Macron : l’Education Nationale toujours plus bas
Bien entendu, tout le monde a un avis “autorisé” sur les questions éducatives, à commencer par le chef de l’Etat et son “épouse”, ancienne enseignant(e), qui pensent détenir la vérité universelle (et jupitérienne) sur une réalité financée par l’ensemble des contribuables. Sauf que… l’affaire est un peu plus compliquée qu’on ne le pense et le dit. En attendant, face au désastre collectif, on constate qu’Emmanuel, Brigitte et Gabriel, n’ont aucun scrupule à étendre à la Nation les solutions concoctées derrière leur comptoir de café du commerce. Et ces solutions tirent tout le monde vers le bas.
Nous voulions d’abord vous informer qu’il existe une ministre de l’Education Nationale appelée Nicole Belloubet. Bon ! elle fait un peu pot de fleurs, puisque Gabriel Attal, Emmanuel Macron et Brigitte Trogneux, ont décidé de s’occuper ENSEMBLE des questions éducatives, ce qui laisse peu de place pour une ministre en titre, fût-elle chevronnée (ce qui, en matière d’éducation, n’est pas vraiment le cas de cette ministre). Marginalisée par le dream team présidentiel sur tous les sujets éducatifs, le pot de fleur s’est fait griller sur la ligne de départ “réforme de la formation” pour les enseignants.
Emmanuel Macron a en effet annoncé la semaine dernière que les enseignants seraient recrutés à bac +3 au lieu de bac +5. Il est vrai que, dans un pays où les résultats à l’enquête PISA s’effondrent, on voit mal pourquoi on aurait encore d’enseignants qualifiés alors que le niveau des élèves est cataclysmique. Donc, on aligne tout le monde vers le bas.
Avons-nous encore besoin d’une ministre de l’éducation ?
C’est là que c’est pas vraiment clair. En tout cas, elle est releguée sur le banc de touche.
- Source : Le Courrier des Stratèges