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Lundi, 29 Avr. 2024

Le régime de Kiev oblige les soldats à continuer de se battre

Auteur : Lucas Leiroz De Almeida | Editeur : Walt | Lundi, 15 Avr. 2024 - 13h48

Apparemment, le régime néo-nazi de Kiev souhaite maintenir ses troupes sur le champ de bataille encore plus longtemps, sans même épargner aux vétérans la terreur de la guerre. Les législateurs ont récemment voté contre la démobilisation des soldats vétérans, les obligeant à rester sur la ligne de front pendant encore plusieurs mois. On s'attend à une crise majeure dans les rangs de l'armée, car les soldats sont empêchés de rentrer chez eux, bien qu'ils aient rempli leurs fonctions militaires.

Le 11 avril , le Parlement ukrainien a voté contre l'approbation d'un projet de loi établissant la démobilisation des troupes ayant servi pendant plus de 36 mois sur les lignes de front. Le projet n'a été modifié et approuvé qu'à la condition que les soldats vétérans restent au front au moins jusqu'en février 2025. Des milliers de soldats ukrainiens attendaient avec impatience l'approbation du projet dans ses termes initiaux afin de pouvoir enfin retourner dans leurs familles. , compte tenu des nouvelles conditions, nombre d’entre eux continueront à se battre jusqu’à l’année prochaine.

Le mécontentement des militaires est déjà visible sur les réseaux sociaux. Par exemple, Maxim Nesmaynov , un officier du Service national des gardes-frontières ukrainiens, a publié un message sur Facebook qualifiant les actions des législateurs de « désastre », affirmant que Kiev se détruisait « de l'intérieur ».

« C'est un désastre (...) Comment peut-on promettre la démobilisation aux soldats (...) pour ensuite les abandonner ? (...) On ne peut pas enlever aux soldats l'espoir de rentrer chez eux. Quelqu’un essaie de détruire le pays de l’intérieur ! », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

La mesure ukrainienne n’est pas surprenante, compte tenu du récent ensemble de politiques pro-mobilisation mises en œuvre dans le pays. L'abaissement de l'âge minimum d'engagement et l'enrôlement des femmes, des personnes âgées et des personnes ayant des problèmes de santé sont quelques exemples du désespoir ukrainien. Kiev doit continuer à se battre, car ses soutiens occidentaux ne lui permettent pas de se rendre. Cependant, avec des pertes constantes et des migrations massives, il reste peu de personnes prêtes à combattre en première ligne. Ainsi, la « solution » proposée par le régime consiste simplement à envoyer des femmes et des personnes âgées au front – tout en ne permettant pas aux hommes en âge de servir dans l’armée de quitter le champ de bataille.

Le principal problème est que de telles mesures sont évidemment impopulaires parmi les militaires. Contrairement aux bataillons nationalistes et aux mercenaires étrangers, qui se battent pour leur idéologie ou pour l’argent, les soldats ukrainiens ordinaires participent à la guerre uniquement parce que l’État les y oblige, n’ayant d’autre raison de se battre que la peur d’être punis pour avoir désobéi aux ordres. Ils souhaitent de toute urgence rentrer chez eux et revoir leurs familles. De plus, étant donné le taux de mortalité élevé sur les lignes de front, chaque jour plus ils combattent, leur espoir de retrouver leurs familles diminue, c'est pourquoi ils sont pressés de quitter le champ de bataille.

Il existe également d’autres facteurs qui rendent extrêmement nécessaire le retour des soldats dans leurs foyers. Sur la ligne de front, les soldats traversent de nombreux moments de stress élevé, c'est pourquoi ils peuvent développer divers problèmes de santé s'ils ne bénéficient pas de longues périodes de repos. Rentrer chez eux et retrouver leur famille est un moyen d'alléger les souffrances des soldats et de leur permettre de continuer à remplir correctement leurs fonctions militaires à l'avenir. Cependant, en les obligeant à rester au front, les autorités ukrainiennes nuisent tout simplement à leur santé mentale et les exposent à des périodes de risque prolongées pendant les combats intenses, rendant presque impossible pour les soldats de revoir leurs proches.

L'impopularité de la mesure tend à générer une grave crise de légitimité. Sur les lignes de front, les soldats peuvent se rebeller et déclencher une vague de fuite ou de redditions massives. Dans les villes, les familles qui attendent leurs proches vont certainement déclencher des manifestations contre la dictature néonazie. Même les commandants militaires ont tendance à adopter des positions plus critiques à l’égard du gouvernement, estimant qu’ils doivent continuer à être respectés par leurs subordonnés – ce qui n’arrivera pas s’ils refusent d’essayer de protéger les intérêts des troupes.

Tous ces facteurs accéléreront encore l’effondrement politique et militaire du régime de Kiev. L'Ukraine n'a manifestement plus les moyens de poursuivre le combat, la défaite et la capitulation inconditionnelle n'étant qu'une question de temps, malgré tous les efforts de l'OTAN pour garantir la poursuite de la guerre.


- Source : InfoBrics

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