L’Ukraine : Le terrain de jeu des néo-conservateurs américains
[Rédaction Rusreinfo : remarquable interview d’un avocat international de haut niveau qui a participé à la défense de l’ancien président Saddam Hussein aux côtés de l’ancien procureur général des États-Unis, Ramsey Clark. À la suite de la loi César, il a documenté le régime de sanctions illégal imposé à la Syrie alors qu’il vivait à Damas.]
Juriste international franco-américain, anciennement inscrit au barreau de Paris et de Washington, Arnaud Develay vit désormais à Moscou. Il est l’auteur de l’ouvrage «Foreign Entanglements : Ukraine, Biden & the Fractured American Political Consensus». Une enquête saisissante sur la corruption familiale Biden en Ukraine, et la façon dont le gouvernement américain du Parti démocrate s’est accaparé la souveraineté de l’Ukraine.
Vous étiez avocat, vous n’êtes pas inscrit au barreau de Moscou, que faites-vous aujourd’hui en Russie ?
Pour l’instant je suis dans la phase de promotion de mon livre qui est sorti en avril dernier. Je collabore aussi avec la commission électorale russe dans le cadre des missions d’observation des élections. J’écris, je publie. On ne s’en rend pas compte mais il y a beaucoup de travail. Nous vivons une époque bouleversée par des changements séismiques en matière de géopolitique internationale Pourvu que vous ne soyez pas indolent, vous avez vite de quoi vous occuper.
En tant qu’avocat international, qu’elle est votre analyse sur le conflit ukrainien actuel ?
Lorsque je regarde le conflit ukrainien j’ai une sensation de déjà vue. Il existe un fossé entre les discours officiels convenus et la réalité et lorsqu’on examine ce conflit on a une impression d’une sorte de copier-coller de la guerre en Irak. Avant la période précédant l’agression de l’Irak par les États-Unis et leurs complices je n’avais d’ailleurs jamais vu une opération marketing aussi coordonnée. Cette campagne mensongère coordonnée à grande échelle par les gestionnaires de l’Empire, je l’ai vue répliquée en Ukraine suite au déclenchement de l’opération militaire spéciale.
Bien qu’ils aient exercé une certaine influence sur la politique étrangère des USA depuis les années 70, les néoconservateurs étaient à l’époque contenus par les réalistes qui avaient l’oreille des présidents Reagan et de Bush Père. Cependant, c’est un collectif extrêmement discipliné. Ils savent exactement où ils vont et comment l’obtenir. Ils sont très tenaces et appliquent les méthodes du trotskisme au pied de la lettre. Après avoir tissé un maillage de réseaux inter-pénétrant composés de centres de réflexion et d’organes de presse, ils ont véritablement pris le pouvoir aux États-Unis au lendemain du 11 septembre 2001. Ces 25 dernières années, leur pouvoir n’a eu de cesse de se renforcer avec leur infiltration au département d’État et au sein des agences de renseignements. À ce jour, il n’existe pas d’opposition institutionnelle à cette cabale qui soit susceptible de contrecarrer leurs desseins. En outre, les néo-conservateurs sont des gens qui n’ont jamais intégré la notion de marche arrière. Plus ils échouent comme en Irak, plus ils persévèrent dans leurs erreurs. Ces gens sont donc tout sauf rationnels, ce qui les rend extrêmement dangereux.
Comment définiriez-vous Vladimir Poutine ?
C’est un être complexe, très nuancé, avec une grande expérience accumulée depuis son arrivée au pouvoir à la fin du siècle dernier. Le Vladimir Poutine d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui de 2000. L’exercice du pouvoir l’a progressivement forgé jusqu’à ce qu’il devienne l’homme d’état révéré aujourd’hui dans le monde entier. Poutine est un enfant de la guerre. Il a donc connu dans sa chair le dénuement et les privations. Cela explique pourquoi le président russe privilégie systématiquement les solutions pacifiques à l’escalade en temps de crises. Ce n’est pas ce que j’appellerais le comportement d’un dictateur ! Poutine possède non seulement une très grande compréhension des motivations profondes des acteurs politiques internationaux, mais il sait se montrer très patient. Il a en effet toujours tenu à donner des gages à ses partenaires en plus d’être très légaliste dans sa démarche.
Vladimir Poutine est une sorte de samouraï. Comme tous les anciens du KGB et nonobstant l’aspect idéologique d’antan, il appartient à une élite qui partage une certaine idée de l’État en plus d’avoir certains principes chevillés au corps. Nous avions des gens comme ça en France lors de la parenthèse gaulliste. Ces derniers, comme Chaban-Delmas ont pour la plupart été purgés par l’avènement des centristes comme Giscard et Lecanuet. Le dernier vestige de ce courant, Philippe Seguin, a capitulé en 1992 lors du référendum de Maastrich. Aujourd’hui, la France est aux mains des financiers. L’homme politique au sens premier du terme n’existe plus depuis le départ de Jacques Chirac de l’Élysée.
Comment voyez-vous l’avenir des relations avec l’Occident ?
Si les choses continuent comme à l’heure actuelle d’être empreintes d’antagonisme, de petitesse d’esprit, de méchanceté gratuite et de malhonnêteté intellectuelle ; bref, tout ce qui caractérise une approche caractérisée par un racisme culturel qui perçoit la Russie comme étant un pays arriéré, l’Occident risque d’avoir des surprises. Ce sont exactement ces préjugés qui voient les occidentaux se retrouver dans une situation catastrophique du fait des sanctions qu’ils ont eux-mêmes mis en place.
Depuis 2014, lorsque la Russie a subi le premier train de sanctions suite au rattachement de la Crimée, les Russes ont largement prouvé qu’ils étaient capables de remplacer et de produire tout ce dont on essayait de les priver.
Ces sanctions ont été profitables à la Russie car elles ont forcé le pays à s’industrialiser en sus de privilégier la Recherche et le Développement, ainsi que l’auto-suffisance en matière d’agro-alimentaire. Tout a été géré de main de maître. Les occidentaux se retrouvent maintenant au pied du mur avec pour résultat net une absence de légitimité qui n’est que la résultante d’un modèle économique ne produisant que de la pauvreté et un modèle social (certains diraient sociétal) qui dénigre les fondations nécessaires à une société saine.
Vous pensez que l’Occident peut faire marche arrière en reprenant conscience de ses erreurs accumulées ?
L’Histoire se répète inlassablement. D’ici la fin de la décennie il y a aura encore des moments difficiles, mais on peut espérer une prise de conscience. En tout état de cause, nous sommes en droit de penser que l’Occident doit passer par un effondrement total avant de renaître. Si le système ne s’effondre pas complètement, il essaiera toujours de convaincre qu’il peut se réformer alors qu’il a trahi ses propres principes.
Il est évident que la France est instrumentalisée par les USA pour mener une guerre par procuration. Qu’est-ce qui permet aux USA d’obtenir une telle obéissance de l’UE et plus particulièrement de la France ?
Pour comprendre la situation de vassalisation complète de l’Europe aux États-Unis, il faut remonter à mai 68 qui a constitué la première révolution colorée de l’ère moderne. Ce qui s’en suit avec le départ du général de Gaulle, c’est une longue descente aux enfers. Lorsque vous confiez la dette de votre pays à des intérêts financiers supra nationaux tout en favorisant l’infiltration de votre classe politique par des groupes d’intérêts étrangers, on en arrive à ce que cette même classe politique soit sélectionnée (en l’occurrence) par Washington. Ne serait-ce que récemment, les USA ont ouvertement recruté et formé des agents d’influence en invitant à des colloques et autres conférences des gens comme Assa Traoré ou Rokhaya Diallo afin qu’elles reproduisent en France les revendications victimaires partagées par les minorités d’Outre-Atlantique. En cela, elles jouent un rôle néfaste et nuisent à la cohésion française.
Vous venez de publier un ouvrage Foreign Entanglements : Ukraine, Biden & the Fractured American Political Consensus, qui fait le lien entre la famille Biden et la guerre en Ukraine. Qu’est-ce qui vous a amené à écrire ce livre ?
C’est le résultat de mes déplacements dans les nouvelles régions russes et de rencontres avec des personnes en Ukraine qui m’ont donné envie d’en savoir plus.
Ainsi, si l’on prend la période qui précède le début du SVO ponctuée par les visites incessantes des responsables occidentaux à Moscou, on s’aperçoit que malgré tout, le narratif est déjà en place : «les Russes s’apprêtent à faire quelque chose de répréhensible». Or, l’implication de la famille Biden dans la corruption a été avant tout une série de crimes d’opportunité. L’administration Obama avait confié à son vice-président le portfolio ukrainien. On ne soulignera jamais assez que la carrière de Joe Biden est caractérisée par ses accointances avec l’État profond. Biden est le golem des agences de sécurité et du renseignement ainsi que du complexe militaro-industriel qui se cache derrière. Biden est quelqu’un qui n’a pas de convictions profondes. Seul compte à ses yeux l’enrichissement personnel.
Le coup d’État en Ukraine a vu s’opérer un réalignement des forces en présence avec la mise en place d’un gouvernement sorti des tiroirs des néo conservateurs. Avant 2014, le président de Burisma, Mykola Ziotchvsky, un ancien ministre de l’Écologie sous la présidence de Victor Yanoukovich, faisait déjà du business de manière assez opaque. Il faut comprendre que l’Ukraine a toujours souffert d’une corruption endémique, quasi institutionnelle. Dans ce contexte, le patron de Burisma sait que le nouveau régime va bientôt frapper à sa porte et il prend conscience qu’il est d’une vitale importance pour lui de se rapprocher des nouveaux maîtres de l’Ukraine. En 2014, Hunter Biden, fils du vice-président américain, devient membre du conseil d’administration de Burisma. Le conseil d’administration compte également l’ancien président polonais Alexander Kwasniewski, lequel entretient des liens solides avec les Américains et sur lequel va s’appuyer Zlochestky, ainsi que le banquier d’investissement Alan Apter. À eux viendront s’ajouter Devon Archer, le partenaire de Hunter Biden ainsi que Cofer Black, un ancien responsable des opérations de contre-terrorisme de la CIA.
C’est donc une couverture parfaite pour financer des opérations secrètes de déstabilisation et de terrorisme au travers du blanchiment d’argent et de la corruption. L’attaque du 22 mars dernier au Crocus City Hall a été financée en partie grâce des fonds saisis (6 millions de dollars en espèce) sur la personne de Andriy Kicha, l’avocat de Burisma. L’argent devait servir à obtenir la clôture d’enquêtes portant justement sur le trafic d’influence exercé par Burisma.
La famille Biden n’avait aucun intérêt à ce que l’Ukraine entre en guerre. Ne croyez-vous pas qu’ils tuaient ainsi la poule aux œufs d’or ?
Mike Benz a donné une interview à Tucker Carlson au cours de laquelle il explique qu’à travers la prise de contrôle de l’Ukraine, le but est de débrancher l’accès de la Russie aux marchés occidentaux dans le cadre de l’approvisionnement en gaz. Les USA voulant s’accaparer l’intégralité du marché de l’UE. Burisma a été choisi inter alia pour servir de couverture à la poursuite de cet objectif.
Tout le processus de corruption qui a eu lieu en Ukraine est le résultat de la politique des USA menée au plus haut niveau jusqu’en 2016 lorsque Donald Trump arrive à la Maison-Blanche contre toute attente et alors que Hillary Clinton était la candidate du système. Cette élection a rebattu les cartes dans la mesure ou Trump est quelqu’un sur lequel ils n’avaient aucun moyen de pression. Afin de court-circuiter l’action de Trump, il a donc été décidé de monter une manipulation afin de faire croire que Donald Trump était un «agent russe».
A posteriori, on pourrait donc être tenté de penser que le déclenchement de la guerre en Ukraine allait faire capoter tous leurs plans. C’est ignorer le degré d’auto-intoxication des élites occidentales, lesquelles s’étaient convaincus qu’après huit ans de formation d’une armée ukrainienne d’environ 800 000 hommes, que cette dernière serait en mesure de défaire l’armée russe.
On en revient toujours aux préjugés des occidentaux concernant leur perception de la Russie comme étant un État arriéré. Washington et Bruxelles n’ont visiblement pas tenu compte des prouesses Russes en Syrie et ils se sont dit que Moscou n’aurait pas les moyens de faire face à une armée bien équipée opérant dans le cadre d’une guerre de haute intensité. D’autant qu’à la base l’idée n’est pas tant de battre la Russie mais de l’affaiblir. Les Américains prévoyaient de longue date l’ouverture de plusieurs fronts à la périphérie de la Russie afin d’épuiser ses ressources et ses hommes. L’objectif ultime était de créer les conditions propices à une remise en cause du pouvoir par la population et donc à un changement de régime. Ce en quoi ils se sont totalement fourvoyés.
Mais il existe aussi un aspect idéologique qui nie aux Russes toute forme de capacité propre à déjouer les plans de l’Occident Collectif. Les néo conservateurs fonctionnent comme une chambre d’écho qui ne souffre d’aucune opinion divergente tant dans la façon de projeter le message auprès de l’opinion que dans le cadre de leurs échanges en interne. N’oublions jamais les déclarations de feu le sénateur John McCain pour qui la Russie n’était jamais rien d’autre «qu’une station-service avec des armes nucléaires».
L’objectif des néo conservateurs consistait à entretenir une guerre d’usure à l’issue incertaine. Cette guerre d’épuisement permettrait de saigner la Russie et d’enrichir le complexe militaro-industriel, tout en agitant auprès du public le spectre d’une menace omniprésente pour continuer à mobiliser les esprits. Tout ça est parfaitement cohérent et si par le plus grand des hasards ils parvenaient à éliminer Poutine, ils pourraient alors mettre en place le démembrement de la Russie. Il existe des organisations financées par la NED (National Endowment for Democracy) qui s’occupent de mettre en avant le concept du «colonialisme russe» en prétendant que la guerre en Ukraine révèle à quel point il existe un impérialisme et un colonialisme russes. Il s’agirait donc de libérer les peuples qui vivent sous le joug russe ! Or, les Russes du quotidien ont aujourd’hui parfaitement intégré les objectifs des Occidentaux les concernant. C’est ce qui explique sans doute en partie le rassemblement massif de la population autour de la candidature de Vladimir Poutine lors des dernières élections.
Selon vous, que va devenir l’occident lorsque la Russie aura gagné sa guerre ?
Du point de vue des Russes, ces derniers ont fini par comprendre que 25 ans d’engagements non tenus entérinaient la prise de conscience qu’il n’y a rien à attendre des occidentaux. Moscou attendra donc l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants, sachant qu’il n’y a rien à tirer de cette classe actuelle. Partant de là, Moscou va probablement chercher à ériger une sorte de cordon sanitaire et laisser les choses se décanter. Il est clair que pour sa part, l’occident se dirige vers des moments très difficiles. Nous en aurons un aperçu avec les élections européennes du 9 juin prochain. Tous les partis de gouvernements s’apprêtent à subir une défaite cuisante. Est-ce que ça suffira pour faire basculer le parlement européen vers le réalisme ? Sans doute pas, mais on peut espérer que cette recomposition mettra un frein aux bellicisme actuel.
De toute évidence, le réel commence à prendre le pas sur la propagande. On doit donc s’attendre à une répression accrue de la part de la classe dirigeante occidentale. Tous les problèmes seront naturellement imputés à l’influence russe. Il est par exemple fort probable que l’AFD allemande soit déclaré illégal parce que «dangereux pour la démocratie». En France, on a vu poindre à l’assemblée nationale et au sénat des commissions bidons afin de «recenser» l’influence russe dans la politique française. Ca va donc être la chasse aux «agents russes» tout azimut !!! Quant à savoir si cette nouvelle chasse aux sorcières va se caractériser par l’incarcération, rien n’est moins sûr. Plus l’effondrement de l’économie va s’accentuer, plus le système va perdre pied. La répression sera de plus en plus violente. On voit déjà ce phénomène en action en Ukraine : tous ceux qui pointent les contradictions internes du régime sont automatiquement inculpés de haute trahison. Tout le système est vérolé. On fait les fonds de tiroirs et on consolide autour des collabos. On neutralise tous les éléments récalcitrants tout en mettant en place une censure de guerre. On fait marcher la planche à billet afin de financer un dernier grand raout et envoyer tous les «inutiles» à l’Est.
Nous étions dans le discours «jusqu’au dernier Ukrainien», vous pensez qu’ils peuvent aller plus loin ?
Le «jusqu’au dernier Ukrainien» sert effectivement à préparer les esprits avant l’inéluctable entrée effective de l’OTAN dans le conflit. Avant d’entrer en guerre, Macron et ses complices doivent soigneusement et progressivement travailler la population. Les discours prononcés ces derniers mois ressemblent furieusement au préambule d’une escalade. Il leur faut militariser une jeunesse dont beaucoup sont ou seront au chômage dans l’espace de l’UE. La Grande Bretagne a d’ailleurs annoncé le retour du service militaire obligatoire. Pour conjurer le spectre du chômage de masse, le système en faillite leur fait miroiter l’aventure tout en oubliant de leur dire que la guerre est tout sauf un jeu vidéo.
Officiellement la France compte à ce jour 3500 militaires déployés en Roumanie qui participent à la construction de ce qui sera la plus grande base de l’OTAN en Europe. Le choix de cet emplacement géographique (à proximité d’Odessa) est tout, sauf une coïncidence. Les intérêts qui se cachent derrière l’OTAN ne sauraient tolérer que Kiev soit amputé de tout accès à la Mer Noire.
Vous pensez qu’une négociation de paix est actuellement envisageable ?
Les gros fonds d’investissement américains ont acheté environ les deux tiers des terres arables de l’Ukraine. Certaines de ces terres sont passées sous contrôle russe. Ces mastodontes financiers ont payé d’avance et il est hors de question que la Russie les prive de dessert. Je pense donc qu’ils iront jusqu’à contaminer la région en bombardant la centrale nucléaire de Zaporijia. S’ils ne peuvent pas mettre la main sur ces terres, personne d’autre ne le pourra. Ils préfèreront rendre des zones entières inhabitables plutôt que de concéder ce qu’ils considèrent comme étant leur chasse gardée. On a affaire à des fous furieux.
Lorsque l’on entend aujourd’hui Emmanuel Macron dire que la France n’a pas d’Histoire, pas de culture, c’est le même discours néo-conservateur ?
On a surtout affaire à des personnages fait d’argile à l’instar des Golems. Ils répètent tous le narratif qu’on leur a inculqué et ne sortent pas du cadre. Cependant, l’orgueil précède la chute et ces gens-là sont dévorés par l’hubris. C’est ce qui caractérise toute cette folie guerrière ambiante. L’hubris au cœur du système prédatorial néolibéral, à défaut de pouvoir investir de nouveaux marchés dans le cadre des politiques économiques menées depuis 30 ans, finit par cannibaliser les forces vives au sein de ses propres zones d’influence. En toute logique, le corps humain est devenu le nouvel horizon indépassable convoité par les grandes firmes pharmaceutiques et l’objet d’expérimentations toujours plus invasives en matière de surveillance et de traçage. C’est surtout ça le Grand Reset. Les populations sont devenues des produits. Le but n’est ni plus ni moins l’accaparement du vivant. Dans la province France, Il y a toujours un représentant de BlackRock présent au Conseil des Ministres. En cela, Macron n’est qu’un prurit dont nombre de Français aimeraient se débarrasser, à l’instar d’un Zelensky qui n’a désormais de légitimité que celle que lui accordent ses maîtres. La fin du conflit sonnera l’arrêt de mort de Zelensky, ne serait-ce que parce qu’il en sait trop et que ses maîtres ne courront pas le risque de le voir s’épancher auprès des Russes.
Propos recueillis par Valérie Bérenger
- Source : Rusreinfo (Russie)