Le ministre de l’Intérieur polonais a reconnu que durant la Marche de l’Indépendance « des troubles et incidents ont eu lieu, et la police a dû largement intervenir. »
Comme l’a souligné Bart?omiej Sienkiewicz, au cours des 24 ans d’indépendance de l’Etat polonais, aucun cas d’attaque d’une ambassade étrangère n’a été à déplorer. « C’est une violation absolue de toutes les règles. Après cette attaque, et en raison des autres incidents qui l’ont précédée – attaque d’un squat dans la rue Skorupki, incendie de voitures et du rayon de soleil de la place Zbawiciela – les policiers ont exigé la fin de la manifestation. Malheureusement, une fois de plus, des casseurs viennent troubler le déroulement du Jour de l’Indépendance».
Lundi après-midi, quand la Marche de l’Indépendance est passé par la rue Spacerow? à l’arrière du bâtiment de l’ambassade de Russie, la guérite du gardien a été incendiée. Des papiers et pétards ont été lancés en direction de la mission diplomatique. Plusieurs manifestants ont tenté d’escalader la clôture de l’ambassade et les poubelles de la cour d’un immeuble voisin ont été incendiées.
A la question de savoir où se trouvait alors la police, Sienkiewicz a répondu que les agents des forces de l’ordre assuraient alors la sécurité de l’entrée principale du bâtiment de l’ambassade, et lors de l’attaque à l’arrière du bâtiment, il n’y avait qu’une dizaines de policiers présents.