Syrie: L’Express cherche à disqualifier le témoignage du père d’Omrane
Les vérités qui dérangent
Les médias traditionnels qui durant 6 ans ont trompé le public en lui livrant sur la Syrie une information biaisée émanant essentiellement de L’Observatoire syrien des droits de l’Homme, une ONG proche des groupes terroristes, cherchent maintenant de se défausser en diffamant les témoins syriens et en accusant les médias – qui ont l’honnêteté de relayer leurs témoignages – de tenter « de récupérer pour la Syrie et ses alliés l’image de la famille Daqneesh et son capital médiatique ». En clair, d’être des « outils de propagande du régime ».
L’Express disqualifie ici – comme Le Monde et France culture [1] – le témoignage du père d’Omrane.
Dans l’article, dont nous reproduisons des extraits, ci-dessous, L‘Express laisse entendre que le père de l’enfant a dû être « probablement contraint par le régime » à faire ce témoignage. [ASI]
Syrie: le régime utilise Omrane, petit survivant d’Alep, dans sa propagande
Extraits
« Le petit garçon était devenu l’un des symboles du martyre de la ville d’Alep. Cette semaine, il est réapparu dans les médias syriens pro-régime aux côtés de son père ».
[…]
« Cette semaine, lui et son père sont réapparus dans les médias syriens favorables au régime de Bachar Al-Assad. Son père prend la parole et dénonce les rebelles qui, selon lui, ont voulu instrumentaliser l’image d’Omrane. Dans une série d’interviews données en début de semaine à des médias russes, iraniens et syriens soutenant le régime du dictateur syrien, Mohamad Kheir Daqneesh fustige les rebelles qu’il accuse d’avoir utilisé l’image de son fils comme « outil de propagande » contre le régime ».
Probablement contraints par le régime
[…]
« Néanmoins, la succession de quatre interviews en à peine quelques jours, lors desquelles les mêmes propos sont répétés et les mêmes accusations lancées, interroge sur la spontanéité de la démarche. Il apparaît peu probable que ces interviews aient été organisées sans l’aval de Damas, voir par le régime lui-même. Les informations sur la guerre diffusées par les médias officiels syriens sont en effet étroitement contrôlées par le régime, note Le Monde ».
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- Source : Arrêt sur Info (Suisse)