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Mardi, 26 Nov. 2024

Venezuela : Tentative de coup d’État

Auteur : TeleSur (Venezuela) | Editeur : Walt | Jeudi, 01 Août 2024 - 13h26

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a dénoncé lundi les actes de violence commis pendant les élections comme faisant partie d’une tentative de coup d’Etat de l’extrême-droite qui n’a pas reconnu les résultats des élections:

«Nous avons été témoins d’un ensemble d’événements, plus de 100 attaques violentes» a-t-il rappelé et il a accusé l’extrême-droite d’être responsable de ces attaques.

«C’est le résultat d’un plan que j’ai dénoncé. Ils ont participé à l’utilisation de la campagne électorale et ont fait en sorte que les responsables coordonnent des groupes criminels», a déclaré Maduro, dénonçant le fait que le gouvernement des États-Unis est à l’origine de ce plan.

«Les Yankees sont derrière ce plan, Ça a toujours été le cas. Avant, pendant et après Guaidó. Made in USA. Ce sont des plans et ce plan, ce sont eux qui sont venus le mettre en oeuvre». «Utiliser les élections pour vous faire du mal. Ils vivent du mal permanent. Ce groupe est un groupe fasciste, une contre-révolution violente, fasciste et criminelle», a-t-il déclaré.

Le président a noté que presque 90% des individus arrêtés étaient fortement drogués et avaient des armes.

«En grande partie, ce sont des groupes de délinquants avec des ordres précis sur l’endroit à attaquer. Ils essaient de prendre ce point pour créer une escalade de guarimbas et nous n’allons pas le permettre» a-t-il ajouté.

Et il a prévenu que certaines personnes ignorent que «ces gens ont un plan violent, ce qu’on appelle encore une fois une révolution de couleur, une conspiration et une escalade de violence pour aller tuer des gens: persécuter, brûler des gens vifs, frapper».

Il a également dit qu’ils connaissent la façon d’opérer de la droite et qu’elle «a été utilisée  pour le coup d’Etat d’avril 2002, pour les premières guarimbas de 2004, pour les actions de Capriles après es élections et pour les guarimbas de 2014».

Nicolas Maduro a ajouté: «en tant que chef de l’Etat et en tant que dirigeant, je suis obligé de dire la vérité au peuple».

D’autre part, il a rappelé que la droite a fait «tout son possible pour que les élections soient suspendues» et, d’après lui, c’est pour y parvenir qu’hier, «ils ont attaqué férocement tous les points stratégiques du système électrique en provoquant une panne à midi et à 8 heures du soir».

«Ils ont brûlé le matériel électoral, brûlé des voitures. Tous vont être arrêtés et après, on nous dira que ce sont des prisonniers politiques. Et nous connaissons les auteurs matériels».

«Ils ont brûlé les transports publics de Transcaracas. Ils sont venus avec toute leur haine. Les nazis persécutant les socialistes».

«On connaissait leur plan pour avant, pendant et après le 28 juillet race que l’extrême-droite a fait tout son possible pour créer une violente situation de sabotage avance des services publics comme l’électricité et provoquer la suspension des élections».

A la question : «Que seraient-ils capables de faire s’ils gagnaient les élections?» Nicolas Maduro a répondu que l‘extrême-droite mondiale avait monté un coup d’Etat contre le Venezuela: «L’extrême-droite n’est pas un parti politique mais un groupe réactionnaire. Le fascisme, c’est le mépris des valeurs nationales. L’Indien de Coromoto, ils l’ont profané. Ils s’attaquent aux symboles», a-t-il souligné.

Traduction Françoise Lopez - Bolivar Info


- Source : TeleSur (Venezuela)

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