www.zejournal.mobi
Jeudi, 26 Déc. 2024

Allemagne : préservatifs, positions et plaisir au menu des cours d’éducation sexuelle

Auteur : Pascale Hugues | Editeur : Walt | Mercredi, 18 Févr. 2015 - 13h06

Préparerait-on les enfants à une société ouverte à la pédophilie? C’est limite ce que l’on pourrait penser avec ce genre de dérive! Le système scolaire prépare les enfants à quoi exactement avec ce genre de programme? À réussir dans la vie? À relever les défis? Ou à s’envoyer en l’air en sachant déjà tout sur le sujet sans avoir à découvrir par soi-même? C’est du grand n’importe quoi! À quand les films pornographique dès le primaire? Et ne pas oublier que si en France cela n’a pas encore atteint un tel niveau, nous sommes bien partis dans ce sens, la théorie du genre en est le plus parfait exemple…

Le sexe n’a pas de secret pour les petits Allemands, qui participent à des stages éducatifs dès la primaire. Certains parents crient au scandale.

Apprendre à enfiler un préservatif de la bonne taille sur un concombre… Être rassuré sur toutes les questions qu’on se pose sans oser les aborder avec ses parents : érection, masturbation, phimosis, acné, taille des seins ou du pénis, éjaculation précoce, frigidité… Et rentrer chez soi avec trois paquets de préservatifs de couleurs et de goûts différents. Dès l’école primaire, les petits Allemands, accompagnés de leurs enseignants, vont régulièrement suivre des stages d’éducation sexuelle dans un centre spécialisé.

Il est loin, le temps où ils jouaient au docteur sous la couette du lit de leur chambre d’enfant, achetaient sous cape un magazine érotique au kiosque à journaux de la gare ou étaient solennellement convoqués dans le bureau du père « pour parler en quelques minutes de certaines choses »…

Les jeunes Allemands d’aujourd’hui sont incollables quand il s’agit de sexe. Ce ne sont plus seulement les méthodes contraceptives et les dangers des maladies vénériennes ou du sida qu’ils apprennent, mais aussi les différentes positions, le moyen le plus sûr de donner du plaisir à son partenaire, les incertitudes et les ratés de la sexualité. Les cours d’éducation sexuelle actuels ne laissent plus rien au hasard des premières expériences.

Trop tôt, trop explicite, trop cru

Mais, depuis un an, les parents d’élèves défilent par centaines dans les rues allemandes sous la bannière « Parents inquiets ». Ils s’opposent aux cours d’éducation sexuelle à l’école qui, selon eux, blessent la pudeur de leurs enfants et risquent de les traumatiser à vie. Trop tôt, trop explicite, trop cru, se plaignent ces parents montés sur les barricades. Ils estiment que c'est dans le giron de la famille et selon les normes de celle-ci que les enfants doivent apprendre "les choses de la vie et de l'amour". "Bas les pattes ! Ne touchez pas à nos enfants !", "Les enfants ont besoin d'amour, pas de sexe !" s'exclament ces parents scandalisés que ces cours soient obligatoires. En effet, ceux qui refusent que leurs enfants participent à ces stages sont passibles de poursuites judiciaires. Une manifestation est prévue chaque mois dans une grande ville : en mars à Munich, en avril à Kassel.

Soupçonné d'avoir été récupéré par des chrétiens intégristes, des extrémistes de tout bord et des groupuscules homophobes, le mouvement prône le retour à la famille traditionnelle et à ses solides valeurs. Les militants les plus durs accusent l'école de recommander le libertinage sexuel et de pousser les jeunes à l'homosexualité. Béatrice Bourges, cofondatrice de la Manif pour tous en France et désormais présidente du groupuscule Printemps français, est venue apporter son soutien l'an dernier à Cologne à ces "parents inquiets"...


- Source : Pascale Hugues

Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...