Les banquiers rejouent le coup du IIIe Reich avec l’UE intégrée
Le poste de commissaire européen de Thierry Breton est très, très large : « Ce large portefeuille « français », directement négocié entre Macron et la nouvelle patronne de la Commission de Bruxelles, l’Allemande Ursula von der Leyen, englobe de fait le marché intérieur, la politique industrielle, le numérique, la défense et l’espace. » :
- marché intérieur (règles de concurrence…)
- politique industrielle
- défense espace.
Thierry Breton sera de facto le véritable président de la Commission européenne !
À cela s’ajoute Christine Lagarde, en provenance directe du FMI, au poste de gouverneur de la Banque Centrale Européenne.
Les instances européennes seront donc intégralement aux mains de « Français » plus intéressés à la construction du globalisme qu’à la pérennité de la nation France. N’oublions pas que Macron, qui a officiellement nommé (pardon « proposé » ; après un premier « échec », probablement prévu, de Sylvie Goulard) Thierry Breton, est lui-même un ardent défenseur de la souveraineté « européenne », en aucun cas de la souveraineté française qu’il n’évoque jamais… Ce même Macron liquide au contraire consciencieusement tout ce qui faisait la puissance de la France, en passant par ses infrastructures, ses entreprises stratégiques, son régime de retraite… pour confier ces différents enjeux de puissance à des institutions privées internationales.
Il faut donc prendre acte que les nouveaux acteurs majeurs du jeu politique européen n’agissent pas en fonction des intérêts français mais en fonction des intérêts de la haute finance internationale.
Tout comme agissaient, en leur temps, Norman Montagu et Haljmar Schacht (à la double nationalité allemande et américaine) lorsqu’ils créèrent la Banque des Règlements internationaux (BRI / BIS), qui fut le préalable à la Seconde Guerre Mondiale.
Le poste de « commissaire européen » confié à Thierry Breton entre, en réalité, dans le cadre du redimensionnement des instances de l’Union Européenne envisagé et réalisé sous l’égide de Macron. Ce redimensionnement est dicté par la nouvelle politique des banquiers globalistes qui ont décidé de saborder l’empire américain de façon à imposer une nouvelle monnaie mondiale, préalable à l’avènement du futur gouvernement mondial. Ce redimensionnement des institutions européennes exclut en conséquence les forces patriotiques américaines favorables à l’empire américain – lesquelles ont largement été à l’origine de la création de l’UE – dans la nouvelle fédération européenne intégrée, dotée d’une armée « indépendante »…
Les institutions (dites européennes) nouvellement définies seront donc en réalité directement au service des banques et des multinationales apatrides ; la couverture géographique de l’Europe et surtout les populations que ces pays abritent n’ont strictement rien à voir avec les intérêts stratégiques à la manœuvre politique.
Dans ce nouveau contexte, l’OTAN va, en Union Européenne, se transformer en « force de projection européenne » qui recyclera probablement les réseaux du Stay Behind (2) et qui fera – nécessité fait loi – appel aux bonnes volontés des forces en place convaincues par la nécessité d’une défense européenne, laquelle suppose la disparition des forces de défense nationale. Il faut bien comprendre les enjeux de l’opération : l’appel à une « force de défense européenne » est à la fois la vitrine présentable et la couverture utilisées par les forces financières pour parer de vertu leur nouvelle armée européenne et coaliser des intérêts nationaux divergents sur le dos de puissances étrangères (les ennemis officiellement déclarés que sont la Chine, la Russie, l’Iran…) n’ayant aucune réelle velléité guerrière vis-à-vis des peuples européens.
Le lecteur ne doit pas croire que la future « force de projection européenne » sera dissociée définitivement de l’OTAN. Ces deux forces évolueront temporairement de façon autonome pour mieux faire leur jonction ultérieurement lors de la création du futur gouvernement mondial des banquiers.
D’une façon générale, toutes ces opérations de modernisation institutionnelle – réalisées par des Français soumis aux intérêts financiers apatrides – de l’Union Européenne, par intégration fédéraliste, couvrent ouvertement la disparition de la France en tant que nation ; elles ont pour objectif la résurgence (temporaire) d’un empire européen.
Les banquiers font et défont les empires pour faire avancer leur agenda de création d’un gouvernement mondial. Ils remisent sur l’Europe car la puissance chinoise leur a échappé. Notons qu’ils n’abandonnent pas pour autant leur velléité de reconquête de la finance chinoise car la haute finance apatride, menée par les banquiers de la City, et dûment relayée par Trump, veut reprendre pied en Chine :
« La Chine promettrait aussi de ne pas manipuler sa monnaie pour stimuler ses exportations, et d’ouvrir son secteur des financiers aux firmes étrangères. Dans le cas où ces promesses ne seraient pas tenues, les surtaxes américaines seraient réimposées ».
Les banquiers globalistes n’abandonnent JAMAIS, ils peuvent reculer si le besoin s’en fait sentir, mais ils prévoient toujours plusieurs plans à l’avance de façon à être toujours capables de rebondir sans avoir dû abandonner le terrain. C’est comme ça qu’ils ont pratiqué depuis le XVIIIe siècle… et ils ont déjà de nombreuses guerres, dont deux à spectre mondial, à leur actif…
Illustration : Norman Montagu et Haljmar Schacht
- Source : Revue Méthode