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Dimanche, 22 Déc. 2024

La police aurait-elle poussé aux incidents dimanche esplanade des Invalides ?

Auteur : Novopress | Editeur : Stanislas | Mardi, 28 Mai 2013 - 17h40


A l’entrée de l’esplanade des Invalides, ce 26 mai vers 18h00, on pouvait remarquer quelques groupes d’hommes qui rôdaient sur les terrasses surplombant les pelouses, âgés d’environ quarante ans, mines patibulaires, nuques rasés, vêtus de blousons sombres, de vestes de cuir ou de treillis. Extrémistes de droite en attente d’un mauvais coup ? Non, les observateurs avisés, intrigués par leur comportement louche, remarquent que certains portent de discrètes oreillettes, des matraques télescopiques dépassent des poches. Ces hommes aux allures de nervis sont des policiers en civil…

Plus tard dans la soirée, alors que l’ordre de dispersion officielle a été donné, il reste encore quelques milliers de personnes sur l’esplanade, veilleurs, familles pique-niquant sur place, et surtout beaucoup de jeunes dans une ambiance bon enfant. Face à la rue de l’Université, un fort groupe chante et chahute les CRS avec bonne humeur et insolence. Il n’est pas question encore à cette heure-ci d’affrontements. Soudain, surgissant de la foule, les policiers en civil repérés plus haut et qui se sont fondus dans l’assistance se jettent violemment sur quelques manifestants pour les interpeller. La foule surprise tente de s’interposer mais les policiers en civil, et qui ne portent aucun brassard Police, forcent le passage distribuant force coups de matraques pour dégager le passage. Emmenant leurs prisonniers, ils se retirent derrière les CRS sous les huées de la foule.

Ces interpellations musclées et sans raisons valables suffisent à déchaîner la colère de la foule, la confrontation, jusqu’alors bon enfant, prend alors une toute autre tournure et dégénère gravement : charges de CRS et de gendarmes mobiles, salves de grenades lacrymogènes ripostent aux jets de bouteilles et de fusées d’artifice. Manuel Valls peut être satisfait, il pourra fustiger le soir sur les ondes même de « violents débordements d’extrême droite ».

De là à imaginer que ces brutales interventions de policiers en civil s’apparentent à des provocations destinées à faire dégénérer la manifestation, il n’y a qu’un pas. Déjà à Versailles le 16 avril des policiers, ne portant pas de brassard « Police » mais exhibant des drapeaux de La Manif Pour Tous, avaient cherché à créer de toute pièce des affrontements et des violences. Quatre plaintes contre des policiers avaient été déposées pour insultes, menaces et incitations au trouble à l’ordre public. De son côté, Christine Boutin, dès le 25 mai alertait sur Twitter de possibles provocations policières afin de provoquer des échauffourées et déconsidérer le mouvement.

De telles méthodes, si elles sont avérées, sont dignes d’un Etat policier. Si l’on prend en compte également les centaines d’arrestations sans motif légitime, les gardes à vue abusives, la minoration systématique de l’ampleur des manifestations, parfois à l’aide d’images truquées, et les intimidations lancées par le ministre de l’Intérieur lui-même à l’encontre des familles qui voulaient manifester avec leurs enfants ce 26 mai, c’est un étrange visage qu’offre la Hollandie socialiste, voulant établir de « nouveaux droits » pour établir « le Meilleur des mondes » mais contre la volonté du peuple. Les jeunes manifestants qui affrontaient durement les forces de l’ordre sur les Invalides le 26 mai au soir criaient « Dictature socialiste », les faits semblent leur donner raison.


- Source : Novopress

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