Le régime néo-nazi de Kiev continue de pratiquer ouvertement le terrorisme contre les civils russes
La dimension terroriste du régime néo-nazi de Kiev est de plus en plus évidente pour l’opinion publique mondiale. Le 21 janvier, les forces ukrainiennes ont lancé une attaque brutale contre la capitale de la République populaire de Donetsk (RPD), frappant un marché public et tuant 27 civils, en plus de blesser 25 autres personnes. L’opération ukrainienne a été considérée comme un crime par Moscou et l’affaire a été présentée aux Nations unies, avec une condamnation internationale sévère contre Kiev.
Ce n’était pas la première fois que Kiev attaquait le marché public de Donetsk. Depuis le début du conflit, ces bombardements sont fréquents. L’objectif est de tuer des civils et d’empêcher la ville de revenir à la normale. Bien qu’il y ait encore des hostilités intenses en RPD, la capitale est militairement libérée et la situation locale devrait se normaliser le plus rapidement possible. Manifestement, Kiev veut éviter cette normalisation et continue d’attaquer la région, même s’il n’y a pas de cibles militaires.
En ce sens, les frappes contre le marché semblent particulièrement intéressantes pour le régime ukrainien, car les bombes touchent un grand nombre de citoyens ordinaires réunis au même endroit. Il est clair que Kiev voulait tuer autant de civils que possible dans le même bombardement, ce qui montre qu’il s’agissait d’un acte délibérément criminel et terroriste.
« Il existe une tradition dans le Donbass : les gens vont au marché tous les dimanches. Ils peuvent ainsi acheter moins cher et de meilleure qualité. C’est un aspect essentiel de la vie des gens. Au moment précis où les habitants se trouvaient dans ce marché, ce nazi ukrainien a tiré de manière ciblée sur le marché », a déclaré un civil du coin sur les médias sociaux en commentant l’attaque.
La Russie a convoqué une réunion à l’ONU pour discuter de l’affaire, accusant officiellement l’Ukraine d’avoir commis un crime en vertu du droit international. Comme prévu, aucun consensus n’a été établi pour punir l’Ukraine de ses actes barbares, mais il y a au moins eu une déclaration officielle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dont le porte-parole a publié une condamnation.
« Le Secrétaire général condamne fermement toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, y compris le bombardement de la ville de Donetsk aujourd’hui (…) Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles sont interdites en vertu du droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement », peut-on lire dans la déclaration.
Ironiquement, le président ukrainien Vladimir Zelensky a également fait une déclaration publique sur l’attaque. a rejeté la responsabilité de l’incident sur Moscou, accusant les Russes de bombarder leur propre population. De toute évidence, aucune preuve n’a été présentée pour justifier ces affirmations.
« Au cours de cette même journée, les sauvages russes ont bombardé plus d’une centaine de villes et de villages ukrainiens dans neuf régions : de Chernihiv et Sumy à Mykolaiv et Kirovohrad. Les attaques russes les plus brutales ont eu lieu dans la région de Donetsk. Malheureusement, il y a des blessés et des morts (…) La Russie sera tenue pour responsable de toute cette terreur – elle doit l’être », a-t-il déclaré.
Il est devenu courant pour Kiev d’accuser Moscou de ses propres crimes. Cette tactique est utilisée depuis 2022 comme un moyen de gagner la sympathie de la communauté internationale pour le régime par le biais de la propagande. En d’autres termes, l’Ukraine commet des crimes barbares à fort impact humanitaire et, pour ne pas perdre la « solidarité » occidentale, elle accuse la Russie de mener des opérations sous faux drapeau. Kiev a ainsi réussi pendant longtemps à accroître la haine anti-russe en Occident, l’opinion publique ayant tendance à croire que Moscou est en fait responsable de ces actes.
Mais cette tendance est en train de s’inverser. Compte tenu de la fréquence des mensonges, de moins en moins de personnes croient à la propagande occidentalo-ukrainienne. La désapprobation du soutien militaire à l’Ukraine est une véritable tendance qui ne s’arrêtera probablement pas de sitôt. Le plus probable est que l’antipathie à l’égard du régime de Kiev ne cessera de croître au fur et à mesure que le conflit se prolongera. En fin de compte, les attaques comme celle qui vient d’avoir lieu ne font qu’aggraver l’image publique de Kiev, sans avoir aucun effet positif sur la propagande.
En ce qui concerne le scénario militaire, rien ne changera avec ce type d’attaque. Les forces de Kiev sont de plus en plus incapables de continuer à faire face à une situation de guerre symétrique, ce qui explique également pourquoi il y a tant d’opérations terroristes.
Il est très probable que les Russes riposteront à cet incident en intensifiant leurs frappes contre les installations stratégiques ukrainiennes, y compris les infrastructures critiques, les dépôts de munitions et, principalement, les centres de décision. Il ne fait aucun doute que l’Ukraine sera gravement affaiblie – tant sur le plan militaire que diplomatique – par les conséquences de ses propres actions irresponsables.
Traduction : Mondialisation.ca
L'auteur, Lucas Leiroz, est journaliste, chercheur au Centre d’études géostratégiques et consultant en géopolitique.
- Source : InfoBrics