Netanyahou à Moscou : la claque…
Netanyahou et ceux qui l’ont envoyé à Moscou n’ont apparemment pas compris ce qui se passe en ce moment. Hier, nous disions qu’il fallait qu’il ait du lourd à proposer à Moscou pour qu’il s’y rendît lui-même. Ce n’était visiblement pas le cas. Il n’avait, dans ses bagages que ses larmes et ses angoisses factices qui, si elles représentent une arme fatale pour les milieux occidentaux, ne pèsent pas grand-chose dans la situation actuelle.
Qu’était-il allé chercher en Russie ? Il était là pour demander à Poutine de renoncer à sa stratégie moyen-orientale (et donc mondiale, coordonnée avec ses alliés), et de laisser tomber la phase en cours. Rien de moins. En guise de réponse, il n’obtint qu’un ricanement, assorti de quelques railleries sur les peurs existentielles d’Israël à propos d’une attaque hypothétique par la Syrie qui a bien autre chose à faire. http://francais.rt.com/international/7228-poutine-netanyahou-syrie
Mais ces propos n’ont pas convaincu le président russe. Vladimir Poutine a déclaré que la Syrie était davantage préoccupée par le maintien de sa souveraineté nationale que par l’éventualité de frappes militaires contre Israël.
«En ce qui concerne la Syrie, nous savons et nous comprenons que l’Etat syrien actuel ne peut se permettre de consacrer du temps à l’ouverture d’un deuxième front, il essaye de préserver sa souveraineté», a expliqué le président russe.
Toutefois, pour permettre à Netanyahou de sauver un peu la face, Poutine s’est préoccupé du danger mortel des roquettes artisanales du Hamas dont la spécialité est de ne tomber que dans des champs désertiques.
« Nous condamnons les tirs de roquettes contre les Israéliens. Autant que je sache, ces tirs sont effectués à partir d’installations artisanales », dit-il.
Les arguments massues qu’Israël utilise habituellement ne fonctionnent pas quand il s’agit de choses sérieuses. C’est dire qu’en réalité, personne n’y croit. Mais, le plus inouï, c’est que Netanyahou et les siens pensaient vraiment que tout le monde gobait leur hasbara.
- Source : Avic – Réseau International