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Mardi, 17 Juin 2025

Une étude en prépublication alerte sur les effets neuropsychiatriques des vaccins à ARNm contre le COVID-19

Auteur : France-Soir | Editeur : Walt | Lundi, 16 Juin 2025 - 18h23

Une étude scientifique récente, publiée sur Preprints.org le 14 avril 2025, met en lumière des signaux de sécurité préoccupants concernant les vaccins à ARNm contre le COVID-19. Intitulée « Association entre la vaccination contre la COVID-19 et les affections neuropsychiatriques » (Thorp & al.), cette recherche explore les liens potentiels entre ces vaccins et une série de troubles neuropsychiatriques graves, incluant des troubles cognitifs, psychiatriques, ainsi que des comportements suicidaires et homicides. Ces résultats, basés sur une analyse des données du Système de déclaration des effets secondaires des vaccins (VAERS) des institutions américaines FDA/CDC, soulèvent des questions cruciales sur les impacts à long terme de ces vaccins sur la santé mentale et cognitive. Une autre étude de l’Université de Yale, publiée en février 2025 sur MedRxiv évoquait ces préoccupations en démontrant que la protéine spike persiste jusqu’à 709 jours après l’injection chez certains vaccinés, remettant en question les assurances initiales sur la rapidité de son élimination.

Contexte et méthodologie

L'étude de Thorp et al. se concentre sur la capacité des vaccins à ARNm, notamment ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna, à traverser la barrière hémato-encéphalique grâce à leur technologie de nanoparticules lipidiques (LNP). Cette propriété, conçue pour optimiser la distribution des vaccins, pourrait entraîner des effets secondaires neurologiques imprévus, une hypothèse corroborée par l’étude de Yale qui identifie une production prolongée de la protéine Spike dans les tissus. Les auteurs ont interrogé la base de données VAERS sur une période s'étendant de janvier 1990 à décembre 2024, en se concentrant sur les effets indésirables (EI) neuropsychiatriques signalés après la vaccination contre le COVID-19, comparés à ceux des vaccins contre la grippe et à l'ensemble d'autres vaccins.

Les effets indésirables ont été classés en trois catégories principales, définies par les termes de bas niveau (LLT) du Dictionnaire médical pour les activités de réglementation (MedDRA) :

  • 47 troubles neuropsychiatriques liés à la cognition (ex. : brouillard cérébral, démence, hémorragie cérébrale).
  • 28 troubles neuropsychiatriques généraux (ex. : psychose, anxiété, schizophrénie).
  • 11 troubles liés aux comportements suicidaires et homicides (ex. : idéation suicidaire, agression).

Les ratios de signalement proportionnels (PRR) ont été calculés pour comparer les EI des vaccins COVID-19 à ceux des vaccins contre la grippe et d'autres vaccins. Selon les normes des CDC/FDA, un PRR ≥ 2 indique un signal de sécurité préoccupant.

Résultats alarmants

Les résultats de l'étude de Thorp et al. révèlent des signaux de sécurité significatifs pour les trois catégories étudiées, avec des PRR largement supérieurs au seuil de 2. Voici un aperçu des conclusions clés :

  1. Troubles cognitifs : ces troubles ont une occurrence de signalement 115 fois plus élevée par comparaison avec le vaccin contre la grippe. Par rapport à tous les autres vaccins, l'occurrence de signalement est 26,8 fois plus élevée. Parmi les troubles spécifiques, les PRR les plus élevés incluent :


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    Troubles psychiatriques généraux : ces troubles ont une occurrence de signalement 118 fois plus élevée par comparaison avec le vaccin contre la grippe. En comparaison à tous les autres vaccins, l'occurrence de signalement est 28,6 fois plus élevée. Voilà les rations pour les troubles spécifiques rapportés : 


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    Troubles suicidaires et homicides: ces troubles ont une occurrence de signalement 80 fois plus élevée par comparaison avec le vaccin contre la grippe. En comparaison à tous les autres vaccins, l'occurrence de signalement est 14 fois plus élevée. Parmi les troubles spécifiques :

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Ces chiffres indiquent une augmentation significative des risques neuropsychiatriques associés aux vaccins COVID-19 par rapport aux autres vaccins, avec des Z-scores élevés suggérant une improbabilité statistique que ces associations soient dues au hasard. L’étude de Yale, en montrant une persistance de la protéine SPIKE jusqu’à 709 jours, suggère que ces effets pourraient être liés à une exposition chronique à cette protéine neurotoxique, renforçant les inquiétudes soulevées par Thorp et al.

Mécanismes biologiques potentiels

L'étude de Thorp et al. avance plusieurs hypothèses pour expliquer ces effets dont les effets ont été décrits dans l’étude publiée en 2023 par Lesgards, Cerdan, McCullough et al. « Toxicité de la protéine SPIKE du SARS-CoV-2 issue du virus et produite par les vaccins à ARNm ou à ADN adénoviral contre la COVID-19 ». Lesgards et al. écrivait :

« Les maladies neurodégénératives dans la population mondiale doivent être surveillées de près en ce qui concerne les patients atteints de COVID long ainsi que les effets secondaires à long terme de la vaccination contre la COVID-19…. De plus, la protéine SPIKE du SARS-CoV-2 et du vaccin induit une diminution de la sérotonine en mobilisant l'ACE2, ce qui aggrave ou peut provoquer des états dépressifs ou même suicidaires… Cela montre que des symptômes identiques à ceux de la COVID-19 peuvent apparaître et n'ont été déclenchés que par la protéine spike. Il est probable que la maladie chronique caractérisée par la fatigue et les symptômes neuropsychiatriques, appelée COVID longue et lésions graves du SNC, pourrait être induite par l'activité microgliale et l'inflammation des astrocytes induites par la protéine spike du SARS-CoV-2 ainsi que par la protéine spike produite par le vaccin ».

Thorp et al décrivent que les vaccins à ARNm codent pour la protéine spike, connue pour traverser la barrière hémato-encéphalique et provoquer des dommages vasculaires. Cette protéine, hautement inflammatoire, pourrait induire une production chronique de cytokines, contribuant à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Creutzfeldt-Jakob (CJD). Lesgards et al. l’avaient décrit, l’étude de Yale corrobore cette idée en identifiant une présence prolongée de la protéine spike dans les tissus, ce qui pourrait expliquer les effets neuropsychiatriques persistants. Des études antérieures, comme celle de Perez et al. (2023), ont rapporté 26 cas de CJD diagnostiqués en 2021, avec des symptômes apparaissant en moyenne 11,38 jours après une injection de vaccin COVID-19. De plus, la présence de régions prionogènes dans la protéine spike, comme décrit par Tetz et Tetz (2022), pourrait favoriser des maladies à prions.

Un autre mécanisme concerne l'épuisement énergétique cellulaire induit par la production prolongée de la protéine spike, pouvant perturber le repliement des protéines et favoriser des maladies comme le CJD. Des études récentes, telles que celle d'Ota et al. (2025), ont également documenté la persistance de l'ARNm et de la protéine spike dans les artères cérébrales jusqu'à 17 mois après la vaccination, augmentant le risque de troubles thrombotiques cérébraux.

Réactions et contexte plus large

Les résultats de ces études ont suscité des réactions vives sur les réseaux sociaux, notamment sur X. Un post de Nic Hulscher souligne que plus de 70 % de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin COVID-19, suggérant que ces vaccins neurotoxiques pourraient expliquer en partie une montée des troubles civils et psychiatriques depuis 2020. Il évoque aussi un « effondrement du bon sens » et des comportements irrationnels, liant ces phénomènes aux effets neuropsychiatriques des vaccins tels qu'ils ont été décrits par Lesgards et al.

L'article de The Focal Points qualifie ces résultats de « catastrophiques », mettant en avant des PRR extrêmes, comme cette probabilité 3000 fois plus élevée de thrombose du sinus veineux cérébral. Il souligne également les implications sociétales, suggérant que les troubles neuropsychiatriques induits pourraient avoir contribué à des comportements sociaux erratiques observés ces dernières années.

En France, un sondage réalisé par MIS Group pour France-Soir et BonSens (vague mars 2025, échantillon de 1200 personnes représentatif) corrobore ces préoccupations. Parmi les résultats marquants, 71 % des Français estiment que le confinement et l'incertitude ont entraîné de nombreuses personnes dans la dépression, tandis que 49 % rapportent que leurs proches ont souffert d'effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19. De plus, 8 % des personnes interrogées ont consulté pour des troubles dépressifs post-vaccination, un phénomène qui pourrait expliquer la hausse récente de l'usage des neuroleptiques. Ces données soulignent une perception croissante des risques vaccinaux et des conséquences psychologiques et physiques dans la population française.

En 2025, la santé mentale a été déclarée grande cause nationale en France, face à une crise marquée par 25 % des salariés souffrants d’une mauvaise santé mentale (CRAMIF, 2025) et 15 % des Français confrontés à des troubles psychiques (OMS, 2021). Pourtant, l’absence de prise en compte de l’étude Thorp et al., qui alerte sur les liens entre vaccination et troubles neuropsychiatriques, soulève des questions. Cette omission pourrait refléter une réticence à remettre en cause les politiques vaccinales passées, malgré les signaux d’alarme et les données du sondage France-Soir/BonSens.org indiquant potentiellement 4,51 millions d’effets indésirables, dont des troubles dépressifs affectant environ 4 millions de personnes.

Cette dissonance entre la reconnaissance de la crise de santé mentale et l’ignorance d’études critiques pourrait miner la confiance publique et retarder des mesures adaptées.

Limites et controverses

L'étude de Thorp et al. reconnaît plusieurs limites, notamment celles inhérentes au système VAERS. Ce dernier ne permet pas de comparer les EI à une population non vaccinée, et il est estimé que seulement 1 % des effets indésirables sont rapportés. De plus, comparer les vaccins COVID-19 à d'autres vaccins, eux-mêmes non dénués de risques, peut introduire un biais. Enfin, l'absence d'analyses prospectives limite la capacité à établir une causalité définitive. Ces études, bien que prometteuses, restent des prépublications non revues par des pairs, ce qui nécessite une prudence dans son interprétation.

Les auteurs critiquent également les efforts de certaines institutions, comme le Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, pour discréditer VAERS, notant des conflits d’intérêts financiers avec des agences gouvernementales comme le NIH et le CDC. Ils soulignent que des données accablantes, telles que le rapport post-commercialisation de Pfizer (2021) documentant 42 086 EI, dont 1 223 décès, ont été dissimulées pendant des années.

Conclusion et implications

Cette étude met en évidence des signaux de sécurité alarmants concernant les vaccins à ARNm contre la COVID-19, avec des risques significativement accrus de troubles neuropsychiatriques, incluant la démence, la psychose, et les comportements suicidaires ou homicides. Ces résultats, corroborés par l’étude de Yale sur la persistance de la protéine spike et par des données françaises, appellent à une réévaluation urgente de l’innocuité de ces vaccins. La hausse des troubles dépressifs (8 % des consultations) et l’augmentation potentielle de l’usage des neuroleptiques, combinées à l’accord massif (71 %) sur l’impact dépressif du confinement et de l’incertitude, suggèrent un effet cumulatif des politiques de santé publique sur la santé mentale.

En France, alors que la santé mentale est une grande cause nationale en 2025, l’absence de considération pour l’étude Thorp et al. est troublante. Cette omission pourrait indiquer une priorité donnée à la cohérence politique plutôt qu’à une analyse indépendante des risques, surtout face à des données suggérant 4,51 millions d’effets secondaires. Les auteurs concluent en demandant un moratoire mondial immédiat sur leur utilisation, plaidant pour des études approfondies sur les impacts à long terme, notamment sur la santé maternelle, fœtale, cognitive et sexuelle des populations vaccinées.

Alors que la controverse autour des vaccins COVID-19 continue de croître, ces études renforcent les appels à une transparence accrue et à une surveillance rigoureuse des effets secondaires, tout en mettant en lumière les défis systémiques dans la gestion des données de pharmacovigilance par les autorités sanitaires.


- Source : France-Soir

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