Charlie Hebdo : posons-nous les vraies questions
« Agiter le peuple avant de s’en servir,
sage maxime. »
À qui profite le crime ?
Disons-le tout net, je ne crois pas à la version officielle que les médias nous présentent en boucle ad nauseam. L’affaire des caricatures remonte à bien trop longtemps pour être le véritable prétexte. Et certains points ne sont pas logiques : crier au vu de tous et bien distinctement pile ce que les gens ont envie d’entendre, à savoir « Allahou akbar ! » et « le prophète est vengé ! », en prenant le soin de bien articuler chaque syllabe, est un peu gros. Est encore plus énorme le coup de la carte d’identité et du drapeau djihadiste opportunément oubliés dans la voiture abandonnée par les fugitifs.
Sans oublier un jeune mis en cause très rapidement mais qui finalement s’est avéré se trouver à trois cents kilomètres des lieux du crime. À noter le troublant suicide d’un commissaire chargé de l’enquête. Enfin, ô combien pratique, les terroristes ont été tués, comme Mohamed Merah. La version officielle n’a aucune chance d’être contredite. Cela aurait fait tache.
Alors si l’honneur du prophète a servi de prétexte, qui a intérêt à instrumentaliser l’islam radical qui sévit au Moyen-Orient impunément ?
Mon hypothèse est la suivante : la République française est en danger. Le FN est aux portes du pouvoir, la France conservatrice s’est réveillée au printemps 2013, la dissidence se porte mieux que jamais sur Internet. Il fallait mettre un coup d’arrêt à tout ça, et vite.
Comment faire ?
Un scénario à l’américaine. Un inside job à la 11 Septembre. Moins spectaculaire parce que nous ne disposons pas des fonds de la CIA et du budget du complexe militaro-industriel américain. Mais suffisamment symbolique pour marquer les esprits.
Qui sacrifier ?
La presse « libre et indépendante », symbole de la sacro-sainte démocratie. Des soi-disant rebelles mais sous protection de l’État. Charlie Hebdo était tout désigné. Personne ne le lit, mais tous connaissent ses unes plus provocantes les unes que les autres, tapant a priori sur tout le monde, mais avec une forte propension à viser la Croix et le Croissant, plus que la troisième religion du Livre. Les ennemis à qui l’on peut faire porter le chapeau du massacre sont nombreux. Grâce à la soumission de la fausse droite au diktat de la gauche, le consensus républicain a pu voir le jour autour de ce quotidien. Une autre rédaction de l’autre bord politique, disons Minute ouPrésent, aurait été attaquée, ce même consensus n’aurait pu avoir lieu.
Résultat obtenu :
Choc émotionnel garanti parmi la population française. La capacité de raisonnement, déjà bien atteinte par quarante ans de conditionnement magnifiquement analysé par Zemmour dans sonSuicide français, vient d’être achevée. Tout le monde fait bloc derrière un gouvernement appelant à l’union nationale (FN excepté). La même population qui créditait la veille le président Hollande de moins de 15 % d’opinion favorable, s’est réunie en masse à son appel place de la République à Paris, et fera corps sans aucun doute à la Marche républicaine de dimanche. Nous sommes tous sommés d’être des Charlie, sauf les salauds, bien entendu.
L’opinion publique est désormais à point pour être manipulée à souhait (comme l’a été l’opinion américaine après le 11 Septembre, prête à suivre l’administration Bush dans toutes ses guerres). Dans quel dessein ? Nous le saurons bien assez tôt.
But de l’opération :
Légitimer un État policier et renforcer une république dont les valeurs sont atteintes de plus en plus chaque jour (cf. les pleurnicheries récentes du Grand Orient de France). Rappelons que la sacro-sainte lutte contre le terrorisme vient de justifier le passage d’une loi votée juste avant Noëlrenforçant la surveillance du Net, livrant sans contrôle la messagerie de chacun. Mais ayons toujours en tête que si nous avons chaque jour de moins en moins de liberté, c’est toujours au nom de notre sécurité. Les Américains l’ont appris à leurs dépens au lendemain du 11 Septembre avec la fameuse loi dite du Patriot Act.
Suite du scénario envisagé :
L’islam en France est devenu un problème pour la République. Pourquoi ce revirement alors que depuis tant d’année nous sont importés autant d’immigrés avec la bénédiction de l’UMPS ? Parquées dans des cités dortoirs, ces réserves de voix manipulées par les associations antiracistes étaient pourtant bien pratiques. François Hollande en a d’ailleurs bien profité en 2012.
Oui mais voilà, les lois sociétales sont passées par là, Farida Belghoul et Dieudonné leur ont ouvert les yeux sur la manipulation dont ils sont l’objet depuis tant d’années, et ils ont décidé de se rebeller. L’islam doit donc disparaître de France : les musulmans ont cessé de voter pour l’UMPS et de lire Libération, préférant les analyses d’Alain Soral sur Égalité & Réconciliation.
La guerre civile attendue et prédite depuis tant d’année par tous ceux qui sont lucides sur les dangers d’une société multiculturelle (Jean-Marie Le Pen en tête), devrait débuter sous peu. Des actes anti-islam et visant la population immigrée ont déjà eu lieu un peu partout en France. L’effet boule de neige devrait se déclencher prochainement.
Mais nos maîtres, malins, vont laisser leurs adversaires s’autodétruire. D’un côté les nationalistes, identitaires, et autres français de souche (les petits blancs oubliés par la République), de l’autre, dans le camp adverse, les musulmans qui sont devenus eux aussi de mauvais électeurs.
Pourquoi la fin de l’islam n’est pas une bonne nouvelle pour les catholiques et les patriotes ?
L’islam est un danger pour l’Occident, mais pas pour les mêmes raisons que nous, catholiques et patriotes, évoquons. Les musulmans sont antisionistes, anti droits-de-l’Hommiste, et anti-droits des homosexuels. Leur nombre de plus en plus important sur le territoire finit par poser problème, remettant de plus en plus en cause le mode de vie hédoniste, consumériste et matérialiste de notre société libérale-libertaire. Or les catholiques aussi sont contre tous les points évoqués, ainsi que ce mode de vie décadent, faisant primer l’économie sur l’humain. De même que Himmler avait prévu de s’occuper de dimanche après avoir exterminé samedi, nul doute que les républicains soucieux de préserver leur mode de vie se retourneront contre les catholiques et autres dissidents une fois que l’islam se sera soumis au nouvel ordre mondial ou mis hors d’état de nuire.
Les esprits commencent déjà à être conditionnés à cette perspective : djihadistes comme catholiques intégristes, même combat, ce sont tous les mêmes (dixit l’inénarrable Jean-Michel Ribes, valet docile du système). De même pour le frère Vincent Peillon :
« On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. »
Comment éviter ce scénario catastrophe ?
Premièrement, rester lucide. Dialoguer avec les hommes de bonne volonté. Ils existent dans les deux camps. Le bon déroulement de Jour de Colère en est la preuve vivante. Alimenter la stratégie de la tension est la pire des erreurs.
Arrêter définitivement l’immigration, fermer immédiatement les mosquée salafistes et expulser leurs prédicateurs, éliminer systématiquement tout terroriste, et revoir notre politique internationale (réchauffement des relations avec la Russie, reprise de contact avec Bachar el-Assad, guerre froide avec le Qatar et l’Arabie saoudite).
Constater l’échec de la société multiculturelle, et envisager calmement mais sereinement laremigration de la plupart des populations étrangères présentes sur notre territoire. La coexistence d’autant de personnes hétéroclites, ne partageant rien en commun (religion, histoire, culture, langue, mode de vie) est impossible.
Arrêter de se focaliser sur les conséquences d’une politique désastreuse mais en chercher les causes, et punir les responsables. L’immigration et l’islam ne font que remplir des vides dans notre pays, voulus par des élites malfaisantes et diaboliques au pouvoir depuis trop longtemps. L’immigration remplit le vide démographique causé par l’avortement de race (dixit Philippe de Villiers). Quant à l’islam, il vient combler un vide spirituel, la religion catholique étant combattue depuis la Révolution française, par les libres penseurs et les franc-maçons laïcards (avec une crise particulièrement violente sous la Troisième République, la loi de 1905 en étant l’apothéose).
Au lieu de participer à une marche de la pleurniche exaltant le mythe du « vivre-ensemble », je serai samedi à la marche en l’honneur de sainte Geneviève, protectrice de Paris et patronne de la France.
Sainte Geneviève
La seule réponse à apporter à la crise identitaire provoquée par la mondialisation et le libéralisme (voulue par notre république laïque et maçonnique), c’est le retour à une France enracinée autour de ses valeurs chrétiennes. Mais pour réussir cela, nous avons besoin d’évêques courageux, qui font cruellement défaut aujourd’hui, mis à part quelques-uns.
Claquez bannières de chrétienté ! Et que Dieu nous vienne en aide, les temps qui s’annoncent seront durs. Nous sommes à la croisée des chemins. Sachons prendre le bon.
PS : je ne suis pas un islamophile béat pour autant (cf. mon article sur l’Affaire Chauprade). Cependant je refuse de mettre tous les musulmans dans le même panier que les islamistes.
- Source : Médias-Presse-Info