La retraite, c'est 58 ans et demi !
La retraite à 70 ans, ça vous dit ? C’est le normalisme révolutionnaire sauce Flamby qui nous promet ce progrès de gauche. Après le ministre qui traque la fraude fiscale chez les autres sauf chez lui, pendant le mariage pour tous sauf pour moi de Pépère, après l’exécution socialisto-médéfienne du droit du travail par l’ANI, avec une longue liste qui avait commencé par le traité Sarko que-je-renégocierai pas renégocié avec la 1ère Teutonne, le hollandisme maintenant s’attaque à anéantir les retraites.
Le principe déjà retenu par la gangrène au pouvoir, c’est qu’il faut faire payer le peuple, c’est que les retraités coûtent trop cher. Saigner les Français pour leur accorder des droits, le ministre Marisol-Woerth l’a promis. Comme, il n’y a que deux ans et demi, on avait repoussé l’âge de départ en retraite, ce coup-ci on va allonger les durées de cotisation. L’important dans le-changement-c’est-maintenant, c’est même combat, la continuité d’avec la politique du prédécesseur à Ray Ban. C’est la continuité depuis la signature UMPS Chirac-Jospin au Sommet de Barcelone : 67 ans pour le départ en retraite des pauvres (pas pour Anne Hidalgo) ; c’était il y a… un peu plus de dix ans. Y a pas à dire, y a de la suite dans les idées. Grâce à cet allongement des durées de cotisation, les serviteurs de la finance qui nous gouvernent pourront repousser le droit aux retraites des gueux jusqu’à 70 ans ! Les vieux os de travailleurs en tremblent d’avance de joie.
Pourtant, nul besoin d’avoir fait Sciences-Po ou dragué la Ségo dans les couloirs de la rue d’ULM, un système de retraites qui marche, ça n’est pas bien compliqué :
1° on prend d’abord en compte, en fonction du marché de l’emploi, l’âge moyen de l’arrêt d’activité comme étant celui du droit légal à sa retraite (à taux plein),
2° les pensions sont proportionnelles à l’activité de l’emploi,
3° tout le reste est pantalonnades et embrouillaminis.
On doit donc, en France aujourd’hui, avoir, tant que le marché de l’emploi ne fonctionne pas mieux, un droit à la retraite à 58 ans et demi, puisque c’est l’âge moyen où l’on se retrouve sans emploi. On peut trouver les pépètes nécessaires pour les retraites en augmentant les cotisations sociales, on peut aussi baisser les montants des pensions (il ne serait pas sensé que les pensions ne soient pas proportionnelles aux salaires des salariés en activité), on peut taxer les revenus du capital (pas le capital, sinon on abandonnerait le système de retraite par répartition).
Pour le moment, le gouvernement, et son "opposition" parlementaire UMP, le tout relayé par la médiacratie, pour des raisons bassement d’emprunt aux marchés financiers afin d’augmenter la dette publique, le gouvernement et sa Marisol préfèrent pantalonnades et embrouillaminis.
- Source : adelannoy