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Mardi, 24 Déc. 2024

Le discours d’adieu déchirant à la Culture d’Abdul-Malak

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Samedi, 13 Janv. 2024 - 17h05

Il faudrait que les plumes de la presse choisissent : les unes écrivent Abdul Malak, les autres Abdul-Malak. Un des deux camps a mathématiquement tort, dégageant un nauséabond parfum de racisme. Car mal orthographier un nom, qui plus est étranger, est un signe de xénophobie. Mais la presse ne choisira pas, car il est trop tard : Abdul s’en va.

Malak a donc fait sa valise, et au lieu de partir drapée avec grâce dans un assourdissant silence, histoire de ne pas déranger les Français qui bossent avec une reconversion dont ils se fichent royalement, elle a cru bon de nous infliger un discours victimaire larmoyant sur l’injustice de son sort.

On rappelle aux absents (aux cours précédents) qu’Abdul est remplacée rue de Valois [1] (ah, Georges Valois, cher au cœur de Pierre) par la terrifiante droitiste sarkozienne Rachida Dati, une femme de poigne, ennemie jurée de l’Anne de Paris.

La Bêtisière a réagi justement à cette nomination surprise par une petite phrase qui démontre toute sa grandeur d’âme :

« Je souhaite bon courage aux acteurs du monde de la culture compte tenu des épreuves qu’ils vont traverser ».

Le grand projet de l’Anne, qui détruit Paris sur ordre (elle est plus dangereuse que von Choltitz), c’est le plongeon dans la Seine. Les vilains diront « qu’elle y reste ! », mais ce serait sexiste. Et puis cela obligerait les puissances occultes à trouver une autre femme de paille, aussi obligeante...

On l’écoute, pour redécouvrir ce qu’est une personne crispante, dans la forme et dans le fond.

En nommant l’ennemi juré de la Bêtisière, Macron (et pas Attal, dont nous reparlons plus bas, et en allemand s’il vous plaît) a envoyé un message pour les prochaines municipales à Paris en 2026 : un poste en or pour Rachida, et une fenêtre de tir sur Hidalgo, tant le ministère de la Culture est celui des people, de la gauche caviar, des goinfreurs de subventions depuis Lang en 81.

Avoir du pouvoir sur ces gens-là, c’est tenir par les couilles les prescripteurs du vote gauchiasse à Paname. L’Anne peut déjà faire sa valise pour l’Espagne, avec Valls si possible.

Nous évoquions Attal dans une parenthèse, qui s’est fait un peu grisonner le scalp, histoire de passer pour un mâle alpha, un « soldat politique », comme dit Rougeyron. Eh bien nos voisins d’outre-Rhin ne sont pas super sympas, après tout ce qu’on a fait – et surtout l’eurolarbin Delors – pour eux depuis 40 ans :

Notre service de traduction, basé dans un souterrain de la Tiergartenstrasse, nous envoie ça : « Mini-Macron place son ex au ministère des Affaires étrangères ».

Séjourné, l’ancien amoureux de Gabriel, remplace Colonna, l’homme de Leyen et de Biden, au poste fictif des AE, puisque c’est Macron qui fait le job. Enfin, façon de parler : il fait n’importe quoi.

Vous imaginez le poids qu’on a pris avec le couple Attal-Séjourné face aux Allemands, qui nous attaquent sur le prix de l’électricité et sur le nucléaire avec la « reconversion » de Fessenheim ?

Versailles s’amuse, baise et ripaille, mais ce sont les gueux qui vont payer.

Notes:

[1] Eh oui ! le ministère de la Culture française qui n’existe pas est sis rue de Valois, qui fait référence à Louis-Philippe Ier, duc de Valois, sur le trône lors de la Restauration, qui éclipsa un temps la République – en somme un terrible rappel des heures sombres de l’Ancien Régime, que la République semble tolérer.


- Source : E&R

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