Catastrophe covid-19 : l’Asie est submergée par le virus

Alerte générale ! Il y a une brèche dans la forteresse, je répète, il y a une brèche, c’est l’invasion ! Ce pauvre continent, paradisiaque, havre de paix dionysiaque, est submergé… Le variant asiatique fait des ravages, les crématoriums sont pleins, nous brûlons les corps dans la rue… Ils s’entassent… Nous allons manquer de bois (ceci n’est pas une blague, c’est dans l’article)… Nous ne pouvons plus compter les morts…

C’est critique, apocalyptique même, le Cambodge est « au bord de la mort », c’est le Premier ministre en personne qui a fait cette annonce. Adieu…

Hop hop hop ! Attirons notre attention sur l’article, mais sur ce qui est écrit pour une fois ! Surtout quand, fait rare, il n’est pas inaccessible à 70%, car journal payant, car déficitaire, car médiocre, enfin un journal officiel quoi – donc que voyons-nous, quelle surprise ! 74 morts. 74... Encore une fois, pour que ca rentre, je répète, 74 morts, pour 17 millions d’habitants ! « Au bord de la mort » hein. Et puis « submergés », mot déjà réutilisé dans tous les articles, merci l’ingénierie sociale ! C’est quand même un peu gros, même un Marseillais ne fait pas tant dans l’excès.

Alors encore une fois, nous faisons face à deux camps, ceux qui subissent/collaborent et ceux qui résistent. Avec en tête de file de cette résistance, les États-Unis semble-t-il. On notera au passage le commentaire, pour les anglophones, de ce journaliste pas au chômage, qui nous joue la carte du risque de l’hécatombe, des dommages permanent OU de la mort, tout ça juste pour « regarder du sport en live ». Après, on a le physique de ses idées, et à vous de zoomer pour trouver son chromosome bonus, à ce bel Adam !

Donc pendant que d’un côté l’Asie gère sa « crise », et que d’un autre des États se rebellent grâce au bon sens et au courage, pour nous, en France, c’est le pourrissement lent, l’inaction, la promesse d’un allègement, uniquement si nous sommes sages, et vaccinés. L’espoir fait vivre, surtout les imbéciles.

À quand le réveil ? Avant d’être « submergés » et « au bord de la mort » ? Pas par le virus hein, mais par cette dictature sanitaire absurde.

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