Les entreprises chinoises à la conquête du monde
Le communisme, battu à plate couture par le capitalisme dans les colonnes des grands médias occidentaux, est aujourd’hui la plus puissante économie du monde. Alors, qui dit vrai, les médias ou la réalité ? Malgré cette réalité, ces médias persistent encore à nous assurer que le communisme est mort, parce que, par nature, non viable.
Enfermés dans leurs dogmes sclérosés du début du siècle dernier, ils ne peuvent concevoir le communisme qu’à travers la propagande de guerre qui leur a été martelée pendant des décennies, c’est-à-dire en termes basiques et figés du marxisme-léninisme d’un autre temps. Le communisme a évolué, tout comme le capitalisme, et il se trouve que, de ces deux évolutions, celle du communisme est en train de remporter la palme dans la prospérité et la stabilité, alors que le capitalisme est en proie à des crises violentes qui ressemblent fort à des spasmes d’agonie.
Le Fortune Global 500 de cette année vient de publier son classement annuel mercredi, et dans sa liste, figure un total de 106 entreprises chinoises. L’année dernière il n’y en avait que 6. La deuxième place, en termes de chiffre d’affaires global, est occupée par Sinopec Group, le principal raffineur de pétrole de Chine, juste derrière le géant américain de la vente au détail Walmart qui, par ailleurs, distribue énormément de produits made in China.
Cette progression fulgurante ne pourra que se poursuivre avec la montée en puissance de la Chine (et des BRICS) et l’affaiblissement relatif, mais constant, des Etats-Unis. En 2016, un tiers du top 500 des entreprises sera chinoise et, dans moins de cinq ans, ce rapport sera de plus de deux tiers. Les chiffres suffisent à montrer la puissance que cela représentera pour les années à venir. En 2014, le chiffre d’affaires des 500 plus grandes entreprises du monde a été de 31 200 milliards de dollars, pour un bénéfice de 1 700 milliards de dollars.
Quand le communisme triomphant dominera le monde, c’en sera fini du conte de fée qui nous a bercés pendant plus d’un siècle de guerres et de massacres au nom de la lutte contre le fléau des fléaux qu’est le communisme. Les conteurs finiront par nous dire enfin que, tout compte fait, le communisme et le capitalisme, c’était la même chose, ne se différenciant que par le mode de gestion de la production, et le mode de répartition des richesses engendrées par cette production.
- Source : Avic – Réseau International