Sabotage diplomatique : Absence remarquée du Quai d’Orsay à la célébration des 100 ans des relations diplomatiques franco-russes
Lundi 28 octobre 2024, l'ambassade de Russie a célébré les 100 ans des relations diplomatiques entre la France et l'URSS. Cet événement, organisé au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe à Paris, a été marqué par une absence notable : aucun représentant du Quai d'Orsay n'a daigné y assister... Une décision qualifiée de lâche et stupide par François Asselineau.
Un événement historique ignoré
François Asselineau, seul responsable politique français présent, a souligné l’importance historique de cet anniversaire. Les relations diplomatiques entre la France et l’URSS, établies le 28 octobre 1924, ont traversé des hauts et des bas, mais ont toujours été maintenues. L’absence du Quai d’Orsay à cette célébration est un signe alarmant de la dégradation des relations diplomatiques et une nouvelle preuve de faiblesse et de soumission à l’État profond américain.
Un appel à la raison
François Asselineau a exprimé son indignation face à cette situation, appelant à une diplomatie plus raisonnée et respectueuse des intérêts nationaux. Il a souligné que la Russie, comme la France, est une puissance historique avec laquelle il est crucial de maintenir des relations diplomatiques. Pour le Président de l’UPR, l’absence de représentants français à cet événement est une erreur stratégique majeure : la France semble renoncer à une diplomatie indépendante et équilibrée.
Grand responsable de la rupture des liens diplomatiques avec la Russie, Emmanuel Macron a supprimé le corps diplomatique. Il peut ainsi nommer aux fonctions diplomatiques n’importe quel haut fonctionnaire.
Pierre Lévy, l’ambassadeur de France à Moscou devait partir à la retraite cet été, mais la Russie refuse de donner son agrément à un successeur qui, après cette réforme, ne serait pas un vrai diplomate.
Emmanuel Macron a nommé Jean-Noël Barrot ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Sans expérience dans la diplomatie, à part 8 mois en tant que ministre délégué de l’Europe dans le gouvernement Attal, il est parfait. Peut-être est-il légèrement plus crédible que son prédécesseur Stéphane Séjourné. De plus, ce Young Leader a tendance à bien obéir aux États-Unis, d’où son absence à la commémoration.
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Dix siècles ensemble : 1 000 ans de relation franco-russe
Le 28 octobre 2024 marque le centenaire de l’établissement des relations bilatérales entre Paris et Moscou, devenue capitale de la jeune Union soviétique. Pourtant, les relations entre la France et la Russie sont beaucoup plus anciennes : d’Anne de Kiev à nos jours, dix siècles d’histoire unissent les deux peuples. Quelles ont été les étapes marquantes dans l’évolution de cette relation ? Xavier Moreau et son invité, Édouard Husson, historien, expliquent en quoi la mésentente contemporaine constitue une rupture historique, allant à l’encontre des intérêts convergents des deux pays.
Au début de ce mois d’octobre, le président Macron s’est réjoui de la formation d’une brigade ukrainienne baptisée spécieusement « Anne de Kiev » pour combattre la Russie. Pourtant, et de façon paradoxale, le mariage de cette princesse de la Rus’ avec le roi capétien Henri Ier est le meilleur symbole des liens unissant la France et la Russie. L’idéologie dans les relations bilatérales a toujours desservi les intérêts communs et porté de graves préjudices. La vision pragmatique, quant à elle, contribue incessamment à la prospérité et peut se résumer à cette phrase du général de Gaulle : « Il est de l’intérêt de la France d’avoir de bons rapports avec la Russie. Ça a toujours été une bonne période de notre histoire, quand la France était en étroite relation avec les Russes ».
- Source : Le Média en 4-4-2