Holodomor artificiel : Les agriculteurs britanniques sont payés pour détruire les cultures vivrières

L’impression monétaire ne peut à elle seule remédier aux conséquences concrètes de la fermeture des exploitations agricoles et de la disparition des sources d’alimentation.

Dans l’esprit de l’Holodomor de 1932 en Union soviétique, le gouvernement britannique a mis en place un programme qui rémunère les agriculteurs pour qu’ils ne cultivent pas de denrées alimentaires. Cette mesure grotesque a suscité la controverse et perturbé les agriculteurs britanniques, rappelant l’époque où les gouvernements affamaient intentionnellement les populations pour leurs propres intérêts politiques et territoriaux.

Le programme actuel de lutte contre la famine au Royaume-Uni, connu sous le nom de Sustainable Farming Incentive (SFI), fait partie d’une stratégie plus large du gouvernement visant à encourager les pratiques agricoles « écologiquement durables ». Au lieu d’introduire progressivement ces nouvelles pratiques agricoles, le gouvernement britannique a décidé de détruire complètement la production agricole et d’exposer des millions de personnes à la famine et à des prix alimentaires exorbitants.

Si ce plan n’est pas intentionnellement conçu pour affamer les gens, il pourrait être basé sur la folie des dirigeants gouvernementaux qui en sont venus à croire que l’impression monétaire sans fin résoudra tous leurs problèmes et fera de toutes leurs visions une réalité. Si ces dirigeants sont prêts à fermer des exploitations agricoles et à cultiver des sources de nourriture, en allouant une quantité déterminée d’argent aux agriculteurs, c’est tout le continent qui va souffrir du communisme.

La sécurité alimentaire est menacée au Royaume-Uni, alors que le gouvernement prépare le démantèlement total de l’agriculture

Keith Andrews, agriculteur de Cornouailles, a récemment attiré l’attention sur le programme de démantèlement de l’agriculture par le biais d’une vidéo TikTok virale, dans laquelle il révèle que les agriculteurs se voient proposer des incitations financières pour laisser leurs champs en jachère ou les consacrer à des activités non alimentaires pendant une période pouvant aller jusqu’à TROIS ANS !

Andrews a révélé qu’il s’était vu offrir 2 500 livres sterling par acre pour NE PAS cultiver de nourriture chaque année, optant plutôt pour planter des mélanges pour abeilles et des graines pour oiseaux sauvages – une pratique qui lui vaut des paiements supplémentaires dans le cadre de la SFI.

« Je vais labourer un champ. Je vais y mettre de l’orge de printemps. Je vais obtenir 440 livres sterling de la part du gouvernement, par acre. Puis, lorsqu’il s’agira de la taille de la récolte, je la laisserai pourrir dans le sol », explique Andrews dans la vidéo.

Le ministère de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra) a introduit la SFI dans le cadre de son plan de transition agricole, qui vise à aligner l’agriculture britannique sur des objectifs environnementaux tels que l’absence totale d’émissions de carbone d’ici à 2050. Lancée initialement en 2022, la SFI s’est depuis élargie pour inclure des visions plus totalitaires, tout en offrant des récompenses financières plus importantes aux agriculteurs qui adoptent des « pratiques respectueuses de l’environnement ». La revendication de durabilité n’est rien d’autre qu’un double langage.

Jeremy Clarkson, figure éminente de la communauté agricole, a exprimé sa frustration à l’égard de cette politique dans un article récent, notant qu’elle incite les agriculteurs à délaisser la production alimentaire pour obtenir des subventions environnementales plus rentables. « Je connais un homme qui a retiré 60 % de son exploitation de la production alimentaire et il n’est pas le seul », a fait remarquer Jeremy Clarkson, soulignant les inquiétudes quant à la viabilité de telles pratiques pour répondre aux besoins alimentaires de la nation.

L’impression monétaire ne peut à elle seule remédier aux conséquences concrètes de la fermeture des exploitations agricoles et de la disparition des sources de nourriture.

Sir Mark Spencer, ministre d’État au Defra, a défendu l’initiative, affirmant que son rôle dans la promotion de la biodiversité et la réduction de l’empreinte carbone de l’humanité est inégalé. « Il n’y a pas de superficie minimale ou maximale ni de longueur de haies, de sorte que les agriculteurs peuvent choisir la superficie qu’ils souhaitent couvrir avec leur accord SFI », a déclaré Spencer. Sir Mark Spencer est prêt à détruire toute l’infrastructure agricole du Royaume-Uni pour satisfaire la croyance hystérique du gouvernement selon laquelle le monde va s’écrouler à cause du carbone.

Malgré les croyances environnementales insensées de Spencer, les citoyens exigent la fermeture du programme parce qu’il compromet la sécurité alimentaire et exerce une pression financière excessive sur des agriculteurs déjà aux prises avec l’augmentation des coûts de production. Les pots-de-vin et les paiements du gouvernement ne suffiront pas à les soutenir et les empêcheront de produire et de maximiser les fruits de leur travail. Pire encore, ces paiements sont utilisés à des fins destructrices qui ont des conséquences réelles auxquelles l’argent seul ne peut remédier.

Depuis la riposte, le gouvernement britannique a réduit la menace du communisme en s’engageant à déclasser 25 % des terres agricoles de la production alimentaire et en désignant des paiements qui limitent, mais n’effondrent pas complètement, la production agricole – du moins pas encore.

Traduction par Aube Digitale