Une semaine en Hollandie
Une semaine quasiment consacrée aux copinages et entourloupes de l’entre-soi hollandiste. Le genre de pratiques qui serait condamné dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom, pas dans cette république bananière qu’est devenue la République Populaire de France. Et sans autres bananes que celle du nain…
« Serviez-vous »…. On se souvient du scandale des laboratoires Servier qui ont maintenu leur médoc sur le marché, en sachant qu’il avait des effets secondaires terribles et pouvant entraîner la mort des patients. Le patron a d’ailleurs été condamné il y a quelques mois de cela, avant de décéder. Et bien les Laboratoires Servier ont bénéficié des talents d’un type hors pair, un gars ultra compétent, tant et si bien qu’il a été condamné, lui, pour trafic d’influence dans cette fameuse affaire du Médiator. Henri Nallet, il s’appelle, le gars. Ancien ministre de la justice sous Mitterrand. Mais cela n’a gêné personne au moment de lui décorer le veston : en tout cas, ni la grande Le Foll, qui a proposé son nom, ?ni Valls-La-Menace, auquel il a été rendu compte de cette proposition,? ni le gnome de l’Elysée qui a officialisé la distinction par décret… Il est évident que cette décoration de la Légion d’Honneur a révulsé les familles des victimes du Médiator. Ce fut l’une des distinctions remarquées lors du wagon de breloques que représente désormais le 14 juillet. Tout comme la secrétaire générale du groupe socialiste à l’Assemblée, Mme Pascale Charlotte, qui eut pour mérite de seconder pépère quand il y était élu… Fut décoré également du Mérite le courageux pompier qui neutralisa le barbare sanguinaire de St Quentin Fallavier, une fois qu’il eut décapité le chef d’entreprise. Ha, non pardon, on m’informe à l’instant dans l’oreillette que lui n’a pas été décoré. C’est certain que s’il n’a pas sa carte du PS…
Copinages… On essaye ici de se tenir au courant des mouvements de fond, des tendances lourdes, des modes tenaces. S’il en est une qui prime sur toutes les autres, c’est bien les nominations en tout genre. Et oui, les rats (PS) quittent le navire avant la tempête et vue le cataclysme qui se profile dans les 2 années qui viennent, autant dire que ça s’accélère méchamment. Ainsi les planqués de la raie publique essaient au maximum de sécuriser leur fion dans de confortables strapontins qui, s’ils sont moins exposés, n’en restent pas moins tout aussi douillets à leurs grosses miches blanchâtres. Cette tendance répond naturellement à un objectif de sauver sa grosse paie mais aussi à verrouiller les organes de décisions avec les copains. La droite étant promise à un rapide retour aux affaires, plus on aura noyauté, plus on sera serein. Ainsi cette semaine, on a appris que le très valeureux et le très méritant François Brottes allait diriger une filiale d’EDF. D’ailleurs, le mouvement ne s’était encore jamais vu : Quitter son poste de député et de président de commission – à mi-mandat – pour diriger une filière d’une entreprise publique, c’est absolument inédit ! Il était président de la commission des Affaires économiques et il va prendre la tête de la RTE (Réseau de transport d’électricité). Vous connaissiez le conflit d’intérêt ? Et bien là, nous sommes au delà !
Tambouilles de Brottes… C’est que le conflit d’intérêt se double d’une manipulation grossière du PS et de l’exécutif pour éviter une législative partielle, casse gueule pour le gouvernement et sa pseudo majorité ! Il a en effet été chargé par le premier ministre Manuel Valls d’une mission temporaire sur la sécurité de l’approvisionnement électrique dans un cadre national et européen par un décret datant de février 2015 dernier. Il doit remettre son rapport cet été, soit dans les 6 mois suivant cette attribution de rapport. Donc son suppléant va prendre automatiquement son poste à l’Assemblée. Et à propos, l’approvisionnement électrique, cela tombe bien, c’est pile poil la mission de la RTE : elle gère 100.000 kilomètres de ligne de haute tension ! Ainsi Monsieur Energie du PS va diriger une boite, publique, qu’il était chargé de contrôler en tant que législateur… Chapeau bas, les mecs. L’escroquerie élevée au niveau d’un art majeur. No limit. Cette absence totale de dignité est au delà même de ce qu’on pouvait imaginer. Sa pureté fait son éclat !
Copains toujours. Ah, l’AFP. Ce machin qui sert de source journalistique à tout ce que Paris compte de scribouillards et de lèche-rondelles socialo-gauchistes. T’as un label progessiste ? Tu trouveras toujours un vendu, un sous stagiaire de rédaction, une demie journaliste mais vraie péripatéticienne pour te passer une plume d’oie sous les roubignoles, histoire de t’être bien agréable de partout. C’est comme ça que ça se passe à Paris et ailleurs. Le ailleurs étant le reste du pays. D’ailleurs, l’exécutif sait toujours qui remercier et on a même vu pépère lui-même participer à pot de départ de la maison ! Le genre de trucs important à faire quand on est président de la 5° économie du monde (bientôt 6° d’ailleurs, vue à quelle vitesse progresse la Corée du Sud…). Ainsi, pour perpétuer cette tradition très socialiste, le gouvernement (via La commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale) a nommé aujourd’hui le député PS Michel Françaix membre du conseil supérieur de l’AFP. Histoire de bien rester dans la ligne du parti. Ainsi, l’info qui partira de l’AFP sera socialo-compatible et elle sera recrachée par des rédactions socialo-enthousiastes. Autant dire que l’information est un truc fiable dans notre pays…
AFP encore. D’ailleurs, le mec en question, reste un quidam de la politique. Aussi, il convient de s’assurer quand même que la tête du machin étatiste qui a la main sur l’ensemble de l’information soit fréquentable. Alors on fait les choses dans l’ordre. D’abord on change le statut de l’AFP par décret. Comme ça, on peut nommer qui on veut comme on veut. On ne rigole pas, mais on a créé un Conseil Supérieur au sein de cette respectueuse maison dont la mission est de garantir son « indépendance ». Et on a nommé à la tête de ce Conseil, qui donc je vous prie ?? Madame Christine Maugüé c’est qui, sort de l’ENA, évidemment, et qui est (surtout) l’ancienne Dir Cab de Taubira. Elle n’est par ailleurs, cette bonne dame, que la compagne de Bernard Rullier, un proche de pépère, dont il a notamment été le responsable du comité de soutien parisien « Répondre à gauche ». Il a également été co-rédacteur du programme de campagne du nain élyséen. D’aucun lui attribue un rôle occulte au Palais, le petit corrézien étant très porté sur l’occulte. Quant à la commission financière de l’AFP, on nomme une autre énarque socialiste, mme Laurence Engel, compagne du tant décrié Aquilino Morelle et ex dir cab de Filippetti. Autant dire qu’entre l’AFP, l’Elysée et le PS, l’info circule à merveille… Quant à moi, pour avoir les infos du matin pendant que je me brosse les dents, je préfère me brancher sur la radio d’état de Corée du Nord. C’est un peu plus compliqué à comprendre mais beaucoup plus objectif que nos infos franco-françaises…
Copains un jour, copains toujours… D’ailleurs, les journaleux aux ordres ne s’en cachent même pas. Pépère a gardé son téléphone « d’avant », de quand les scribouillards lui téléphonaient directement pour parfois vérifier une info, mais plus souvent pour entendre une méchanceté sur un camarade ! En cas de besoin, les chroniqueurs du hollandisme, petits et grands, pourlécheurs d’œil de bronze présidentiel, peuvent toujours lui adresser un texto. « En général, il répond et fixe un rendez-vous téléphonique. Discuter une demi-heure avec le président avant de pondre son papier, il n’y a pas mieux », raconte même une journaliste (tiens tiens) accréditée à l’Elysée ! Sans blague ! Certains racontent que même en pleine crise diplomatique, il trouve le temps de les prendre au téléphone pour de piquants décryptages du congrès socialiste. Sous le joug du protocole, il leur donne rendez-vous pour une discrète conversation en off. Il les débriefe dans son avion ou les invite discrétos à déjeuner ! Ou comment joindre l’utile à l’agréable pour ce minus. Pire, il s’invite chez les scribouillards tels les bobos de Society, nouvel organe de propagande progressiste ultra parisien. Invité à la becquetance élyséenne, c’est le petit corrézien qui a soumis l’idée d’un « grand entretien » dans leur canard nouveau né ! Et hop, en mars dernier, le nain était en couverture du numéro 2 ! En tout cas, tout est fait pour plaire dans les rédactions qui n’en demandent pas tant et le palais ne ménage pas sa peine pour préparer la nouvelle candidature du gnome. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas…
Méthode Rebs. Oulala, le Rebs, il a du mal en cette fin de juillet. Il a envie de vacances, le François. C’est vrai que son rôle n’est pas le plus sympa : annoncer chaque mois des chiffres toujours plus catastrophiques sur le front du chômage et, accessoirement, ne rien foutre pour que ça change. L’autre matin, sur Europe 1, il a paru fatigué, le gars. Usé. On n’a rien compris, évidemment, aux « bonnes nouvelles » qu’il voulait nous donner. Non franchement, le mec, il est au fond du trou. Jugez plutôt : d’abord il a apporté une précision importante : « il ne s’agit pas d’inverser la courbe du chômage. Il faut faire diminuer le nombre de chômeurs »… Ok, on ne voit pas bien la différence, mais ok, si tu le dis… Plus loin, il nous vend la mèche, le mec : « on a un tel dynamisme démographique qu’il faut créer suffisamment d’emplois pour faire reculer le chômage. On crée de l’emploi mais on n’en crée pas encore assez pour faire reculer le chômage. » Ah bon ? Alors c’est pas une si bonne nouvelle que ça, notre dynamisme démographique ? … On nous aurait menti ? Puis il conclut l’interview par une décla plus que mystérieuse… « à la fin de l’année, sur la base des prévisions, moi je suis obligé de me baser sur les prévisions, à cet instant, sur la base des prévisions de croissance à 1,2 %, on aura stabilisé le nombre de demandeurs d’emplois… » Et d’ajouter, dans un murmure, « … et il baissera début de l’année prochaine, fin de l’année. » Mec, entre nous, tu t’es fait refilé le ministère le plus pourri et comme tu voulais cachetonner sous les ors officiels, t’as pris. Et puis tu t’es rendu compte que t’étais cocu, comme tous ceux qui avaient un tantinet cru au donut corrézien. Si tu avais un semblant de dignité, un soupçon d’honneur, tu te casserais. Mais tu es socialiste…
Humour présidentiel. Pépère a promené son faciès simio-porcin rosi par le soleil sur les routes du Tour de France. Rien n’est trop beau pour cet escroc afin de se montrer proche des vrais gens, de leurs passions et de leurs hobbies. Alors il a sacrifié à la visite, comme il se doit, du grand salon annuel de la dope et du vélo réunis. Après tout, entre des camés qui pédalent et un pédalo cramé, il y avait de quoi s’entendre. Et bien ça n’a pas raté, il a fallu qu’il nous fasse une petite blagounette dont il a le secret. Du genre mauvais goût, mais il s’en fout royalement. Interrogé par une « bande de jeunes » sur « comment on devient président », le loukoum a souligné que c’était risqué comme ambition puisqu’il n’existait pas de « Pole Emploi pour présidents ». Comme si tu en avais besoin, Dunoeud, toi qui auras pantouflé toute ta vie aux frais du con-contribuable. En tout cas, les vrais chômeurs, qui sont toujours plus nombreux, apprécieront ton humour…
A part ça, Camba nous a expliqué avoir déjà trait une vache dans sa vie. Oui, on sait, Ducon. Elle s’appelait la MNEF ! A part ça, Bayrou se compare en soulignant que de Gaulle, aussi, on l’a souvent trouvé « seul »… Oui, mais c’était de Gaulle… A part ça, mon Gros Sapin, Roi des Benêts, c’est pété le bras. Officiellement en mettant lui-même de l’essence dans sa voiture… En tout cas, si certains en doutaient: on a bien un bras cassé à Bercy. A part ça, en visite en Avignon, Valls-la-Menace a annoncé que « Muriel Mayette, ex secrétaire générale de la Comédie française, aura un grand poste ». On lui promet la Villa Médicis à Rome… Vite, placer les copains… A part ça, et pour finir sur une note sucrée, France 3 se félicite des très belles audiences de sa série intitulée Plus Belle La Vie, que certains mauvais esprits qualifieraient aisément de « Poubelle La Vie ». Pour coller à la vraie vie, les scénaristes n’ont pas hésité à faire consommer aux (jeunes) personnages un produit, le Poppers, assimilable à de la drogue, en vue de pimenter une séance de sexe à 3. Ledit programme est diffusé, rappelons-le, entre 20h et 20h30 chaque soir. Le progrès, qu’ils disaient… A part ça, rien.
Allez, bon weekend et bon courage…
- Source : Nikkopol