Quand Marine Le Pen subit les accusations pavloviennes de Jean-Marie Le Guen
Ce dimanche 15 juin 2015, Marine Le Pen était l’invitée de l’émission « BFM Politique ».
« Jusqu’ici, tout va bien ! » comme disait Steve McQueen dans Les Sept Mercenaires à propos d’autre chose ! Jusqu’ici seulement, car pour porter la contradiction, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, s’était porté volontaire.
Avant cela, Marine Le Pen avait pu développer ses idées plus sereinement, notamment sur la question des migrants ou des mesures économiques à mettre en place à destination des petites et moyennes entreprises. Mais à partir de l’arrivée de cet énervé sur le plateau, un florilège de poncifs d’appellation socialiste contrôlée s’est déversé sur le parti « d’extrême droite » qui inquiète tant les états-majors des formations « républicaines » – restant encore à démontrer, au passage, le républicanisme de ceux-là qui accueillent volontiers une armée d’invasion sur notre sol.
À défaut de débattre, Le Guen a invectivé, accusant petitement de mystification et d’arnaque un parti représentatif de quelques millions d’électeurs et pas quelques centaines de milliers, comme il l’a prétendu sans vergogne.
À mettre au crédit du ministre, il n’a pas caché l’intention du Parti socialiste et consorts de se mobiliser contre le Front national ; le chômage, l’ultra-violence, l’islam conquérant, l’immigration incontrôlée, la famille détricotée, etc., demeurant des sujets de seconde main !
Toute honte bue, une affaire judiciaire impliquant Jean-Marie Le Pen a, par exemple, été mise sur le tapis, Le Guen s’asseyant confortablement sur la présomption d’innocence, laquelle ne vaut que pour des figures immaculées telles que lui-même ou ses camarades de jeu.
Autant d’« attaques minables et dérisoires », s’est-il vu encore répondre. Ce qui n’a pas stoppé l’agité dans son élan, exhumant l’IVG et autres arguments dérisoires, les mains presque tremblantes, pour imiter sans doute son patron !
La présidente du Front national a essuyé ces accusations pavloviennes d’un mal élevé socialiste avec un certain panache. Cependant, excédée à juste titre d’être systématiquement interrompue par les éructations de son agresseur, elle n’a pu résister à la tentation, lui adressant cette saillie : « Vous êtes un malotru, Monsieur ! » Aussitôt, Le Guen a eu cette phrase formidable : « Je reconnais le vocabulaire vieux français de votre père et je l’apprécie énormément ! » Fallait-il y voir son goût des belles lettres ou, vraisemblablement, un déni de notre culture « nauséabonde », couverte heureusement par l’ombre d’un vagin géant planté en ce moment dans les jardins du château de Versailles ? Je laisse la réponse à l’appréciation de chacun.
Marine Le Pen, qui ne s’est pourtant pas démontée face à ce contradicteur enragé et incarnation du carriérisme politique, a toutefois manifesté sa lassitude face à ce tribunal permanent des flagrants délires gauchistes, bien moins drôle qu’un réquisitoire de Pierre Desproges.
- Source : Charles Demassieux