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Jeudi, 28 Mars 2024

Plus de 100 jeunes ontariens envoyés à l’hôpital pour des problèmes cardiaques liés à la vaccination : Rapport

Auteur : Anthony Furey | Editeur : Walt | Lundi, 06 Sept. 2021 - 08h36

Un rapport publié discrètement la semaine dernière par Santé publique Ontario (SPO) recense le nombre de personnes qui, dans la province, se sont présentées à l’hôpital pour une inflammation cardiaque à la suite d’une vaccination à l’ARNm, et ce chiffre concerne essentiellement les jeunes.

En date du 7 août, il y avait 106 incidents de myocardite/péricardite chez les Ontariens de moins de 25 ans. C’est un peu plus de la moitié du total de ces incidents.

Plus précisément, 31 de ces cas concernaient des jeunes de 12 à 17 ans et 75 des jeunes de 18 à 24 ans. La grande majorité – 80 % – concernait des hommes.

Le rapport explique que le SPO a émis une directive en juin pour que les unités de santé publique augmentent leur surveillance de cet effet secondaire suite à des rapports des États-Unis et d’Israël faisant état de préoccupations similaires dans ces pays.

« Le taux de déclaration de myocardite/péricardite était plus élevé après la deuxième dose de vaccin ARNm qu’après la première, en particulier chez les personnes recevant le vaccin Moderna comme deuxième dose de la série (quel que soit le produit utilisé pour la première dose) », explique le rapport.

Le SPO ajoute que le taux de déclaration des inflammations cardiaques chez les 18-24 ans était sept fois plus élevé avec Moderna qu’avec Pfizer. (Le seul vaccin actuellement utilisé pour les jeunes de 12 à 17 ans en Ontario est Pfizer).

Alors que le SPO avait initialement travaillé avec des rapports faisant état de 314 incidents de ce type, après une enquête plus approfondie, il a ramené ce nombre à un peu plus de 200.

Au total, 202 visites aux urgences ont été enregistrées dans toutes les tranches d’âge pour ce type de problèmes après la vaccination, dont 146 ont conduit à une hospitalisation. Trois d’entre elles ont conduit à une admission en unité de soins intensifs.

En ce qui concerne les tranches d’âge plus élevées, 54 personnes âgées de 25 à 39 ans étaient incluses dans le décompte et 44 personnes âgées de 40 ans et plus.

Si on le ventile en fonction du nombre total de personnes ayant reçu les vaccins, le taux de déclaration de cet effet secondaire est de 7,4 par million pour Pfizer et de 20 par million pour Moderna.

La section des faits saillants du rapport du SPO se termine par une note indiquant que « les vaccins COVID-19 continuent d’être recommandés et sont très efficaces pour prévenir l’infection symptomatique et les conséquences graves de la maladie COVID-19, qui est également associée à un risque de myocardite ».

Traduit par Anguille sous roche


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