Massacre à Gaza : Israël avait averti l’hôpital baptiste d’un bombardement et toutes les autorités internationales avaient été informées
Lors d'une conférence de presse déchirante à Gaza, le Dr Ghassan Abu Sitta, représentant de l'OMS, a déclaré qu'après avoir terminé une opération, il avait entendu le bruit d'un missile, suivi d'une énorme explosion, qui a fait tomber le plafond de la salle d'opération.
Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée parmi les décombres et les corps des victimes des bombardements, Yousef Abu Al-Rish, sous-secrétaire du ministère de la Santé de la bande de Gaza, a lancé un appel fervent à la communauté internationale pour prendre position contre les agressions continues d’Israël. Selon ses déclarations, l’armée israélienne avait averti l’hôpital baptiste d’Al-Ahly avec deux missiles avant de le bombarder. Il a exhorté le monde à traduire les responsables en justice, soulignant la nécessité d’une action immédiate.
Abu Al-Rish a également souligné que l’administration de l’hôpital baptiste avait contacté l’évêque de l’Église évangélique de Grande-Bretagne pour informer de l’incident des deux missiles lancés, soulignant que l’évêque avait rapidement informé tous institutions internationales compétentes, puis a envoyé un message de réconfort à l’hôpital et a demandé à son administration de continuer à travailler.
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé à Gaza, le Dr Maher Abu Sitta, a confronté les responsables israéliens, leur demandant pourquoi l’hôpital n’avait pas été évacué malgré l’avertissement. Leur réponse, selon Abu Sitta, était qu’ils avaient appelé mais n’avaient reçu aucune réponse, justifiant ainsi le bombardement. Des images de l’hôpital dévasté ont été transmises à la Croix-Rouge, au coordinateur humanitaire des Nations unies et à l’Organisation mondiale de la santé pour témoigner des attaques continues contre les hôpitaux de Gaza.
Les conséquences de ces attaques sont dévastatrices, avec plus de 3000 morts, 11 000 blessés et 1250 personnes portées disparues sous les décombres, dont 70 % sont des femmes et des enfants. Le personnel médical, contraint d’opérer dans des conditions extrêmes, a fait de son mieux pour sauver des vies malgré le manque d’électricité et de carburant, ainsi que les routes bloquées et les carrefours fermés.
Abu Al-Rish a comparé les actes de l’occupation israélienne à ceux du régime fasciste, déplorant le silence de la communauté internationale face à ces crimes horribles. Il a lancé un appel urgent aux nations du monde, les tenant responsables de leur silence et soulignant la nécessité d’agir sans délai pour arrêter ces agressions.
Le Dr Ghassan Abu Sitta, représentant de l’Organisation mondiale de la santé à la même conférence, a déclaré qu’après avoir terminé une opération, il avait entendu le bruit d’un missile, suivi d’une énorme explosion, qui a fait tomber le plafond de la salle d’opération. Ces témoignages accablants soulignent l’urgence de la situation et l’impératif d’agir rapidement pour mettre fin à ces actes de violence indiscriminée contre les hôpitaux et les civils de Gaza.
- Source : Le Média en 4-4-2