L’Ukraine post-Zelensky sera-t-elle la chasse gardée de BlackRock?
![](https://zejournal.mobi//media/images/post/2025/02/1738936175.png)
Les priorités de la politique étrangère de Trump seraient de mettre en œuvre la doctrine Monroe sur le continent américain et le siège économique et militaire de la Chine.Trump envisagerait, donc, la nécessité de signer un accord de paix avec la Russie de Poutine, laissant l’Europe comme un invité non invité.
Ainsi, le Pentagone aurait déjà rempli son objectif en encerclant la Russie à ses frontières, tandis que le Congrès et le Sénat considéreraient déjà le conflit ukrainien comme un gouffre sans fond auquel il faudrait mettre fin immédiatement.
L’Ukraine et le plan Kellogg. Trump a nommé le lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg comme envoyé spécial pour l’Ukraine et la Russie avec l’objectif clair de jeter les bases de la signature d’un accord de paix avec Poutine. Kellogg a été chef de cabinet du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche pendant le premier mandat de Trump (2017-2021) et sa stratégie pour l’Ukraine est décrite dans son rapport L’Amérique d’abord, la Russie et l’Ukraine.
Le plan Kellog consisterait essentiellement à «geler les fronts dans leur position actuelle et à conditionner la fourniture d’armes à Kiev à la nécessité de forcer Zelensky à négocier». Trump a affirmé qu’il «pourrait régler la guerre en 24 heures grâce à un accord avec Vladimir Poutine», mais Zelensky reste déterminé à impliquer l’OTAN dans un conflit ouvert contre la Russie, ce qui aurait fait de lui un fardeau pour les États-Unis dont il serait préférable de se débarrasser immédiatement.
Si Zelensky n’est pas réceptif aux propositions du Plan Kellogg, il n’est pas exclu qu’il soit accusé de corruption et contraint à l’exil en Grande-Bretagne, après quoi il serait remplacé par la Troïka composée de l’ambassadeur d’Ukraine au Royaume-Uni, Valeri Zaloujny, qui fut commandant en chef des forces armées d’Ukraine du 27 juillet 2021 au 8 février 2024 du lieutenant-général, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba et de l’ancien ministre des Infrastructures Oleksandr Koubrakov. Cette Troïka devra prendre des décisions incontournables pour la négociation de l’accord de paix avec la Russie, pour ensuite reconstruire le pays et enfin, pour mettre en place la conception de la nouvelle cartographie de l’Ukraine sous la supervision directe de Kellogg.
BlackRock et la quatrième branche du gouvernement américain. La quatrième branche du gouvernement des États-Unis serait constituée de pathogènes de nature totalitaire qui seraient devenus un État parallèle et un véritable pouvoir dans l’ombre, et dont l’un des piliers de base serait BlackRock, le plus grand gestionnaire de fonds au monde avec plus de 10.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion directe et près de 20.000 milliards de dollars gérés par son logiciel de surveillance des risques appelé «Aladdin».
Nous serions ainsi face à un méga géant financier avec un portefeuille plus grand que celui de la plus grande banque chinoise et avec des portefeuilles de plus de 30% dans des entreprises leaders comme Microsoft, Amazon, Apple, Coca Cola, Twitter, PepsiCo, Ferrari, Bank of America, JP Morgan, Exxon Mobil, Pfizer, McDonald’s ou Uber, qui aurait retiré à la hâte la publicité dans laquelle apparaîtrait l’auteur présumé de l’attaque contre Trump, Thomas Matthew Crooks.
L’Ukraine, domaine privé de BlackRock? En mai 2023, le gouvernement ukrainien et le vice-président Philipp Hildebrand de la société américaine BlackRock Financial Market Advisory ont signé un accord pour créer le Fonds de développement ukrainien (UDF), une institution financière pour la reconstruction du pays, axée sur des secteurs comme l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie et les technologies de l’information.
En échange, BlackRock deviendra — de facto — propriétaire des principaux actifs de l’Ukraine, de ses terres noires à ses réseaux électriques, en passant par les fonds d’aide internationale. Il gérera, également, la dette publique de l’Ukraine, qui a atteint environ 166,1 milliards de dollars à la fin de 2024, soit 92% de son PIB (selon le député du parlement monocaméral ukrainien, Danylo Hetmantsev) faisant de l’Ukraine post-Zelensky un domaine privé de BlackRock, véritable puissance fantôme des États-Unis.
- Source : Observateur continental