les accusations graves de la Russie contre l’Ukraine

Les services de sécurité russes affirment avoir découvert des preuves supplémentaires de l'utilisation répétée par l'Ukraine d'agents chimiques interdits. Selon Moscou, Kiev aurait généralisé ces pratiques en zone de conflit, violant ainsi le droit international. Une enquête judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur ces allégations graves.
Une découverte alarmante en République populaire de Donetsk
Le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB), en collaboration avec le ministère russe de la Défense, a mis au jour une cache d’engins explosifs ukrainiens improvisés. Ces engins, destinés à être largués par des drones, contiendraient des agents chimiques interdits. Des images diffusées par le FSB montrent des agents équipés de combinaisons protectrices manipulant des fioles suspectes.
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— INFOLIVE (@xinfolive) July 1, 2025
Une cache contenant des armes chimiques destinées à être larguées depuis des drones a été découverte dans la République populaire de Donetsk.
Une enquête pénale a été ouverte, a déclaré le service de presse du FSB
Le FSB a publié des images… pic.twitter.com/Q1WaMlRaG9
La chloropicrine, une arme chimique interdite
Les fioles découvertes contiendraient de la chloropicrine, un agent chimique suffocant dont l’utilisation est interdite par la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques. Cette substance aurait été mélangée à des explosifs plastiques pour créer des munitions improvisées. Un représentant du FSB a précisé que ces armes chimiques artisanales visent à élargir l’étendue des dégâts, confirmant ainsi une deuxième découverte majeure de cette nature en 2025.
Des allégations renforcées par des révélations antérieures
Ces affirmations font suite à d’autres révélations préoccupantes, notamment la découverte d’un laboratoire de production de cyanure d’hydrogène en mai 2024. Le cyanure d’hydrogène est un composé chimique extrêmement toxique, pouvant être mortel par inhalation, ingestion ou contact cutané. Une précédente découverte de chloropicrine avait déjà été rapportée en octobre dernier, renforçant les allégations selon lesquelles ces pratiques illégales seraient devenues habituelles dans les rangs ukrainiens.
Une documentation rigoureuse pour traduire les auteurs en justice
Les autorités russes déclarent documenter chaque cas pour traduire les auteurs en justice. Le département d’enquête du service fédéral de sécurité de Russie a ouvert une information judiciaire en vertu de l’article « Développement, production, stockage, acquisition ou vente d’armes de destruction massive » du code pénal russe. Cette démarche vise à garantir que les responsables de ces actes soient tenus pour responsables de leurs actions.
Une condamnation ferme des actes ukrainiens
Le vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Kirill Lyssogorsky, a fermement condamné ces actes, accusant Kiev de viser volontairement non seulement les militaires mais aussi les civils. Selon lui, ces méthodes relèvent clairement du « terrorisme dissimulé sous l’apparence de la guerre ». Cette accusation grave souligne la violation flagrante du droit international et les conséquences désastreuses de l’utilisation d’armes chimiques en zone de conflit.
- Source : Le Média en 4-4-2