Audi Q7 et salaire annuel de 203 000 € : les avantages du directeur d’Equalis, qui prétend aider les plus démunis
L’association Equalis, censée venir en aide aux personnes défavorisées, est au cœur d’un scandale financier concernant ses dépenses somptueuses malgré les subventions publiques qu’elle reçoit.
L’association Equalis, qui est censée venir en aide aux personnes défavorisées, a reçu 83 millions d’euros de subventions publiques, dont 14 millions pour les demandeurs d’asile. Seuls quelques médias confidentiels et Le Canard enchaîné, ont réellement parlé de cette affaire. Selon Nicolas Dupont-Aignan, l’auteur du livre « Où va le pognon ?« , le scandale est encore plus profond que cela.
Equalis avait un directeur général, Arthur Anane, qui touchait un salaire exorbitant de 203 000 € brut par an, d’une Audi Q7 d’une valeur d’environ 90 000 euros, louée plus de 2 000 euros par mois par l’association. Il disposait également d’un logement de fonction.
????@andrebercoff dans tous ses états
— Sud Radio (@SudRadio) February 20, 2023
????"203 000 € bruts annuels de salaire pour le directeur de l'association... C'est hallucinant et on laisse faire ça !"
?? #Equalis : les folles dépenses d’une association d’aide aux plus précaires financée par l’État pic.twitter.com/tPBr57zSMr
Le contraste entre les dirigeants et la mission de l’organisation
Le contraste entre le mode de vie somptueux des dirigeants et la mission fondamentale de l’organisation d’aider les personnes dans le besoin, notamment par le biais de services sociaux d’urgence tels que le “115” qu’elle gère, est frappant. L’association est subventionnée par de nombreuses entités publiques, notamment des autorités régionales de développement économique et social et des agences de santé, ainsi que par des donateurs privés tels que Carrefour, Auchan, Carrefour, Véolia, Banque populaire…
Le scandale du séminaire
Cette fois-ci, il s’agit d’un séminaire de trois jours coûteux offert à son comité exécutif, pour un montant de plus de 12 000 euros. Malgré le fait que l’organisation soit financée par des fonds publics pour aider les sans-abri et les migrants, la réunion a eu lieu à l’hôtel Pullman de Bordeaux, un établissement luxueux, et n’a été fréquentée que par 11 membres du comité.
L’enquête et ses conclusions
Une enquête a révélé de nombreuses irrégularités et a donné lieu à des injonctions et des recommandations, notamment des salaires excessifs, des cartes de crédit prépayées, des achats injustifiés d’appareils électroménagers et des contrats de conseil attribués aux contacts personnels du directeur.
La misère des uns fait le bonheur des dirigeants de l’association Equalis !
- Source : Le Média en 4-4-2