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Covid-19 — Le fer de lance pour la mise en place d’une « nouvelle ère » de VACCINS à haut risque, génétiquement MODIFIÉS

Auteur : Children's Health Defense (Etats-Unis) | Editeur : Walt | Lundi, 11 Mai 2020 - 09h25

Depuis des semaines, les têtes parlantes font la promotion du ou des vaccins qui sauveront le monde c’est ce que proclament Bill Gates et Tony Fauci dans ce que Gates a maintenant baptisé « Pandémie 1 » ; des vaccins dont les fabricants cherchent à s’exonérer de toute responsabilité quant aux risques qu’ils peuvent faire courir aux populations. Alors que Microsoft News colporte des histoires auto-élogieuses sur la réorientation des priorités de la Fondation Gates pour consacrer « une attention totale » à la pandémie, Fauci qui fait le tour des talk-shows promet qu’un vaccin sera disponible en janvier 2021. Pour ne pas être en reste, la Maison Blanche a maintenant dévoilé « l’Opération Warp Speed » un effort conjoint des secteurs pharmaceutique, gouvernemental et militaire visant à « considérablement réduire le temps nécessaire au développement d’un vaccin » et le Président Trump en promet un d’ici la fin de l’année.

L’idée d’une vaccination planétaire contre le Covid-19 l’objectif déclaré qui fait saliver par anticipation tous ses acteurs néglige un certain nombre d’obstacles irréfutables. Tout d’abord, le virus à ARN visé, le SRAS-CoV-2, a déjà « muté en au moins trente variantes génétiques différentes ». Parmi ces variantes, on en compte dix-neuf qui sont inédites ainsi que « de rares changements que les scientifiques n’avaient jamais imaginé pouvoir se produire ». La connaissance de ces mutations peut s’avérer utile aux cliniciens désireux de mieux adapter leurs traitements contre le Covid-19, mais la prolifération des mutations rend les chances de développer un vaccin efficace immensément plus incertaines.

Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, disent les entités financées par Gates et aussi le Pentagone. Les scientifiques qui travaillent dans le domaine florissant de la biologie synthétique sont convaincus qu’ils peuvent « supplanter » et surpasser la Nature en utilisant les technologies de vaccination de nouvelle génération telles que le transfert de gènes et les nanoparticules auto-assemblées ainsi que les nouveaux mécanismes invasifs d’administration de vaccins et de gestion de données tels que les tatouages à points quantiques lisibles par smartphone. Est-ce important si les chercheurs ayant expérimenté ces approches n’ont jamais réussi à surmonter les « dangereux effets secondaires » ? Apparemment pas. Grâce à la générosité de M. Gates et au financement militaire, la planification du vaccin contre le Covid-19, qui suscite un vif intérêt, progresse rapidement.

Les scientifiques ont réitéré ce point : le principal obstacle pour la plupart des vaccins contre les virus émergents n’est pas l’efficacité des approches conventionnelles mais la nécessité d’un développement plus rapide et d’un déploiement à grande échelle.

La rapidité, pas la sécurité

Du point de vue de la production, les fabricants de vaccins et en particulier ceux qui fabriquent des vaccins viraux s’irritent depuis longtemps des limites inhérentes aux technologies traditionnelles, qui reposent sur des processus qui impliquent nécessairement « un délai considérable entre la production d’antigènes et la livraison du vaccin ». Les chercheurs ont à nouveau réitéré ce point en 2018, en écrivant dans Nature Reviews Drug Discovery que « le principal obstacle pour la plupart des vaccins anti-virus émergents ne réside pas dans l’efficacité des approches classiques mais dans la nécessité de les développer plus rapidement et de les déployer à grande échelle ».

Dans les années 1980, les fabricants ont été ravis lorsque les scientifiques ont mis au point de nouvelles techniques de génie génétique par la technologie de l’ADN recombinant qui grâce à l’utilisation de « systèmes d’expression » comme les bactéries, les levures, les cellules d’insectes, les cellules de mammifères ou de plantes comme le tabac — ont permis de relancer la production de vaccins et de produire des vaccins dits « sous-unités » [ou conjugués – NdT]. Le premier vaccin pour lequel cette approche « entièrement nouvelle » de production de vaccins fut utilisée est le vaccin contre l’hépatite B, et un certain nombre de vaccins contre le Covid-19 actuellement en cours de développement utilisent ces mêmes techniques. Cependant, il existe un facteur de complication pour ces vaccins sous-unités : ils doivent être associés à des adjuvants « immunologiques » qui ont tendance à déclencher une réponse immunitaire déséquilibrée.

Désireux de rationaliser encore davantage la technologie vaccinale et de permettre la constitution de stocks de vaccins dans un délai encore plus court, les scientifiques ont commencé à bricoler au milieu des années 1990 des vaccins à base d’acide nucléique, qui comprennent des vaccins à ADN et des vaccins à ARN messager (ARNm). En tant que forme de thérapie génique, ces deux types de vaccins représentent une différence importante par rapport aux vaccins classiques.

Alors que les vaccins classiques introduisent un antigène vaccinal pour produire une réponse immunitaire, les vaccins à acide nucléique envoient au contraire à l’organisme des instructions pour produire l’antigène lui-même. Comme l’explique un scientifique, les acides nucléiques « amènent les cellules à fabriquer des morceaux du virus », l’objectif étant que le système immunitaire « déclenche ensuite une réponse à ces morceaux du virus ».

L’illustration montre la principale différence entre l’ARNm et la thérapie génique de l’ADN. Pour que l’ARNm fonctionne, il suffit de le délivrer au cytoplasme, tandis que la délivrance de l’ADN nécessite une étape supplémentaire, mais difficile, qui passe par le noyau. La différence entre les deux est importante tant pour l’efficacité que pour la sécurité.

Les scientifiques ont rapidement compris que les vaccins à ADN et à ARNm présentent tous deux de sérieux inconvénients, et c’est la raison pour laquelle ce type de vaccin n’a jamais été homologué. Néanmoins, près d’un quart (20/83) des vaccins répertoriés, au 23 avril, par l’Organisation mondiale de la santé comme « vaccins candidats » dans la lutte contre le Covid-19, dont deux des principaux prétendants sont des vaccins à ADN (Inovio) ou à ARNm (Moderna) voir le tableau à la fin de l’article.

Les vaccins à ADN

Les vaccins à ADN sont destinés à pénétrer jusqu’au noyau d’une cellule. Selon un scientifique en biotechnologie,

« C’est une tâche incroyablement difficile étant donné que les noyaux de nos cellules ont évolué pour empêcher tout ADN étranger d’y pénétrer pensez aux virus ! »

Il n’est donc pas surprenant que lorsque certains vaccins à ADN ont fait l’objet d’essais cliniques à la fin des années 2000, ils se définissaient par une « puissance sous-optimale ». Les scientifiques ont alors eu l’idée de résoudre ce problème en augmentant l’administration du vaccin par « électroporation » — des chocs électriques appliqués à l’aide d’un « dispositif intelligent » [appelé électroporateur – NdT] dans la zone où le vaccin est injecté pour rendre les membranes cellulaires plus perméables et forcer l’ADN à pénétrer dans les cellules. [L’application d’impulsions de champ électrique permet à l’ADN présent dans l’espace extracellulaire de rentrer dans les cellules en migrant vers le pôle positif de la charge, étant lui-même chargé négativement – NdT]. Les améliorations obtenues dans l’efficacité du vaccin ont été suffisamment importantes pour que l’électroporation reste aujourd’hui une caractéristique clé de la conception de certains candidats vaccins dans la lutte contre le Covid-19, y compris le vaccin Moderna qui passe maintenant à la phase 2 des essais cliniques.

Un deuxième aspect des vaccins à ADN leurs propriétés de modification génétique est encore plus troublant et reste sans réponse. Par définition, les vaccins à ADN comportent le risque d’« intégrer de l’ADN exogène dans le génome de l’hôte, ce qui peut provoquer une mutagenèse grave et induire de nouvelles maladies ». En termes plus compréhensibles, « la perturbation causée par l’ADN est comparable à l’insertion d’un ingrédient étranger dans une recette de cuisine existante, susceptible de modifier le plat qui en résulte ». L’incorporation permanente de gènes synthétiques dans l’ADN du receveur produit essentiellement un être humain génétiquement modifié, avec des effets à long terme inconnus. En parlant de la thérapie génique de l’ADN, un chercheur a déclaré : « Les intégrations génétiques utilisant des thérapies géniques virales… peuvent avoir un effet dévastateur si l’intégration est placée au mauvais endroit dans le génome ». Au sujet des vaccins à ADN en particulier, le Harvard College Global Health Review donne des précisions :

« Puisque le vaccin stimule continuellement le système immunitaire afin qu’il produise des anticorps, les effets secondaires potentiels pourraient inclure une inflammation chronique. D’autres préoccupations concernent l’intégration possible de l’ADN plasmidique dans le génome de l’hôte, ce qui entraînerait des mutations, des problèmes de réplication de l’ADN, le déclenchement de réponses auto-immunes et l’activation de gènes cancérigènes ».

Les vaccins à ARNm

Parce qu’ils sont « particulièrement adaptés à un développement rapide », il n’est peut-être pas surprenant que les vaccins à ARNm attirent l’attention en tant que « précurseurs dans la lutte contre le Covid-19 ». Les vaccins à ARNm peuvent apparemment générer un gain de temps qui se compterait « en mois ou en années dans le cadre de la standardisation et de l’accélération… d’une production de masse ». En s’arrangeant pour rendre bénéfique une chose qui ne l’est pas, les initiés déclarent avec désinvolture que « bien qu’aucun vaccin à ARNm n’ait jamais été homologué, la menace d’une pandémie constitue une formidable motivation pour accélérer leur progression ».

Les entreprises sont séduites par l’approche de l’ARNm en dépit des observations selon lesquelles les grandes molécules d’ARNm sont « intrinsèquement instables », « sujettes à la dégradation » et susceptibles de sur-activer le système immunitaire. D’un autre côté, et du point de vue des scientifiques, les vaccins à ARNm ne devraient atteindre que le cytoplasme de la cellule plutôt que son noyau un « défi technique plus simple » en apparence bien que l’approche exige encore « des technologies de distribution capables d’assurer la stabilisation de l’ARNm dans des conditions physiologiques ». Des formulations telles que celles qui composent le vaccin ARNm-1273 de Moderna relèvent ces défis en utilisant « des modifications chimiques pour stabiliser l’ARNm » et des nanoparticules liquides pour « l’emballer sous une forme injectable ».

Les approches ARNm semblent attirer les scientifiques pourvus d’une vision très mécaniste de l’être humain. L’une de ces personnes fait l’éloge de l’ARNm pour son « inhérente capacité de programmation », en déclarant : « Tout comme un ordinateur [système d’exploitation], la thérapie par ARNm peut reprogrammer [un] corps pour qu’il produise ses propres thérapies » [mis en gras dans le texte original]. Les approches ARNm qui utilisent des brins d’ARNm « sur mesure » pour « transformer les cellules du corps en usines à médicaments ad hoc » sont comparés par le PDG de Moderna à « un logiciel : il suffit de tourner la manivelle et de mettre au point toute une kyrielle de produits ». De même, la revue Nature qui commente la technologie de l’ARNm « d’un point de vue biotechnologique et industriel » s’enthousiasme du fait que cette approche « permet un peaufinage rapide avec des combinaisons dérivées presque illimitées ».

Les scientifiques en charge de la recherche sur les vaccins qui connaissent bien les vaccins à ADN et à ARNm mettent en valeur la fiabilité des vaccins à ARNm, en arguant qu’ils n’ont pas besoin de pénétrer dans le noyau de la cellule. Cependant, après des années d’expérimentation de vaccins à ARNm, aucun de ces scientifiques n’a encore obtenu la moindre autorisation d’exploitation. Pourquoi ? Une des réponses possibles à cette question serait que les études pré-cliniques sur les vaccins à ARNm ont révélé une composante inflammatoire « intrinsèque » qui ne permet pas vraiment d’établir un « profil risque/bénéfice acceptable ». Les partisans de l’ARNm admettent qu’il n’existe à ce jour aucune compréhension adéquate de l’inflammation et des réactions auto-immunes qui peuvent en résulter. Cela soulève de nombreuses questions quant aux conséquences d’une décision des autorités réglementaires à même d’exaucer le souhait des fabricants de vaccins à ARNm dans la lutte contre le Covid-19 à disposer « d’un processus accéléré permettant aux vaccins à ARNm d’être administrés le plus vite possible ».

La course aux profits

Le « piratage » de la quasi-totalité des activités économiques, sociales, artistiques et religieuses par le SARS-CoV-2 est inquiétant à bien des égards, notamment parce qu’il témoigne d’une acceptation aveugle de la propagande officielle servie à un public qui aspire à des « remèdes miracles ». Comme l’a déclaré un scientifique qui travaille à la recherche de vaccins à l’Institut Karolinska de Suède :

« Lorsque la Chine a mis en quarantaine toute une mégapole en janvier, les gens ont dit « seule la Chine peut faire ça ». Ensuite, nous avons vu des mesures aussi drastiques dans plusieurs pays démocratiques. Je pense que cela en dit long sur notre confiance dans les solutions médicales. Aujourd’hui, nous espérons pouvoir développer des médicaments et des vaccins contre différentes maladies comme jamais auparavant ».

L’empressement à développer des vaccins contre le Covid-19 qui altèrent les gènes accélère également la fusion entre les secteurs pharmaceutique et biotechnologique. Le lucratif secteur biopharmaceutique est désormais le segment de l’industrie pharmaceutique mondiale qui connaît la croissance la plus rapide, qui représente actuellement 20 % du marché mondial et qui affiche un taux de croissance annuel plus de deux fois supérieur à celui de l’industrie pharmaceutique conventionnelle. Et les vaccins contre le Covid-19 contribuent à sauver les résultats financiers chancelants de certaines entreprises biopharmaceutiques. En 2017, par exemple, Moderna s’efforçait de « tenir son impétueuse promesse de réinventer la médecine » après qu’une thérapie expérimentale sur laquelle elle comptait se soit révélée trop dangereuse pour être testée sur l’homme. Avance rapide jusqu’en 2020, où « les mauvaises nouvelles concernant le coronavirus sont de bonnes nouvelles pour les actions de Moderna ». D’autres sociétés biopharmaceutiques, qui étaient auparavant sur le déclin, sont également sur le point de réaliser des bénéfices records avec le Covid-19.

Alors que la biopharmacie poursuit sa course effrénée et que l’éthique médicale soit damnée pour obtenir une immense source de profits grâce au Covid-19, le public doit jeter un regard critique sur les mesures de dissuasion utilisées par l’industrie pharmaceutique pour « garantir la salubrité de ses produits » et devrait fermement s’opposer à la perspective effrayante d’un vaccin obligatoire contre le coronavirus. Si le public ne prend pas garde, il est probable que les vaccins génétiquement modifiés pour lutter contre le Covid-19 altéreront les gènes de façon permanente, déclencheront une auto-immunité et serviront de catalyseur pour d’autres préjudices ou décès dus au vaccin, et — sans que la responsabilité juridique ne soit engagéeil est également probable qu’aucun des acteurs commerciaux ou gouvernementaux responsables ne s’en souciera.

Liste des vaccins répertoriés, au 23 avril, par l’Organisation mondiale de la santé comme « vaccins candidats » dans la lutte contre le Covid-19

Traduction Sott.net


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