Un deuxième Français tués au Liban dans les bombardements israéliens, selon le Quai d’Orsay

Deux Français ont été tués au Liban suite aux bombardements israéliens qui ont intensifié les violences dans la région. La France condamne fermement ces attaques et appelle à la fin immédiate des frappes contre les civils, tout en apportant une aide humanitaire d’urgence.

Deux Français ont perdu la vie au Liban suite aux frappes aériennes intensifiées menées par l’armée israélienne ces derniers jours. Après la mort tragique d’une femme française de 87 ans, victime d’une explosion dans le sud du Liban, un homme de plus de 60 ans est également décédé. Ces deux civils innocents sont les dernières victimes de la violence meurtrière qui frappe sans distinction les populations civiles.

L’escalade meurtrière de l’entité sioniste contre des civils français

L’entité sioniste, malgré les multiples appels à la désescalade internationale, continue ses frappes impitoyables, qui ne font aucune distinction entre les cibles militaires et civiles. La première victime, une femme âgée de 87 ans, vivait paisiblement dans un village du sud du Liban avant que son immeuble ne s’effondre sous l’effet d’une puissante explosion. Son décès illustre une nouvelle fois la brutalité des attaques israéliennes qui s’abattent sans pitié sur des civils vulnérables. Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé cette triste nouvelle tout en précisant que d’autres détails seraient communiqués ultérieurement concernant la deuxième victime.

Réactions de la France : une condamnation ferme mais des moyens limités

Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a exprimé l’inquiétude profonde de la France face à cette escalade de la violence. Lors de son entretien avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, il a appelé à la cessation immédiate des bombardements israéliens qui prennent pour cible des civils innocents. Le ministre a fermement condamné les actions aveugles menées par Israël et a souligné la nécessité de protéger la population civile, tant au Liban qu’en Israël.

Mobilisation humanitaire et diplomatique française

Face à la situation critique, le gouvernement français a rapidement réagi en envoyant de l’aide humanitaire d’urgence sur place. Deux postes médicaux avancés, capables de traiter jusqu’à 1 000 blessés graves, seront acheminés au Liban. Une nouvelle livraison est prévue dans les semaines à venir pour soutenir les victimes civiles de cette guerre non choisie.

J’arrive ce soir à Beyrouth où la France est engagée dans la protection des civils.

Ce sont 12 tonnes de matériel médical acheminées par l’@EtatMajorFR que j’ai remis à nos partenaires libanais. Elles soigneront 1000 blessés graves.

Nous serons toujours aux côtés des civils. pic.twitter.com/KhGAJ9fez7

— Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) September 29, 2024

Jean-Noël Barrot a rappelé que le Liban, un pays ami de la France, déjà durement éprouvé par des crises successives, se retrouve malgré lui entraîné dans une guerre qui le dépasse. La diplomatie française reste mobilisée pour garantir la sécurité des 20 000 ressortissants français encore présents au Liban. Dimanche soir, le ministre devait s’entretenir avec l’ambassadeur de France au Liban, avant de rencontrer les principaux responsables politiques libanais.

Guerre au #Liban : le ministre des affaires étrangères ?@jnbarrot? vient d’atterrir à #Beyrouth. Il annonce la mort d’un 2eme ressortissant Français et l’envoi d’aide humanitaire : deux postes médicaux avancés, +10 tonnes de matériel (@franceinfo?) pic.twitter.com/1LAq6mi4aw

— Paul Barcelonne (@Paul_Barcelonne) September 29, 2024

Une tragédie aux répercussions régionales

Les morts de ces deux civils français sont le reflet d’une situation chaotique et meurtrière qui dépasse les frontières du Liban. L’entité sioniste continue de mener des opérations militaires violentes, insensibles aux appels internationaux à la paix. Ces actes ne visent pas seulement des objectifs militaires mais terrorisent les populations civiles, créant ainsi un climat de peur et d’instabilité dans la région.

La France appelle de nouveau à un cessez-le-feu immédiat et au respect du droit international humanitaire, tout en travaillant avec ses partenaires pour éviter une escalade qui pourrait embraser toute la région.