Données de l’INSPQ: diminution de 94% du nombre de cas actifs du COVID-19
Montréal – Vers la fin de la semaine dernière, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a révisé de façon importante ses données concernant l’ampleur de la COVID-19 au Québec. Or, ces changements importants sont passés relativement inaperçus.
Dans cette mise à jour de l’INSPQ, le pourcentage de cas actifs passant soudainement de 44,4 % à 2,5 %, celui des guérisons de 45,6 % à 87,6 %.
« Clairement, les données doivent être mises à jour de façon plus fréquente. On peut se demander depuis combien de temps on répétait un nombre de cas actifs au Québec qui était à des années-lumière de la réalité », observe Gaël Campan, économiste senior à l’IEDM. Effectivement, le nombre de cas actifs a chuté de plus de 94 % lors de la modification des données par l’INSPQ.
« Un climat de peur, peu propice au débat rationnel, est alimenté par des données qui manifestement n’étaient plus bonnes. Il faut faire nettement mieux à ce chapitre », poursuit l’économiste.
« Cette correction spectaculaire de l’INSPQ démontre qu’il est important de mettre à jour régulièrement les données afin d’alimenter la discussion publique. Espérons que cela soit fait fréquemment à l’avenir », conclut M. Campan.
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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.
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Tout ça pour ça ?
Suite à une discussion avec un ami, qui me disait qu’on avait mesuré une forte surmortalité en Belgique sur la période allant du 01.01.20 au 12.07.20 en comparaison des autres années, je me suis livré au petit exercice qui consiste à vérifier ceci par moi-même.
J’ai donc été chercher le fichier sur la page de Statbel, au format excel. Ce fichier contient les données relatives aux décès, toutes causes confondues, depuis 2009. Je me suis livré aux opérations suivantes :
- supression des données antérieures au 01.01.2016
- supression des données postérieures au 12.07 pour chaque année (date à laquelle s’arrêtent les données pour 2020)
- faire le total, en regroupant par année, depuis 2016 jusqu’à 2020, donc.
Voici le résultat de la requête, brut de décoffrage :
Et si l’on compare 2020 par rapport à 2018 pour la période allant donc du 1/1 au 12/7, on trouve une surmortalité de 5311 unités.
Pour ceux qui seraient curieux, voici la base de données ne contenant que les données traitées dans la requête, et vous pouvez vérifier par vous-même que les chiffres sont corrects en comparant au fichier original.
Donc on nous a tous confinés, on a détruit l’économie libérale de ce pays pour une grippette qui a tué 5000 personnes de plus qu’en 2018, sachant qu’un certain nombre de ces morts sont précisément à imputer aux conséquences du confinement (plus de décès par manque de soins, notamment pour des pathologies cardiaques ou le cancer), sans parler des suicides.
Peut-être serait-il temps de se réveiller. ( In Absentia - Le Vilain Petit Canard )
- Source : IEDM (Canada)